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    Jacques Joseph Tissot est né à Nantes en 1836, son père a un magasin de tissus et sa mère est modistes, d'où sans doute sa fascination pour les étoffes, les tapis, les costumes qu'il représentera toujours avec une jubilation certaine. James, le prénom sous lequel il se fera connaître, n'est pas lié à son histoire avec l'Angleterre : on a découvert qu'à l'âge de onze ans déjà, c'est sous ce nom qu'il avait été inscrit dans un collège.

    Arrivé à Paris à vingt ans, il étudie dans l'atelier de Flandrin et de Lamothe, des disciples d'Ingres qui lui donnent le goût du dessin, il s'intéresse aux Allemands de la fin du Moyen Âge, Cranach, Dürer et Holbein, aux Italiens du Quattrocento, Carpaccio et Bellini, aux préraphaélites anglais. Il voyage en Belgique, en Allemagne, en Suisse et en Italie. Très vite, il expose au Salon, se fait remarquer pour ses œuvres au dessin précis et aux couleurs contrastées. Il entame une belle carrière et devient le peintre d'une élite, celle du Second Empire, avec ses portraits d'hommes, de femmes ou de familles de la bourgeoisie de son temps aux belles toilettes, dont il rend l'univers dans de grandes toiles pleines de détails et d'objets.

    James Tissot, \"On the Thames\", 1876, Angleterre, Wakefield, The Wakefield Permanent Art Collection James Tissot, "On the Thames", 1876, Angleterre, Wakefield, The Wakefield Permanent Art Collection  (Photo © Jerry Hardman-Jones)


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  • Exposition "Joaquín Sorolla, lumières espagnoles" à l'Hôtel de Caumont-Aix-en-Provence

     Je lis la newletter de France Culture hier soir et je découvre ce peintre dont j'ignorais l'existence et ce tableau qui me plaît beaucoup et je partage ma découverte avec vous
     
     

    Découvrez l'exposition "Joaquín Sorolla, lumières espagnoles" du 10 juillet au 1er novembre 2020 à l'Hôtel de Caumont-Aix-en-Provence

       Crédits :

    L'exposition met à l’honneur Joaquín Sorolla (1863-1923), l'un des plus grands noms de la peinture espagnole du XXe siècle avec des représentations les plus marquantes et éclatantes d’une Espagne lumineuse et méditerranéenne, optimiste et moderne.

    Les expositions internationales consacrées à Sorolla ont déjà souligné le rayonnement international du peintre, son succès dans les grands concours artistiques européens, tels que le Salon de Paris ou les expositions de la Sécession à Munich, Vienne et Berlin, tout comme l’importance de ses expositions individuelles dans de grandes villes européennes et nord-américaines. 

    Ses affinités avec les maîtres européens et américains de sa génération, tels que Sargent, Zorn, Degas ou Monet, le placent parmi les artistes les plus importants et influents de son temps.

    Fondée sur le naturalisme, sous l’influence de Bastien-Page, sa peinture est très marquée par la constante référence à Velázquez, que Sorolla considère comme son grand maître. Cet apprentissage est enrichi par un coup de pinceau libre et lumineux, proche de l’impressionnisme, et par une interprétation de la lumière et de la couleur incroyablement vitaliste et novatrice. 

    Ses compositions magistrales, informées par les nouvelles possibilités de cadrage de la photographie, ainsi que par l’influence de l’estampe japonaise, nous captivent par leur spontanéité, leur immédiateté et leur modernité.

    L’exposition de l'Hôtel de Caumont s’appuie sur plusieurs recherches afin d’aborder la manière dont Sorolla a construit son œuvre, s’attachant à trois questions fondamentales : le processus créatif de l’artiste, les sources des principaux sujets de son œuvre et l’évolution de ces sujets au sein de sa production.

    Aux côtés d’œuvres ambitieuses de grand formats, sont exposés de petits dessins et esquisses à l’huile, qui éclairent d'une lumière nouvelle sa conception de l'art, dont le trait principal est la luminosité et la spontanéité. Essentielles dans son processus de travail, ces esquisses de petits formats lui permettent de cerner les sujets qu’il explore, de tester des compositions ou des combinaisons de  couleurs.

