• Il y eut cette rencontre

    inattendue

    émerveillée

     

    Il y eut ses bras qui l'entouraient

     

    Il y eut cette résonance

    entre ses pensées et les siennes

     

    Il y eut cette vibration

     

    ...Puis il y eut la peur

     

    La peur du manque

    du vide qu'il a comblé

    par ses mots

    par son regard

     

    Ce visage d'elle

    qu'il a deviné

    qu'il lui a révélé.

    Elle a peur de le perdre

    aussitôt entrevu.

     

    Avant c'était l'absence

    c'était l'ignorance.

    Maintenant elle sait

    et le vertige l'a saisi.

     

    Doit-elle renoncer

    à ce qui vient à peine de naître?

    Aura-t-elle la force de le faire mûrir?


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  •   Elle parle avec ses amies, elle en arrive à cette conclusion:

    "De toute façon, dans un couple, il y en a toujours un qui domine l'autre."

    Ses amies semblent étonnées, elles ne semblent pas partager cette opinion

    Mais seules leur mine, leur regard indiquent leur désapprobation, elles ne trouvent pas les mots pour exprimer ce qu'elles ressentent, elles cherchent  seulement à comprendre comment leur amie en est arrivée à une opinion si péremptoire.

    Certes, c'est ce qu'elle a vécu elle-même, mais depuis qu'elle vit seule, elle a su suivre ses intuitions et agir selon ses désirs. Elle pense donc qu'il en est de même pour chacun.

    Mais est-ce toujours le même qui domine l'autre?

    Et parfois n'est-ce pas celui qui reste dans l'ombre, celui qui semble ne jamais oser prendre une décision sans avoir consulté son conjoint, parfois n'est-ce pas lui qui domine en douce, l'air de rien?

    Comment distinguer l'apparence de la réalité vraie?

     

     

     


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  • Elle :J'ai dit à X que nous arriverions chez lui vers 4  heures de l'après midi

    Lui : vers 4 heures...oh ! que je n'aime pas ça...cela peut être 4 heures et demi ou 4 heures et quart, ce n'est pas précis.

    Elle savait qu'il allait lui faire cette remarque mais elle a décidé aujourd'hui de dire et de faire les choses comme elle le sentait et non comme son cher et tendre  les aurait faites; aussi  agacée malgré tout par cette réflexion qu'elle prévoyait, elle lui répond:

    -.Je ne suis pas une horloge. Moi, cette expression me convient très bien, car elle me paraît juste...Notre ami étant chez lui toute l'après midi, il lui importe peu que nous arrivions chez lui à 4 heures pile...

    Lui : ( un petit moment après)

    Tout à l'heure, tu m'as répondu méchamment quand tu m'as dit que tu n'étais pas une horloge...Tu es toujours en colère contre moi

    Elle...elle le regarde ahurie...C'est surtout contre elle-même qu'elle est en colère..Pourquoi a-t-elle accepté si longtemps que ce soit lui qui, dans toutes les petites  choses anodines de la vie quotidienne, que ce soit lui qui décide comment elle devait se comporter...ce qu'elle devait faire et ce qu'elle devait dire....

     


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  •    Elle dit :" c'est de la crème de mari à manger à la petite cuillère"

    Il la regarde, interloqué, et se demande comment interpréter ces mots ambigüs...Est-ce compliment, est-ce reproche ?

    Il ne sait et n'ose lui demander...après tout, mieux vaut rester dans le doute, dans le flou...et ne rien changer. après tout, pourquoi se poser des questions?

    Elle voulait lui dire combien elle avait apprécié sa tendre sollicitude, ses petites attentions quotidiennes  tout le temps;de sa longue maladie....

    Mais elle tenait aussi à lui faire entendre que maintenant que les forces lui revenaient, elle désirait retrouver sa liberté pleine et entière et ne pas se laisser déposséder de sa vie.


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  • Hier, un ami nous parle d'un couple qui a fait partie de ses connaissances.

     

    Elle, c'était une maîtresse femme.

    Et lui il filait doux.

    Elle lui disait : Marcel, on s'en va...

    !et marcel s'en allait, tête basse, suivant sa trace.

    Elle lui disait : Marcel , chante...

    Et Marcel chantait...

    Et elle en chantait une autre...

    Il avait plus l'air d'un chien battu que d'un mari....

     

    Parfois, cela lui échappait, et elle disait :

    Quand je serai veuve, je ferai ci, je ferai çà, j'irai dans tel pays...

     

    Mais, un jour,non ce n'était pas prévu, le destin ne lui a pas obéi

    et c'est elle qui mourut d'un cancer foudroyant...

     

    Et lui, trois semaines plus tard, il vivait avec une autre femme...

    Il semblait avoir rajeuni de vingt ans...

    Enfin, il allait vivre, il allait respirer, il ne se laisserait plus manoeuvrer et il pourrait aimer et être aimé,

    du moins je l'espère pour lui...

     

    C'est une histoire vraie...

    Mais quand même, je me demande pourquoi a-t-il accepté si longtemps cet esclavage?

    Lui fallait-il d'abord connaître ce cycle infernal avant d'oser être lui-même?


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