•                                                                             

                                                                                                          

                                                                                                         
                                                                                                                "   Plus je vis, plus j'apprends
                                                                                                                     Plus je gis, moins je sais
                                                                                                                     A chaque page que je tourne,
                                                                                                                     j'ai maintenant le choix.
                                                                                                                    Tous les chemins me disent d'aller plus loin;
                                                                                                                    Qu'y a-t-il de mal à vouloir toujours plus de soi?
                                                                                                                    Pourquoi se contenter d'un petit bout de ciel?"
     
                                                                                                                       Barbara Streisand

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  • Hier je reçois ce mail et, hélas, ce n'est pas le premier...Jusques à quand devrons-nous avoir honte de de notre pays et que pouvons-nous faire?
    "Chasse à l’enfant, pas de trêve estivale

    Sans-papiers . Les histoires se répètent. Des mineurs sont enfermés dans des centres de rétention. Pour eux, les interprétations du droit divergent.

    " C’est la meute des honnêtes gens qui fait la chasse à l’enfant. " Ces quelques mots de Prévert, qui réagissait au sort fait aux mineurs du bagne de Belle-Île-en-Mer en 1934, résonnent étrangement. Aujourd’hui, les nouveaux bagnards sont enfants de sans-papiers. Ils ont un an et demi, trois ans, huit ans et sont enfermés avec leurs parents dans des centres de rétention administrative (CRA). Ou séparés d’eux. Ainsi, Godge, Guriezm et Halil, trois frères et soeurs turcs d’origine kurde, admis respectivement en classe de première, troisième et CM1 à la rentrée prochaine, sont retenus au CRA de Metz depuis le 27 juillet dernier. Les deux plus jeunes " ont passé plus de la moitié de leur vie en France et y ont fait pratiquement toutes leurs études ", selon le Réseau Éducation sans frontières. Pendant leur arrestation, leur maman, cardiaque, a fait un malaise. Mais après un court passage à l’hôpital, elle a été ramenée à la prison pour étrangers. De quoi ajouter du traumatisme au traumatisme des trois mineurs.vivre en famille est un droit

    D’un bout à l’autre de la France, les juges des libertés et de la détention ont des interprétations divergentes des droits de l’enfant. Le 29 juillet, deux jeunes Kosovars, dont l’un à la santé fragile, arrivent au CRA de Lyon-Saint Exupéry avant d’être traduits devant le juge. Celui-ci a " estimé, s’appuyant sur la convention internationale des droits de l’enfant, que l’enfermement des enfants est une pratique dégradante. La famille a été libérée ", salue RESF, avant de rappeler que le " droit de vivre en famille et, pour les enfants, le droit de vivre avec ses parents, est un droit fondamental prévu dans le préambule de la Constitution française de 1946 et inscrit dans de nombreux textes internationaux ".passer l’été en prison

    Dans les Alpes-Maritimes pourtant, la justice ne l’entend pas de la même oreille. Ainsi, Véta, cinq ans, a été arrêtée avec ses parents le 28 juillet dernier à 7 heures du matin, à Cannes. Le juge des libertés du Canet maintient la famille Santos, en France depuis neuf ans, en rétention au motif que " les conditions n’étaient pas remplies pour une assignation à résidence et que rien ne s’opposait du point de vue du droit, à la rétention d’un enfant. ". La cour d’appel a confirmé cette décision. Fanny, de RESF 13, a pu rendre visite à la famille : " Ils sont très choqués. Avec leur fille, ils doivent, dit-elle, passer par des stratagèmes pour ne pas laisser transparaître leur tristesse. Ils lui disent qu’ils ne sont pas en prison mais dans une "maison de la police". Véta ne comprend pas pourquoi elle ne peut pas voir son père comme elle veut, pourquoi on lui dit que c’est impossible d’aller à la plage. " À la fin de l’audience, se tournant vers sa mère " tétanisée ", Véta a lâché : " On est perdus. " Du haut de ses cinq ans.""Lina Sankari


