• "La vie quotidienne est si terre à terre en apparence, si plate et pourtant elle n'est pas vécue comme comme ça, quelque chose la soulève, mais nous ne savons pas quoi, c'est aux poètes et aux artistes de nous le révéler, de nous montrer ce que nous sommes vraiment et ce que sont la richesse et la poésie réelles de nos vies. en cela les poètes sont les premiers et les plus vrais des réalistes" (Journal 1972-1983)

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  • Retour....mais suis-je  jamais partie ?
    Bien sûr, et j'ai vu de belles choses...arpenté beaucoup de trottoirs de villes  et de musées, vu beaucoup de monde, entendu beaucoup de bruit,fait beaucoup d'autoroute...tant et tant que je ne trouve rien à dire pour le moment...
    Et ce matin, pour laver mon corps et mon  esprit de tous les miasmes de la ville...j'ai pris mes chaussures de marche et, avec trois amis, je suis partie sur les chemins de campagne jusqu'au lieu dit "la grotte de la dame"...C'est en ce lieu que se cachèrent les protestants autrefois...De là-haut, il y a une très belle vue sur la vallée...Il faisait beau et nous avions très envie de nous retrouver et de rire et de marcher ensemble " Ce qui rend les voyages à peu près inutiles, c'est que l'on se déplace  toujours avec soi, avec les mêmes pensées, le même passé, les mêmes ennuis, le même tour d'esprit, les mêmes appréciations sur les choses et les gens. Où que l'on se trouve, on n'est jamais seul.
      Oh ! ne plus s'avoir constamment dans les pattes, ne plus se voir, ne plus s'avoir sur le dos ! Etre un peu seul, vraiment seul, ne fût-ce qu'une seconde. Ne plus être deux à s'empêcher de vivre, ne plus être double. Qu'il n'y ait plus perpétuellement quelqu'un à vous épier, à noter vos mouvements , vos intentions même.
     J'en ai par-dessus la tête de ce monsieur compassé qui sait tout d'avance, qui me dicte mes réponses ; j'en ai assez de ce bonhomme qui occupe la première place, qui ramène tout à lui. Fichu compagnon de route !
      Qui est-il? Et à quel titre parle-t-il en mon nom, avec ma voix? Qui l'autorise à s'exprimer à la première personne ? Je suis las de supporter les humeurs de ce gros cochon qui ne sommeille pas une minute en moi .
      Ne pourrai-je pas m'en débarrasser, m'en vider ? quand j'étais petit, on me purgeait au début de chaque nouvelle saison...A ma connaissance, on ne trouve pas de laxatif pour le cerveau dans le commerce...."
                                       Henri Calet (L'Italie à la paresseuse)

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  • Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits. L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait quoi faire.
    > Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.
    > Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.

    >

    > Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de chacun, il s'est tu. Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu.
    > Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter!

    >

    > La vie va essayer de  t'engloutir de toutes sortes d'ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais... Il ne faut jamais abandonner! Secoues-toi et fonce!

    >

    > Rappelle-toi, les  cinq règles simples! Pour être heureux:

    >  

    > 1.Libère ton coeur de la haine.
    > 2.Libère ton esprit des inquiétudes.
    > 3.Vis simplement.

    > 4.Donne plus.
    > 5.Attends moins.
    > A ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.
    > Merci d'être là...
    > Ce texte m'a été envoyé, je l'ai trouvé si beau, que je n'ai pas pu le garder pour moi et j'ai voulu le partager à mon tour avec vous tous. J'espère que chacun fera pareillement.


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  • Je lis un entretien avec le philosophe Jean-Bertrand Pontalis   et ce qu'il dit correspond  tellement bien  à ce dont je parlais hier
    que je me sens obligé de rapporter ses propos
    "Quand on voit qu'on est complètement pris dans dans le monde de l'autre, dans les fantasmes de l'aut , mais qu'on devient comme un objet , on se dégage. quand on est pris dans le filet de l'autre, on file ! On a besoin de l'autre pour sortir de soi, mais il ne faut pas complètement rompre avec soi. La vie, c'est peut-être ça : une succession d'emprises et de déprises"

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  • Si un jour,
    l'homme ou la femme de ta vie
    te demande de tout sacrifier pour lui :
    tes désirs, tes pensées et ta vie même
    et cela sans que tu en cherches la raison,
    est-ce de l'amour de lui dire oui
    et de se laisser détruire l'âme ravie,
    est-ce de l'amour ou de la déraison ?
    Est-ce de l'amour de l'autoriser
    à te meurtir,
    à te détruire ?
    Est-ce de l'amour ou de la perversion,
    un obcur besoin de flagellation,
    d'auto-destruction
    caché sous le voile du don absolu ?

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