• «Imaginez toutes les choses merveilleuses que vos bras pourraient enlacer s’ils n’enveloppaient pas si étroitement vos luttes.»
    – Sheila Burke

    Il y a quelque chose en nous qui doit changer pour qu’on soit prêt à vivre cette vie de beauté et de douceur qui nous appelle tant. On le sait, on le sent, n’est-ce pas? On devine qu’on a des choses à apprendre – que de petites parties de nous ne sont pas en alignement, et qu’une fois qu’elles le seront, tout se déploiera avec une plus grande fluidité. Bien sûr, c’est souvent dans cet esprit qu’on fait des ateliers, qu’on médite, qu’on cherche à évoluer.

    Donc oui, on sait que quelque chose doit changer en nous pour qu’on puisse recevoir tous ces beaux cadeaux qui nous sont destinés. Or, voici ce qu’on prend parfois un peu de temps à réaliser : cette chose qu’on doit tant changer et qui n’est pas tout à fait en alignement est précisément la croyance qu’on doit changer – cette impression constante de ne pas être prêt, de ne pas être adéquat. Car évidemment, on pourra toujours s’améliorer… Mais qui a dit qu’on a besoin de s’améliorer pour avoir droit à ces belles expériences? Après tout, si elles nous appellent tant, c’est justement car on sent qu’elles nous aideront à nous déployer.

    Ainsi, on pourrait dire que de toutes les transformations possibles, la plus fondamentale et la plus puissante – et celle sans laquelle aucune autre n’aura de sens – est de réaliser qu’on n’a justement pas à se transformer pour être à la hauteur de tout ce qu’on pourrait désirer. Oui, la plus belle forme de préparation possible est de comprendre qu’au niveau le plus profond, on est déjà prêt et digne de ce qu’on veut, exactement tel qu’on est.

    Tout ce temps à attendre que la porte s’ouvre. La clé autour du cou.

    Bon lundi!
    Marie-Pier P.-S. Merci de partager ce message s’il vous a touché! D'ailleurs, si vous recevez ce courriel d’un ami qui a eu la gentillesse de le partager avec vous, notez que vous pouvez vous abonner sans frais à Matin Magique sur http://www.matinmagique.com et recevoir de petites doses de magie – comme ce message – directement dans votre boîte courriel. Je serais ravie de vous accueillir dans la grande famille magique. :-)




       












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    7 commentaires
  • Est-ce un hasard?

    Je reçois aujourd'hui ce mail

    alors que depuis dix jours 

    des douleurs intenses assombrissent mes journées...

    voici ce que nous dit Jean-Marc Dupuis

     

     

    C'est le philosophe Gaston Bachelard qui aurait dit : « Le bonheur est la présence à l'instant ». 


    Oui, mais quand on vieillit, on a de plus en plus de risques de souffrir quelque part, ou même à plusieurs endroits, et ça gâche fortement le plaisir de « l'instant présent » ! 

    Et c'est vrai : à partir d'un certain âge, qui n'a pas mal au dos, aux articulations, qui ne perd pas la vue, l'ouïe, la mémoire, qui n'a ni problème de sommeil, ni maladie du cœur, ni problème de prostate, de peau, de cheveux qui tombent ou d'os qui cassent ? ;...


    Mais puisque nous ne pouvons rien y faire (en attendant que les gens de Google trouvent le moyen de nous guérir de toutes les maladies et de nous rendre immortels), le plus sage est de trouver le moyen d'être heureux malgré tout ça. 

    Le problème de la douleur

    Mettons-nous dans la peau d'une personne qui souffre, alors qu'elle a tout essayé, moyens conventionnels comme moyens naturels. Elle sait maintenant qu'elle ne va plus trouver aucune solution. 

    Le meilleur moyen de vivre malgré tout, selon les témoignages que j'ai recueillis au long des années, c'est d'admettre cette douleur comme une compagne, qui désormais vit avec vous, partage vos jours et vos nuits, que vous le vouliez ou non. 

    Vous pouvez lui parler, et même lui donner un nom. Elle est avec vous comme une amie fidèle. Il faut essayer de ne pas la détester, parce qu'on se rend malheureux à haïr quelqu'un avec qui l’on est obligé de vivre. 

    Mais ce qui est beau, c'est qu'on peut découvrir que cette compagne a en fait des choses à nous dire. Beaucoup de choses très belles à nous enseigner. 

    Elle peut nous aider à faire des changements sur nous-même dont nous savions qu'ils étaient nécessaires, mais que nous n'avons jamais eu le temps de faire lorsque tout allait bien. 

