• Enfin, je peux vous rejoindre.

    Je suis dans une chambre d'hôpital depuis dimanche.

    J'ai une infection pulmonaire  qui me gênait beaucoup pour respirer..

    Même branchée sur l'oxygène,  j'étais  essoufflée...

    Cela va mieux maintenant, l'antibiotique  se révèle efficace  .

    Et j'espère bien rentrer chez moi dans peu de jours  . ..               

    J'ai mon ordinateur depuis deux jours

    Si je l'avais eu avant, je n'aurais pas pu m'en servir, j'étais beaucoup trop fatiguée...

    Maintenant je peux lire, écrire, faire de courtes promenades dans le couloir....

    Je retrouve goût à la nourriture...J'ai quelques visites: enfants , voisins , amis

     quelques appels téléphoniques...Cela aide à garder le moral, c'est aussi important que les médicaments.

    Je peux regarder le ciel et les arbres par la fenêtre...et rêver aux jours meilleurs qui vont arriver....


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  •    J'ai lu ce livre et je suis époustouflée par l'énergie colossale de cette femme,

    par sa faculté d'adaptation...par la force de son amour..;

      Leur vie à tous les deux est un miracle permanent.

      Elle a vécu mille vies.

    Elle a été chercheuse d'or dans les déserts du Nevada,

    elle a défriché des jungles dans les mers du Sud ,

    elle fut l'une des premières femmes peintres  du Paris des impressionistes;

    Un jour du printemps 1876, dans une auberge des bords du Loing, elle fait la connaissance d'un jeune intellectuel écossais.

    Il a 11 ans de moins qu'elle.

    Il souffre des poumons et l'on craint pour sa vie.

    Entre ces deux êtres que tout sépare :

    elle est américaine, mariée, mère de trois enfants,

    Il est le fils unique d'austères bourgeois,

    l'amour explose plus fort que tous les interdits, plus fort que la maladie et la mort.

    Et  cet amour va faire de lui l'un des écrivains les plus célèbres de son temps:

    l'auteur de "L'île au trésor" et "Le cas étrange du Docteur jekill et Mister Hyde" .


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  • Je vais chez ma kiné.

    Je suis en avance, alors je me promène sur le chemin.

    En face de moi, un homme arrive sur son vélo.

    Il me regarde fixement et, avec un demi sourire, il me dit bonjour.

    Je réponds à son bonjour et il me demande:

    Est-ce moi que vous venez voir?

    Je lui réponds: je ne crois pas

    Vous habitez le quartier? me dit-il encore

    Je lui explique que je vais chez ma kiné et que je suis un peu en avance, alors je me promène.

    Alors, bonne promenade, me dit-il

    Je lui souhaite qu'il en soit de même pour lui

    En voilà un qui n'a pas de peine à entrer en relation, me dis-je

    Je parle de ma rencontre avec ma kiné qui voit tout de suite de qui je veux parler.

    C'est l'un des premiers habitants de ce quartier, il connaît tous les gens qui y habitent

     


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    "Fallait pas attendre qu'il soit trop tard" : à 84 ans, ils se marient après 40 ans de relation à distance

     

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    Les deux amoureux se sont mariés le week-end dernier à Marseille [photo d'illustration].Les deux amoureux se sont mariés le week-end dernier à Marseille [photo d'illustration]. © Getty

     

    Yolande et Gérard, 84 ans, se sont mariés à Marseille le week-end dernier. Les deux octogénaires sont tombés amoureux en juin 1983 mais vivaient leur relation à distance, lui à Paris, elle à Marseille. Ils viennent de "régulariser" leur situation, après 40 ans de vie pas commune, au sens propre.

     

    "On s'est regardé dans les yeux, et notre cœur a battu." Quarante ans après, Yolande se souvient de son coup de foudre pour Gérard, lors d'un voyage au Canada. "Il était tellement amoureux. Il m'a dit 'tu viens à Paris, je te paie l'avion'. Peuchère, j'ai pris l'avion !" se souvient l'ancienne cuisinière, serveuse, couturière et agent de la Carmat. "Il m'attendait avec un gros bouquet de fleurs magnifiques." L'amour fou.

    "Depuis quarante ans, on est ensemble", explique Yolande. "Enfin... On se connait !", rectifie-t-elle. Veufs tous les deux, ils ont toutefois décidé de ne pas s'installer dans la même ville. Lui, originaire du Nord, vivait à Paris. Elle, à Marseille. Ils se retrouvaient pour des week-ends, des vacances et des moments libres. Yolande sait combien Gérard est charmant. Coquette, elle reconnait qu'il ne lui refuse jamais rien. "J'ai toujours su qu'il ne fallait pas l'emprisonner", confesse joliment Gérard.

    Mais après quarante ans de fiançailles à distance donc, les deux tourtereaux ont éprouvé le besoin et l'envie de se retrouver. La vie commune, c'est depuis quelques mois seulement, à Marseille. "Comme tous les ménages, il y a parfois un peu d'énervement, surtout de mon côté. Mais à part ça, ca va très bien", admet Gérard, aussitôt repris par Yolande : "On ne s'énerve pas mon canard, tu es stressé, moi je suis cool !" Il rigole.

    "Ça apporte un peu plus de sérénité et de bonheur"

    Les deux octogénaires ont fini par se marier, le week-end dernier. "J'ai dit quand même, il faudrait régulariser tout ça", explique Yolande. Mais pas question pour ces deux catholiques pratiquants de ne passer que devant monsieur le maire, chose faite en juin dernier. "La mairie c'était quelconque", dit Yolande, qui tenait mordicus au mariage religieux : "C'est très solide, nous sommes unis pour la vie jusqu'à notre mort." "Fallait pas attendre qu'il soit trop tard", ajoute Gérard.

    Samedi dernier - elle dans une très belle robe blanche et lui en costume noir nœud papillon - Yolande et Gérard ont renouvelé leur serment devant un prêtre. "J'étais bien dans une émotion forte", raconte Gérard, encore un peu chamboulé, pendant que derrière lui Yolande précise : "Moi j'étais dans la joie et l'amour !" "Ça apporte un peu plus de sérénité et de bonheur", renchérit Gérard, l'ancien typographe du Figaro. "Nous sommes heureux encore plus qu'avant" s'émeut Yolande.

    Le mariage était prévu pour les 80 ans des deux amoureux, mais le Covid est passé par là et a repoussé le projet. Mais samedi "on a voulu se marier comme des jeunes, faire la fête, avec nos proches". Soixante convives dans leurs âges, des frères, sœurs, nièces, amis, amies. En fin de semaine, ils s'envolent en voyage de noces vers le Monténégro et la Croatie.

     

     

     

     


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    Après un jour gris, un jour de pluie

    arrive le soir et c'est l'accalmie.

    Le ciel plus clair est rose et gris

    et déploie ses charmes indécis.

    Comment ne serions-nous pas séduits?

    Soudain une douceur nous étreint

    et tombent dans l'oubli

    les lourdeurs du jour.

     

    Légère et lumineuse

     je vais

    et j'accueille la nuit

    qui donne sa lueur.


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