    L'exposition est aussi l'occasion de faire connaître, à travers l’abondante correspondance de l’artiste et quelques photographies de lui-même et de son entourage, le caractère infatigable, quasi obsessionnel de son travail, et permet d’analyser la manière dont Sorolla a élaboré son style le plus personnel.


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  •  Chardin est incontestablement le Grand maitre de la Nature morte, un genre considéré comme mineur à son époque et qu'il parviendra à pousser à sa perfection.

    Il n'inventa pas de nouveaux sujets mais la vérité dans la peinture.

    . Attaché à son métier de peintre, il travaillait dans son atelier dans un calme absolu, prenant le temps de percer l'essence même des objets. Tout au long de sa carrière, Chardin s'appliquera à étudier la nature. Il a une observation scrupuleuse de la réalité

     

     basket of peaches ( 1768)...Ces pêches m'ont l'air bien savoureuses...

    Basket of Peaches, 1768 - Jean Siméon Chardin


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    La pêche au printemps -Pont de Clichy-  Van Gogh

    Je' découvre ce tableau.

    et je le trouve très apaisant.

    Heureusement que le printemps est là


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  • En souvenir de Lady Marianne toujours présente dans nos coeurs

     

     

     

     

     

     

     
     

     

    1819. Le peintre espagnol Goya vient d’acquérir une jolie maison de campagne, non loin de Madrid. Le voilà qui s’attaque à la décoration. Et, dans ce domaine, il a des goûts un peu particuliers…

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    La Quinta del Sordo (Domaine du Sourd), vers 1900, photographie, photo : Manuel Asenjo
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    En effet, pour orner ses murs, Goya ne choisit pas vraiment de peindre des sujets guillerets. Il faut dire que l’artiste n’est pas au mieux de sa forme. Âgé de 73 ans, il sort à peine d’une longue maladie qui le laisse affaibli et déprimé. Goya n’a vraiment plus le cœur à la fête !

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    Francisco de Goya, Autoportrait, 1815, huile sur toile, 45 x 35 cm, Musée du Prado, Madrid
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    À même le plâtre, il peint donc une série d’œuvres aux couleurs sombres et terreuses, qui leur valent aujourd’hui le surnom de “peintures noires“.

    L’une des rares couleurs vives est le rouge du sang que Goya peint dans l’une des œuvres : on y découvre le dieu antique Saturne… dévorant l’un de ses enfants.

    Quelle drôle d’idée ! Selon le mythe, Saturne y voit un moyen plutôt expéditif de ne pas être détrôné par sa descendance. Et Goya immortalise ce repas macabre directement sur les murs de sa salle à manger !

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    Francisco de Goya, Saturne dévorant un de ses fils, vers 1819-1823, huile sur plâtre transposée sur toile, 146 × 83 cm, Musée du Prado, Madrid
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    Le reste de la décoration de la salle est tout aussi propre à couper l’appétit : un autre pan de mur représente le personnage biblique de Judith, qui s’apprête à décapiter son ennemi Holopherne après un banquet.

    Bref, voilà une salle à manger qui pourrait en rebuter plus d’un… Mais que les estomacs les plus sensibles se rassurent : il est aujourd'hui impossible de dîner dans cette pièce au décor peu ragoûtant.
    La maison de Goya a depuis été détruite.

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    Francisco de Goya, Judith et Holopherne, vers 1820-1823, huile sur plâtre transposée sur toile, 143 x 81 cm, Musée du Prado, Madrid
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    Heureusement, les peintures noires ont été détachées des murs et sauvées. On peut désormais les admirer dans les salles du musée du Prado. En revanche, plus question de casser la croûte devant !

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    Francisco de Goya, Le Sabbat des sorcières, vers 1819-1823, huile sur plâtre transposée sur toile, 140 × 438 cm, Musée du Prado, Madrid
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      Ce n'est évidemment pas ce genre de tableaux que j'aurai envie d'exposer dans ma maison mais peut-être, pour lui, était-ce une façon de s'alléger, de se délivrer de tout ce qui l'encombrait , à l'intérieur de lui, sans pour autant le renier.
    La prochaine fois, je choisirai une peinture plus revitalisante et joyeuse...



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