•  Ce n'est qu'à 54 ans, en 1989, que W.T.Thompson qui ne s'était jamais intéressé à l'art, eut soudain la vision d'un monde en

    feu et le besoin impérieux de peindre cette vision : " Si je ne le faisais pas , j'exploserais"dit-il

    Désormais, son art brut s'expose aux Etats-Unis comme en Europe.

     

     

     

      Il souffre d'une maladie nerveuse rare depuis 1987 Cette condition a affecté son système moteur entier, provoquant des

    tremblements incontrôlables dans ses épaules, les bras et les jambes.. Il souffre à ce jour et doit utiliser des béquilles de

    soutien - pourtant, en dépit de cela, il procède sans relâche avec sa peinture.

    Il a perdu toute sa richesse, un an après le début de sa maladie. ..Il voit dans cette perte la chance de s'être mis à la

    peinture...  

    William Thomas Thompson, qui n'avait rien à voir avoir avec l'art pendant les cinquante premières années de sa vie, se rend compte

    maintenant que par le moyen de la peinture, les gens du monde entier peuvent être atteints et goûter l'espoir, la beauté et la

    clarté du message de Dieu: directement à partir de l' œil au cœur!
     

    Environ la moitié des travaux dans son œuvre, qui comprend plus de 1000 peintures, traitent de thèmes bibliques. Ses autres

    sujets sont une critique des problèmes sociaux et des inégalités que Thompson reconnaît dans la société occidentale.

     

     Great White Throne

     

     

    partipations en cours

     


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  • William Turner - Autoportrait, 16 ans

    Nommé "peintre de la lumière, il a bouleversé la façon de peindre la nature, en privilégiant ses impressions

      le château de Dolbarden ( 1799)

     

    D'un tempérament rude et robuste, il fut un insatiable voyageur parcourant inlassablement, le plus souvent seul, l'Europe, en particulier l'Italie, la France, l'Allemagne et la Suisse. Partout, à la manière d'un reporter, il dessina ou reproduisit au moyen d'aquarelles, paysages, sites et monuments. Il léguera ainsi à l'Etat britannique, à sa mort, plus de 20 000 oeuvres sur papier !

    S'il fut initialement un grand admirateur des maîtres anciens, en particulier du paysagiste historique Claude Gelée (1600-1682 dit le Lorrain) et de Nicolas Poussin, son oeuvre, d'essence romantique, évoluera vers une représentation picturale nouvelle et audacieuse, pré-impressionniste, dans laquelle il dissout les détails du sujet dans des atmosphères colorées.

     

       San Giorgio Maggiore

    Il effectue un premier voyage  à Venise qui marque un tournant dans son oeuvre : il cherche  moins le réalisme que la vibration de la lumière et laisse voguer son imaginaire

     

     

     

    En 1826, il fait un long voyage en France, il peint de nombreux croquis et aquarelles, ici ce sont des voyageurs embarquant à Calais

     

                                                                

     

     

     


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  •  

                                                                                 Le Tableau du Samedi

     

                                 vv

     

    TERRES D’EXIL

    Entrez dans l’errance, celle qui de terres d’exil mène vers de possibles Terres Promises

    Voilà une œuvre de terre et de bronze qui emprunte mille et un chemins pour dire et redire la solitude, le silence, l’attente, la longue patience de la vie et l’espoir chevillé à l’âme – envers et contre tout

    Une humanité en chemin qui se cherche, s’égare et se trouve parfois dans un fragile tête à tête amoureux

    Pièce après pièce, un langage s’élabore qui dans sa singularité même rejoint l’universelle question du sens de l’existence au-delà des turbulences et tribulations que la vie inflige au quotidien – au-delà des mots et des discours, dire la lutte sans fin contre l’ostensible absurde de la vie et encore et toujours cette inlassable quête de la lumière par delà les ténèbres, l’ineffable alliance de la terre et du ciel, plénitude du cœur et de la chair

    L’œuvre d’un amoureux … d’un fol amour de la vie perpétué à perdre haleine à travers chacune des sculptures, foules ou solitaires, toujours des histoires d’hommes les yeux levés vers un ailleurs, l’espérance en filigrane

    L’œuvre d’un mystique, très certainement, où chacun peut y reconnaître sa propre part d’humanité, où chacun peut y découvrir son infrangible beauté.     D H

     

     

           

     

    Né en 1947 à Dieulefit dans la Drôme.

