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    Je me promenais au bord du Rhône, sur un sentier piétonnier.
    Tout semblait si calme, si serein...Je pensais à cette phrase de Arnaud Desjardins lue le matin même



    "En refusant d’accueillir ce qui ne vous convient pas, vous atrophiez votre existence. En vous cramponnant à ce que vous avez peur de perdre, vous atrophiez votre existence. Respirez ample, vivez ample. Laissez la respiration respirer en vous et laissez la joie vivre en vous.
    Et que votre joie demeure."                 Arnaud Desjardins

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  • Qui suis-je?Comment le savoir?
    Certains qui se jugent coléreux sont capables parfois d'une douceur étonnante.
    Et d'autres qui se croient tolérants manifestent vivement
    leur désarroi
    dès qu'ils surprennent des propos opposés aux leurs.

    Car il y a ce que l'on voudrait être et il y a ce que l'on est
     et peu savent harmoniser ces deux aspects de leur être.
    Parfois, en toute bonne foi,
    ils emmêlent les deux
    et se parent ainsi d'un visage qui n'est pas le leur...
    La clairvoyance leur manque pour réaliser le chemin qui leur reste à parcourir
    pour être en accord avec leurs rêves
    ou avec leur nature profonde.
    Alors qui suis-je?

    Quelqu'un qui cherche assurément
    quelqu'un qui se trompe souvent, c'est évident
    quelqu'un qui va de commencement en commencement
    quelqu'un qui voudrait se lever chaque matin
    en contemplant le jour qui vient
    comme s'il était le premier
    ou comme s'il était le dernier
    et qu'il n'y ait pas un instant à galvauder,
    à éparpiller...
    quelqu'un qui se sent relié à tous les autres
    et telles les mailles d'un filet
    voudrait tenir sa place
    pour que les autres aient aussi la leur.


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  • Je te donne
    tout ce que je n'ai pas
    et que pourtant je désire
    au plus profond de moi.

    Je te le donne de grand coeur:
    des pépites en viendront jusqu'à moi
    et je me trouverai comblée.
    On est riche que de ce qu'on donne...
    Chacun le sait.

    Je te donne un baiser
    je te donne mon coeur
    je te donne mon temps
    mon attention
    mon énergie.
    Je te donne tout ce qui vibre en moi
    tout ce qui me fait vivre
    mais tout cela ne m'appartient pas.

    Je te donne aussi ce que j'ai:
    un chèque, un livre,un collier,
    une chaise en bois
    mais toutes ces choses que l'on voit
    sont-elles bien à moi?

    Et puis-je dire comme Giono :
    "j'ai ce que j'ai donné"?


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  • "Quand mon frère mourut, on me dit qu'il était parfaitement heureux sur le plan astral, que tout pour lui, était beau et couleur de rose; Mais je me suis dit: "Après tout, un grand ami me manque, je suis très seul, il faut que je le retrouve"; Pensez-vous que ma douleur fût apaisée parce qu'on me disait qu'il était parfaitement heureux de l'autre côté? Je compris que tant qu'il existait une séparation entre les individus, tant que Krisnamurti serait plus important pour moi, comme individu, que les autres, la douleur subsisterait et mon frère me manquerait; Lorsque je fus capable de m'identifier avec tous, et de sentir, non pas seulement d'une manière intellectuelle, mais à travers mon  coeur, qu'il n'existe pas de séparation réelle, je trouvai mon bonheur" Khrisnamurti (bulletin de l'Etoile 6, mars 1931)

    Je suis   étonnée en lisant ces lignes.. et à vous, que vous disent-elles?

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  •   De plus en plus, il se trouve des voix pour faire l'éloge de la faiblesse, pour la voir de façon positive...Ce qui est fragile est précieux...Et notre fragilité, nos handicaps peuvent devenir la source de notre richesse intérieure :
    Homère était aveugle
    Maupassant paranoïaque
    César épileptique
    Roosevelt paralysé par la poliomyélite
    Et le philosophe et poète Joe Bousquet, à 20 ans,  coupé en deux par une balle , vivra le reste de sa vie ,paralysé,sur un lit et pourtant  refusant d'être pris en pitié et bâtissant une oeuvre étonnante ...
     Shakespeare a parlé de"notre existence de verre" et nous avons tous à l'expérimenter...
    L'imperfection et la mort découlent de notre naissance même...
    Il nous faut découvrir une autre façon de vivre avec et pour les plus vulnérables...
    Récemment, René Gardou, anthropologue, a publié un recueil de textes inédits sur ce thème, aus éditions Erès sous le titre de "Au nom de la fragilité"...Professeur d'Université à Lyon, c'est lui qui a organisé, en 2005, avec Julia Kristeva, les premiers états génèraux nationaux du handicap à l'Unesco

    (J'ai pris ces notes , à partir d'un article trouvé dans la revue "La vie"...C'était le numéro de Noël, je crois)

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