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  •   Les relations humaines m'ont  toujours beaucoup questionné par leur complexité . Finalement, en schématisant un peu,, on est soit la victime, soit le bourreau, soit le spectateur soit le simple.
    VICTIME
    Oh !  la rage d'être impuissant !
    Et quand la victime sort de son trou, qu'elle prenne garde à ne pas devenir bourreau tant est grand le besoin de revanche surtout si l'on n'en est pas conscient.
    BOURREAU
    La position du plus fort n'est pas enviable.
    Il doit toujours se battre pour la conserver, agresser l'autre le premier pour garder l'avantage.
    Apparemment, il triomphe même s'il tremble au fond de lui.
    SPECTATEUR
    Il a retiré son épingle du jeu , il regarde... tantôt se projetant daans la victime, tantôt dans le bourreau,...Mais lui où est-il ? Eternel absent.
    Le SIMPLE
    Il accorde à chacun une place égale à celle qu'il s'accorde à lui-même sans que l'autre ait besoin de la revendiquer et il peut établir avec lui un échange réciproque : recevant ce que l'autre lui donne et donnant lui-même de sa personne . Les conflits existent parfois et sont affrontés sans drame comme étant la vie tout autant que l'harmonie...Il est un temps pour l'un et l'autre et c'est dans ce va et vient continuel que la vie se déroule avec des poussées parfois douloureuses mais sans heurt destructeur.

      Longtemps, j'ai cru qu'en prenant le parti de la victime, j'étais à coup sûr du côté le plus juste..A présent, je crois que le bourreau lui aussi est victime, esclave du besoin de toujours prouver son pouvoir sous peine de ne plus exister...et je sais que parfois la victime devient bourreau à son tour...
    Et longue est la marche vers plus de justice et d'amour...Mais c'est pour ça que nous sommes là.

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  •   Elle travaillait tard ce samedi premier août, jour de ses 37 ans, et pensait que ce serait une petite fête tranquille, en tête à tête...Nous, nous étions arrivées avant elle et nous avions garé les voitures un peu plus loin pour que la surprise soit totale...Et c'est par la porte de derrière que nous sommes rentrés avec des cadeaux très originaux : pensez donc ! Comme elle est très frileuse et qu'elle hésite souvent à se plonger dans l'eau...nous lui avons offert un maillot de bain avec fourrure, avec gants, écharpe et bonnet assortis...Imaginez les fous rire !
      Et, bien sûr, nous avions apporté le repas,car à l'heure tardive où elle rentrait, elle ne pouvait pas avoir préparé ..De toute façon, elle n'aurait pas prévu pour près de dix personnes...
      La surprise n'a pas été tout à fait totale car, en rentrant  et en voyant la tête de son mari, elle a aussitôt deviné que quelque chose se préparait...Il nous avait bien avertis d'ailleurs: "elle lit en moi à livre ouvert, elle devine tout ce qui se passe dans ma tête, je ne peux rien lui cacher"...Il y a entre eux une réelle entente : leurs regards, leurs gestes, leurs paroles...tout est tendre et harmonieux...Et comme cela est bon!
      Le lendemain, autre anniversaire surprise, d'un tout autre style...puisque c'est la famille qui a préparé la fête et pour que celle dont on fêtait les 50 ans ne se doute de rien, ses frères et soeurs lui ont dit qu'on préparait l'inauguration du grand hangar  construit cette année...Nous sommes invités à l'apéritif mais il y a beaucoup de monde aussi pour le repas et cela fait plusieurs jours qu'ils sont tous dans les préparatifs...Et comme nous le dit une jeune belle soeur:"je suis contente que la fête soit enfin là" et que cesse cette effervescence..Il y a une atmosphère bon enfant très agréable;.C'est une occasion de rencontrer des gens que l'on voit très peu ou même que l'on ne connaissait pas ...
      Et dire qu'il y a des gens qui n'aiment pas fêter les anniversaires ! Quel dommage !

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  • Hier, c'était fête au village..Nos voisins se mariaient... Et qu'ils soient   plus près de la retraite que du début de la vie n'en était que plus touchant..A tout âge, on peut tourner  la page et  commencer une nouvelle vie..Lui était veuf et sa première union avait été difficile.
    .Il y avait beaucoup de petits enfants..Si j'avais eu un appareil photo, j'aurais pris quatre landaus alignés..Non, non, le village ne se dépeuple pas...Il y avait aussi deux petites jumelles, encore château branlant et avec des couches mais revêtues d'une robe longue, d'une robe de fête : elles étaient vraiment très drôles...Un peu plus loin quelques grands de quatre ou cinq ans ont trouvé une plaque de fer et s'amusent à sauter dessus...La vie est là

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