    Après le théatre, la peinture, le verre soufflé, la poterie, et un temps de vie monastique, il se consacre à la sculpture depuis 1980.

    Récemment nous avons pu voir une exposition de ses oeuvres à  Châteauneuf de Galaure au prieuré de Charrière, lieu

    restauré par la commune , ce qui permet à des expositions et des spectacles d'avoir lieu dans ce beau lieu.

     

    Certaines de ses oeuvres sont exposées en permanence à la galerie "Le Soleil sur la place" à Lyon

     

    Ces figurines en bronze ou en terre cuite ont une présence suggestive très forte et ne peuvent laisser indifférents

    Frank Girard

     

     

    Frank Girard

     


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  • Artiste plasticien et photographe, Bruce Clarke est né à Londres en 1959

    Installé en France, il expose depuis 1989

     Il est à l'origine d'un ensemble de peintures murales "Les hommes debout"

    exposés sur les lieux de mémoire du génocide des tutsis, au Rwanda

     

    Ce sont de grandes peintures allant parfois jusqu'à huit mètres de hauteur

     

    Il fallait, dit Bruce Clarke, réaffirmer la dignité, la droiture, la noblesse des victimes, pour qu"elles soient reconues en tant qu'êtres humains, et non pas réduites à des chiffres dans une statistique

     

     

    Le Tableau du Samedi

     

     

    1994, Rwanda, un génocide se déroule dans l’indifférence générale. Entre avril et juillet, plus d’un million de personnes
    sont exterminées parce que leur carte d’identité ou leur faciès les désignaient comme «Tutsi». En moins de cent jours,
    à la machette, à la massue, à coups de fusils, de grenades, noyés ou brûlés vifs, hommes, femmes, enfants, vieillards
    sont tués dans les villes, sur les collines, dans les églises.

    2014, 20 ans plus tard, le plasticien Bruce Clarke et le Collectif pour les Hommes debout rendent hommage aux
    victimes au moyen de peintures d’hommes, de femmes, d’enfants, debout, majestueuses et dignes, plus grandes que
    nature, peintes directement sur les lieux de mémoire au Rwanda, accrochées ou projetées sur des lieux symboliques
    ailleurs dans le monde.

     

    Ces silhouettes, témoins silencieux mais incarnés, redonnent une présence aux disparus tout en symbolisant la
    dignité d’êtres humains confrontés au crime des crimes que représente la négation du droit à la vie de tout un peuple.
    L’objectif est de faire connaître cet épisode historique, souvent perçu comme une tragédie africaine de plus. Affirmer
    la mémoire du génocide des Tutsi c’est rappeler à l’Humanité que, malgré les bonnes résolutions et les discours qui
    ont suivi les génocides des Arméniens et des Juifs, il y eut d’autres génocides au XXe siècle.

     

    Pour lutter contre l’amnésie, durant l’année 2014, Les Hommes debout seront visibles au Rwanda et dans plusieurs
    villes de par le monde, en Suisse, en France, en Belgique, au Luxembourg, au Bénin et au Canada. De nombreuses
    expositions et une performance artistique, le soir du 7 avril, mêlant lumière, mots et musique pour rappeler à chacun
    qu’un génocide est un crime contre l’humanité. Il fait partie de notre histoire. Exposés dans des lieux publics et
    symboliques comme la Place des Nations à Genève, ces personnages deviennent les gardiens de notre mémoire.