    Elle peut nous aider à remettre de l'ordre dans nos priorités. Nous permettre de distinguer ce qui est important de ce qui est futile, ce qui est bon de ce qui est mauvais, ce qui est beau de ce qui est laid. 

    La douleur nous débarrasse de beaucoup des petitesses qui sont en nous. Elle nous aide à porter un regard plus aimant et compréhensif sur nos frères humains dont beaucoup sont eux aussi accablés. 

    Elle nous empêche souvent d'agir et, c'est ce qu'il y a de pire, d'aider comme nous le voudrions les personnes que nous aimons. Mais si nous interrogeons en vérité nos proches, nous nous rendons compte que, bien souvent, ce qu'ils attendent de nous ce n’est pas d'abord des actions mais de bonnes pensées, des intentions bienveillantes, de porter sur eux un regard d'amour. C'est ce qui manque le plus dans notre monde. C'est ce dont ont soif tant d'enfants mal aimés, tant d'adolescents incompris, tant de jeunes adultes déboussolés. 

    « Ma douleur, ma maîtresse », dans le sens (négatif) de quelqu'un qui me domine, bien sûr, plus que je ne le voudrais, mais aussi dans le sens de la maîtresse qui m'enseigne la sagesse, qui m'aide à grandir… 

    Or, être heureux, ce n'est pas autre chose que la conscience d'être sur un chemin qui me mène à mieux comprendre le monde, mieux comprendre ma vie, mieux aimer les autres. "  Jean-Marc Dupuis

     

    J'aime bien la conclusion de cet article...Et vous?


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  • Quelqu'un, voulant débarrasser ses étagères, me donne un livre et je l'accepte d'autant plus volontiers que cet auteur, je l'ai beaucoup lu, à une époque...avec plaisir...et ce livre-là, je ne le connais pas.

    Il s'agit de" L'homme vivant" de Louis Calaferte

     

    En voici un extrait

    "Qu'est-ce que la joie de vivre? 

    Conscience du sens sacré de l'être et de sa durée...

    Abandon à ce qui se manifeste en nous et autour de nous.

    Absence de culpabilité immotivée.

    Recherche d'un constant accord intérieur.

    Compassion pour autrui.

    Sincérité.

    Consentement.

    Clairvoyance.

    Foi dans le dépassement de soi-même.

    La Joie s'oppose à la médiocrité.

    La Joie est générosité.

    La Joie est simplicité.

    Laissez ce qui vous encombre et allez de l'avant.

    Dieu assume la liberté."  Louis Calaferte

     

     


    17 commentaires
  • "Apprendre à trébucher
    Intégrer les faux pas, en faire sa danse.
    Apprendre la marche imparfaite de tous ceux qui ont dans le corps un poids qui se déplace et les entraîne.
    Sans qu'ils n'y puissent rien.

    Et danser avec ça.
    Tous.
    Des semblables
    Qui tentent de rétablir l'équilibre
    A chaque pas
    Entravés, empêtrés dans les vies et les histoires
    Qui s'agrippent, déséquilibrent."

    Jeanne Bénameur, Laver les ombres

     

    Ce texte me plaît...si souvent , je me désole parce que j'ai trébuché, fait une erreur

    comme il serait simple d'accepter ses erreurs, d'en chercher la raison et de continuer à avancer

    comme cela atténuerait les déséquilibres et la peur

    et combien notre joie de vivre et notre énergie s'en trouveraient accrues.


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  • A la demande d'un ami qui cherche des textes pour alimenter  "La chronique du Petit Mandrin"

    et nous inciter à réfléchir à ce que représente pour nous LA LIBERTE, j'ai écrit ceci :

     

    Etre libre,

    c'est vouloir être lucide,

    c'est se libérer du regard de l'autre

    "Carburer au désir de plaire n'est pas très loin de l'esclavage" nous dit Alexandre Jollien

     

    Etre libre,

    c'est savoir aider l'autre gratuitement sans vouloir en tirer avantage, sans vouloir le posséder. Celui qui donne doit savoir se mettre au même niveau que celui qui reçoit.

     

    Etre libre,

    c'est savoir répondre à ses intuitions et à sa voix intérieure, savoir faire des choix en rupture avec les préjugés de son temps

    .

    Etre libre,

    c'est désirer la liberté pour tous

    c'est considérer que chacun de nous est appelé à la vivre et qu'il nous faut donc aider les déshérités et les plus fragiles pour qu'elle leur soit accessible à eux aussi.

     

    Etre libre,

     c'est vouloir devenir qui on est et sortir de l'inachèvement de soi-même.


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