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" Le peintre est à l'ouvrage, il respire la lumière, en évalue le grain ; il respire le silence, s'en imprègne; il songe tout éveillé, il veille à fleur de songe ; il sonde le visible, il caresse l'invisible. Il ne fait rien, il s'applique juste à devenir lui-même rien - un corps de résonance, de réverbération, un passeur de lumière" SYLVIE GERMAIN à propos de Rembrandt
Je lis ces phrases de Sylvie Germain et je me demande...comment peut-on approcher l'invisible,le" caresser"..même si l'on n'est pas peintre..
.Comment être un passeur de lumière dans la vie quotidienne?
Et que veut nous dire la jeune femme du tableau avec ses grands yeux étonnés et sa main sur la poitrine ?
Est-elle elle aussi à la recherche de l'invisible ?
Tous ces portraits sont d'une densité et une présence étonnantes
"J'aime regarder les gens ordinaires, dit Hélène Daumain, les voir vivre.
Je m'intéresse à ceux qu'on ne regarde pas;
Je suis sensible à la solitude et à l'enfermement de la personne, à sa fragilité."
J'ai eu le plaisir de découvrir ses oeuvres à "L'art du Temps" à Cléon d' Andran, il y a quelques années déjà.
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"Ecrire est un acte d'hospitalité...
C'est accueillir quelque chose qui vient du dehors...
et c'est le nourrir avec l'eau de vos songes...
La vie m'a amené à exercer cette étrange activité qu'est l'écriture:
vous avez besoin de vous éloigner des autres pour leur donner
de leurs propres nouvelles."
"Chacun de nous a un château de sable à élever pour la joie des yeux
de quelqu'un d'autre (quelque chose à désemblayer, à creuser) ou
de plusieus autres, juste pour cette joie-là."
Christian Bobin
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http://www.youtube.com/embed/hi-M-bFpDyc
On m'a envoyé cette vidéo que j'ai eu envie de partager avec vous, à mon tour.
Ce matin, tout est paisible.
Le ciel est presque bleu
Et le vent est léger.
Enfants et petits enfants sont là
et on fête deux anniversaires à midi.
Je sors d'une intense fatigue qui a duré plusieurs jours
et j'apprécie le bien-être retrouvé.
Aujourd'hui est une belle journée et je veux la bien vivre.
J'ignore quelles seront les couleurs de demain et ne m'en inquiète pas.
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Sept ans,
c'est l'âge de raison, dit-on.
Je ne sais.
Mais c'est l'âge de mon blog, aujourd'hui même.
Et cela me laisse songeuse.
Sept ans, c'est long quand même.
Et pourtant, il me semble que c'était hier seulement que j'en écrivais le premier article.
Je m'en souviens très bien...Je me sens riche du long compagnonnage de ceux et celles qui me suivent depuis le début
et même de ceux qui sont partis occupés à d'autres tâches et aussi des nouveaux qui viennent depuis peu...
et je continue sur ce chemin malgré les doutes et l'incertitude : sera-t-il long encore ou non ? Comment savoir?
Continuons et semons quelques fleurs tout autour...
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" Tout est signe
correspondance
mouvement
échange entre le ciel intérieur
et le ciel extérieur
L'or est toujours à venir
Dans cette lumière, les choses invisibles deviennent visibles
L'invisible est dans le visible
Mûrir c'est s'offrir
à l'infinité des métamorphoses "
Paracelse
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