• " Ne lisez pas comme les enfants lisent

    pour vous amuser,

    ni comme les ambitieux lisent

    pour vous instruire.

    Non. Lisez pour vivre."                     Gustave Flaubert


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    " Un livre, c'est une hospitalité qui est offerte,

    une sorte d'abri que l'on peut emporter avec soi, où l'on peut faire retour,

    un refuge où résonne comme l'écho lointain de la voix qui nous a bercés,

    du corps où nous avons séjourné."

                      Michèle   Petit ( Eloge de la lecture)

     


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  • C'est un petit livre    de Antoine Laurain...

    Je l'ai gagné au loto de l'école et j'ai passé un bon moment à lire  cette histoire pleine de rebonds inattendus et d'originalité

    et elle est racontée avec humour et simplicité.

    Cela commence avec Daniel Mercier qui, un soir, décide d'aller manger dans une brasserie....

    Et voilà que Mitterand arrive  avec deux compères et s'installe  à la table à côté de la sienne...

    Et quand il part, il oublie son chapeau et Daniel  s'en aperçoit un moment après et  s'en empare...

    Et sa vie  va s'en trouver transformée comme si ce chapeau avait le pouvoir de lui permettre d'être enfin lui-même...

    Et ce chapeau qui va voyager sur différentes têtes va aussi provoquer des transformations chez tous ceux qui l'ont porté..

    Ce livre est un moment de bonheur                                                             

     

                                                                                                            Antoine Laurain est l'auteur d' autres romans,

                                                                              ."Ailleurs si j'y suis" Prix Drouot 2007

                                                                               " Fume et tue" 2008

                                                                               "Carrefour des nostalgies"  2009

                                                                      " Le Chapeau de Mitterand" (2012) a été traduit en onze langues

                                                                       " La femme au carnet rouge" 2014

                                                                     "  Rhapsodie hongroise" 2016

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Ce matin , je lisais l'article de Quichottine et c'est un peu pour lui répondre que je vous parle de ce livre que l'on m'a offert à Noël, que j'ai déjà lu et que je relis pour mieux m'en imprégner...Non, ne nous décourageons pas," à chacun de trouver sa voie et sa voix" pour participer au mieux-être du monde

     

    "...L'urgence est de rassembler le plus largement possible pour changer d'ère. A cette fin,la première force est de ne pas se laisser  impressionner par l'état de déchirure du monde; de ne pas  se laisser démotiver par l'impuissance des médias à nous donner à voir autre chose que la gravité de cette déchirure.

    Tout ce qui ne cesse de se déchirer dans  le monde des hommes est ressassé et passé en boucle...

    Ce faisant, les médias eux-mêmes contribuent à aggraver la  situation à cause  de l'effet de sidération terrible de ces images sur les consciences ! Voilà comment en toute inconscience, on fabrique aujourd'hui des générations de gens qui ne croient plus en rien, des découragés d'avance, des cyniques qui, quand ils ont la chance de ne pas faire partie des damnés de la terre, se replient peureusement sur leur petit pré carré de bien-être privé. Quelle misère des uns, quelle irresponsabilité des autres !

    Alors, certes, les médias parlent bien de ci, de là des efforts de retissage du monde. Mais ils le font de façon le plus souvent très réductrices, sans donner aucune idée de l'ampleur du phénomène...Ils se contentent de mettre en avant quelques tisserands exceptionnels, des grands engagés sur le plan social, humanitaire, écologique...On se délecte alors de leur magnifique combat comme d'une pure originalité , et hop, on passe à autre chose ...

    Il se passe bien autre chose dans le monde que des crises , de la violence, des catastrophes et des guerres

    Autre chose qu'une grande déchirure certes gravissime, mais déjà combattue efficacement par une foule croissante de tisserands, bien plus importante que quelques individus en lutte solitaire contre le système..."

    Et il termine son livre en disant :

    " A nous tous maintenant de travailler ensemble à réparer le tissu déchiré du monde."

     

     

     

    Abdennour Bidar est docteur en philosophie;

    Il est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment "Plaidoyer pour la fraternité" et "Lettre ouverte au monde musulman"


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  • Ce  livre, en grande partie autobiographique, nous amène de Paris à la Sibérie, du début jusqu'à la fin du XXe siècle.

                            Il a paru en 1997 et a reçu 3 prix : le prix Goncourt, le prix goncourt des lycéens et le prixMédicis

    .Un petit garçon écoute sa grand-mère Charlotte lui raconter ses souvenirs et ainsi faire le lien entre ces deux pays...C'est une ode magnifique à sa double culture et une quête d'identité.

    J'ai beaucoup aimé l'écriture claire, précise et poétique

     

    Résultat de recherche d'images pour "andrei makine le testament français"Le Testament français (1995)

     

     
         

     En voici quelques extraits :

    " Et puis, ce soir, je compris que ce n'étaient pas les anecdotes qu'il fallait rechercher dans mes lectures.

    Ni des mots joliment disposés sur une page. C'était quelque chose de bien plus profond et, en même temps, debien plus spontané: une pénétrante harmonie du visible qui, une fois révélée par le poète, devenait éternelle. Plus tard, j'apprendrai son nom : le Style. Et je ne pourrai jamais accepter sous ce nom des exercices vains de jongleurs de mots. . Sans savoir la nommer, c'est elle que je poursuivais d'un livre à l'autre."

    "Désormais,nous parlions pour ne rien dire. Nous vîmes s'installer entre nous l'écran de ces mots lisses, de ces reflets sonores du quotidien, de ce liquide verbal dont on se sent obligé, on ne sait pourquoi, de remplir le silence. Avec stupeur, je découvrais que parler était la meilleure façon de taire l'essentiel...."

     

    "L'indicible ! Il était mystérieusement lié, je le comprenais maintenant, à l'essentiel.

    L'essentiel était indicible. Incommunicable. Et tout ce qui, en ce monde, me torturait par sa beauté muette, tout ce qui se passait de la parole, me paraissait essentiel. L'indicible était essentiel."

     

    " La France se confondait pour nous avec sa littérature. Et la vraie littérature était cette magie dont un mot, une strophe, un verset nous transportaient dans un éternel instant de beauté"

     


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