     


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  •                                          partipations en cours      

     

                                               

     

                                                

    Œuvre la maison du pendu paul cézanne  La maison du pendu

     

    Né à Aix en 1839, mort à Aix en 1906, Cézanne à toujours été profondément attaché à sa Provence natale.
    "Quand j'étais à Aix, il me semblait que je serais mieux autre part, maintenant que je suis ici, je regrette Aix.
    Quand on est né là-bas, c'est foutu, rien ne vous dit plus".
    Cézanne, en grand observateur de la nature, connaissait parfaitement la géologie de son pays. Les chemins de la campagne aixoise qu'il arpente dès l'adolescence avec Emile Zola, n'ont plus de secret pour lui. Ses pas le conduisent sur les bords de l'Arc, sur la route du Tholonet, au cœur des carrières de Bibémus, sur la colline des Lauves, dans les champs qui entourent le Jas de Bouffan et dans les pinèdes de la colline de Valcros, à proximité des bastides de Bellevue et de Montbriand. Partout la Sainte-Victoire domine le paysage. Il en fera son motif de prédilection : 44 huiles et 43 aquarelles témoignent de son attachement à la montagne.
    Lorsque Cézanne n'est pas à Aix, il vit et travaille à L'Estaque, petit village de pêcheurs sur les bords de la Méditerranée ou à Gardanne où il s'installe avec compagne et enfant entre 1885 et 1886.
    Inlassablement il peint la nature provençale. Ses paysages sacralisés sont aujourd'hui conservés dans les grands musées internationaux ou des collections particulières.

     

      autoportrait

     

     

    portrait.

    Les                                       grandes baigneuses

     

     

     

     

     

     le vase de tulipes

     

    " L'art est une religion. Son but est l'élévation de la pensée."   Cézanne

     

    "Cézanne ne cessait de répéter : il faut travailler, il faut travailler.

    On peut prolonger sa pensée en ajoutant : travailler sur la toile pour travailler en lui-même.

    Pour être plus libre, plus vaste, plus riche, mieux armé, mieux centré. Pour vivre dans une croissante intimité avec lui-même.

    Pour s'approcher davantage de cet absolu continûment et  et douloureusement poursuivi.

    Pour vivre à la pointe de lui-même, et dans une tension extrême, capter et figurer l'infiniment subtil."

                                         Charles Juliet

     

     

    atelier

    Atelier Cézanne
    9 avenue Paul Cézanne
    13090 Aix-en-Provence


    Tous les admirateurs de Cézanne le savent bien c’est ici que l’on ressent avec le plus d’intensité la présence du peintre. En novembre 1901, Cézanne achète à Joseph Bouquier, une petite propriété de campagne entourée de 7000 m2 de terrain agricole, planté d’oliviers et de figuiers, bordé par le canal du Verdon, sur la colline des Lauves. Le chantier achevé après dix mois de travaux, Cézanne écrit à sa nièce, Paule Conil, le 1er septembre 1902 : «  La petite Marie a nettoyé mon atelier qui est terminé et où je m’installe peu à peu ». Il rassemble entre ces murs, avec son matériel de peintre, tous les objets qui lui sont chers et qu’il met en scène dans ses dernières natures mortes. Tous les jours, inlassablement, Cézanne quitte son appartement de la rue Boulegon pour venir travailler dans son grand atelier à la campagne. Il se lève très tôt, va à son atelier en toute saison, de six heures à dix heures et demie, revient prendre son repas à Aix, et repart aussitôt après au « motif » ou paysage jusqu’à cinq heures de l’après-midi. Des dizaines d’œuvres, aujourd’hui conservées dans les grands musées du monde, dont ses dernières « Grandes Baigneuses », ont été peintes dans cet atelier de lumière et de silence. (Vikipédia)

     

     

    J'espère, un jour, pouvoir visiter ce lieu

     

     


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