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    Nous sommes à Saint Hugues de Chartreuse.Le paysage est magnifique.L'église est d'apparence classique mais ce n'est pas une église ordinaire, c'est aussi un musée d'art sacré.

    Dans les années 50, Jean-Marie Pirot (ou Arcabas de son nom de peintre)un jeune professeur des beaux Arts de Grenoble cherchait une église où il puisse dire son art, il essuie plusieurs refus jusqu'à sa rencontre avec le Père Truffot.Et à 25 ans , il se voit confier cette église par le maire et le curé...Il va passer près de 40 ans de sa vie à la décorer. Ici, on ne contemple pas une oeuvre, on y entre dedans.

    Et c'est impressionnant, joyeux et revitalisant.

     

     

     

     

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    Il y a beaucoup d'anges, il y en a même un en vélo et il a joyeuse et vive  allure assurément.

    Tout l'espace de L'église a été recouvert par les oeuvres de l'artiste : il y en a 111 m'a-t-on dit.

    Mais on peut trouver de ses oeuvres au Japon, au Canada, en Italie, au Mexique

     

     

     

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    http://www.dailymotion.com/video/x65ztg_arcabas_creation

    si vous voulez voir l'artiste dans son atelier à saint Pierre de Chartreuse et l'entendre parler, cliquer sur ce lien

     

     

    Il y a dans sa peinture cette ouverture à la beauté qui permet à tout homme, croyant ou incroyant, de s'y retrouver.

    Le visible et l'invisible sont invités ensemble...Le mélange  du sacré et du profane  provoquent le mouvement qui est la vie

     

     

     

     

     

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    A Saint Hugues, on n'est pas face à une oeuvre, on est dedans.

    Il y a 100 000 visiteurs par an , l'entrée est gratuite

     


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  • "Les talons hauts c'est nouveau, mais à force de voir les femmes sur les affiches, qui dominent le monde à la verticale, je veux essayer. Dominer à mon tour, pourquoi pas, me hisser un peu plus haut, donner à ma démarche une manière, une affectation, une affirmation. J'ai conscience de ce que je gagne mais aussi de ce que je perds. Je capte les regards alertés par le bruit des talons,je comprends ce qu'est ce pouvoir que les femmes peuvent exercer. cela est simple, cela va vite, cela s'emballe. Mais il faut supporter le regard de ceux qui se laissent prendre, accepter que ce regard soit chargé de désir, et projette sur soi un voile électrique, grisant mais perturbant. il faut accepter que son corps devienne un appât, un leurre qui ondule, en même temps qu'il fait naître ne soi un sentiment ambigu, mêlé de satisfaction et de dégoût..."

                                                 Brigitte Giraud (Avoir un corps)

     

    Je lis ce livre avec curiosité tant je me retrouve peu dans les sensations que l'héroïne de ce roman éprouve.

    Je me souviens...quand nous étions enfants, nous habitions dans une vieille maison au troisième étage.

    Et chaque matin, au jour levant , j'entendais le martèlement  des talons de ces dames sur le trottoir et je ne comprenais pas comment elles pouvaient supporter de faire autant de bruit chaque fois qu'elles se déplaçaient.   A cette époque, il y avait beaucoup moins de voitures et donc beaucoup plus de piétons, de personnes qui allaient à leur travail à pied.

    Un peu plus âgée, j'ai bien essayé de faire comme les autres mais je n'ai jamais pu m'habituer

    et, très vite, sans aucun regret, j'ai définitivement renoncé aux talons hauts.

     

     


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  • Je me souviens.

    J'étais au CP.

    Ce jour-là, la maîtresse avait décidé de faire une leçon de dessin

    Et, au tableau, elle avait dessiné une tulipe, tout ce qu'il y a  de plus classique

    et nous devions la reproduire sur notre cahier...

    Il faut dire qu'en classe maternelle, pas une seule fois, on ne nous avait proposé de dessiner...on avait commencé à apprendre les lettres et les chiffres mais pas à dessiner....

    En réalité, reproduire cette tulipe ne devait pas être plus difficile que reproduire une lettre...

    Mais dans ma tête de petite fille de six ans, cela me paraissait inaccessible, totalement impossible et je me mis à sangloter bruyamment...

    La maîtresse vint vers moi et me réprimanda assez gentiment mais me donna l'ordre de faire comme les autres, ce que je fis...J'étais d'une obéissance exemplaire , en ce temps-là...Un moment après, elle revint et, triomphante, elle me dit :" tu vois que tu pouvais la dessiner cette tulipe !

    Je ne dis rien mais, en moi-même, je pensais : elle n'a donc pas vu que ce n'est pas une tulipe que j'ai fait... La maîtresse était contente, sans doute, mais moi je ne l'étais pas, je ne pouvais me satisfaire de ce semblant de tulipe

    Il me semble que, dans ma petite tête d'enfant, je sentais bien que cette tulipe n'était pas vivante et donc que ce n'était pas une vraie fleur même si elle en avait l'apparence.


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    Coup de sonnette!

    Je vais ouvrir.

    Un inconnu se présente, bien habillé, très présentable et commence  à débiter son discours...

    Je comprends au bout de quelques secondes que c'est un simple marchand de tapis...Les affaires vont mal

    et il essaie le porte à porte...Il a de bonnes affaires à prix réduit..sa voiture est là , tout près...si j'ai quelques minutes

    , je peux venir voir..

    Je suis très partagée...J'aurais très envie de lui faire plaisir  mais je n'ai aucune envie d'acheter un tapis...

    Je lui souris et décline son offre...à regret....

    une voisine  arrive fort à propos pour demander un renseignement et il lui laisse la place...et s'en va...J'espère que,

    dans le village, d'autres personnes auront répondu à sa demande...

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Guillevic

    "Ce matin-là,

    J'étais seul dans mon bureau,

    Je travaillais

      Et rien dans les lieux

      Ne paraissait me reconnaître,

      S'intéresser à moi.

     

    Pour tous apparemment

    J'étais l'étranger.

     

    Et tu es entrée, ma bien-aimée

    Et tout a changé.

     

    Et toutes les choses

    Me reconnaissaient , m'adoptaient.

     

    De tout, j'étais l'ami

    Et tous m'embrassaient;

     

    Puisque tu étais  ma bien-aimée,

    Je fus le leur à tous."

                             GUILLEVIC  (27 - 04 - 96)

     


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