L'art de vivre

Un ami m'interroge à ce sujet

et je ne sais que lui répondre...

Et pour vous, qu'est-ce que cela évoque?

et tout d'abord vivre est-il un art?

Cet après-midi, je vois une affiche informant que des cours de sophrologie

vont bientôt commencer et  elle nous encourage à venir découvrir cet art de vivre.

Est-ce que l'art de vivre peut s'apprendre de quelqu'un d'autre?

N'est-ce pas à chacun de découvrir l'art de vivre qui lui correspond?

J'attends vos réflexions? Merci !

" L'envie d'offrir en partage à des humains qui me ressemblent, au gré de mes

rencontres, des paroles qui m'ont aidé à me lever, des paroles qui me remettent

debout parce que je les ai reçues et qu'elles en ont déjà relevé d'autres.

  Se considérer comme un simple maillon, mais irremplaçable comme tous

les maillons, n'est-ce pas un grand bonheur, somme toute?"

                                         Lytta Basset (Lettres matinales)

Comme j'approuve ces paroles, comme elles expriment bien ce que je ressens !

Se savoir comme un simple maillon nous aide à trouver notre juste place, et là où nous sommes cela

nous incite à faire ce que nous avons à faire du mieux que nous le pouvons...Il y va de notre

bonheur et de notre dignité mais aussi du bonheur et de la dignité des autres qui nous entourent....

puisque nous sommes tous solidaires...

Là où nous sommes, et que ce que nous avons à faire soit  grand ou petit, faisons le  avec coeur

J'écoute , à la radio, une émission sur la sagesse.

Voici ce que j'en retiens.

La sagesse, dit Frédéric Lenoir, devient véritable lorsque , tout en recherchant notre propre bonheur,  nous recherchons tout autant le bonheur des autres.

Il dit encore : Il ya en l'homme des forces de bonté insoupçonnées et inconditionnelles

et la sagesse est de savoir balayer les obstacles qui empêchent ses forces de rayonner.

Très bien , me dis-je , très juste, mais comment balayer les obstacles?

Moi aussi j'ai hésité en rapprochant ces deux mots ( douceur et violence )  dans mon texte précédent : ALLIER lLES CONTRAIRES

et vos commentaires me montrent bien que j'avais raison d'hésiter...

Et pourtant je persiste à penser qu'il y a une part de vérité dans cette alliance de deux contraires qui semblent si fort s'opposer....

Il faut parfois se faire violence pour oser prendre un chemin qui  cependant est peut-être le seul à nous  conduire vers une plus grande douceur...

Il faut parfois faire violence à l'autre, oser lui dire ce que l'on pense vraiment pour que lui ensuite puisse découvrir sa propre vérité...Il y a une douceur guimauve qui n'est en rien de la gentillesse, qui ressemble plutôt à de la lâcheté...Bien sûr, il n'est pas toujours facile de savoir quand il faut se taire et quand il faut parler : se taire quand l'autre n'a pas la capacité d'entendreet parler quand il a assez d'ouverture pour écouter et se faire ensuite sa propre opinion...

Ce sujet mériterait un plus ample développement et des exemples concrets...

Mais ce matin, j'en suis là de mes réflexions.