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Encore une excellente soirée au café-bibliothèque de Chabrillan...
La petite salle était pleine et l'ambiance chaleureuse...Pendant une heure et demie,"les ouates" entre puissance et douceur nous ont enchanté avec des chants du monde : Géorgie, Bulgarie, Italie, Roumanie...et France bien sûr tantôt à 9 voix (Deux hommes et sept femmes), tantôt à deux ou trois....
Les chants étaient entrecoupés de lectures de Nicolas Bouvier...L'ensemble était fort bien mis en scène...Tous chantaient avec un fort grand plaisir et c'était contagieux...Et , pour terminer, celle qui dirige le groupe nous a fait chanter nous aussi et, il faut le reconnaître, la salle a fort bien répondu...Et d'avoir participé un tout petit peu au chant du groupe n'a pu qu'accroître notre plaisir.
Nous sommes repartis pleins de bonheur;
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Hier, j'ai reçu ce mail
""Epidémie de bonheur, encore plus dangereux que le H1N1 ! Une épidémie mondiale est en train de se propager à une allure vertigineuse.
> L’OMB (Organisation Mondiale du Bien-être) prévoit que des milliards
> d'individus seront contaminés dans les dix ans à venir : Voici les symptômes
> de cette terrible maladie :
> 1 - Tendance à se laisser guider par son intuition personnelle plutôt que
> d'agir sous la pression des peurs, idées reçues et conditionnements du passé.
> 2 - Manque total d'intérêt pour juger les autres, se juger soi-même et
> s'intéresser à tout ce qui engendre des conflits.
> 3 - Perte complète de la capacité à se faire du souci (ceci représente l'un
> des symptômes les plus graves)
> 4 - Plaisir constant à apprécier les choses et les êtres tels qu'ils sont, ce
> qui entraîne la disparition de l'habitude de vouloir changer les autres.
> 5 - Désir intense de se transformer soi-même pour gérer positivement ses
> pensées, ses émotions, son corps physique, sa vie matérielle et son
> environnement afin de développer sans cesse ses potentiels de santé, de
> créativité et d'amour.
> 6 - Attaques répétées de sourire, ce sourire qui dit « merci » et donne un
> sentiment d'unité et d'harmonie avec tout ce qui vit.
> 7 - Ouverture sans cesse croissante à l'esprit d'enfance, à la simplicité, au
> rire et à la gaieté.
> 8 - Moments de plus en plus fréquents de communication consciente avec son
> Ame, son Ëtre... ce qui donne un sentiment de plénitude et de bonheur.
> 9 - Plaisir de se comporter en personne qui apporte joie et lumière plutôt
> qu'en critique ou en indifférent
> 10 - Capacité à vivre seul, en couple, en famille et en société dans la
> fluidité et l'égalité, sans jouer ni les victimes, ni les bourreaux, ni les
> sauveurs.
> 11 - Sentiment de se sentir responsable et heureux d'offrir au monde ses rêves
> d'un futur abondant, harmonieux et pacifique.
> 12 - Acceptation totale de sa présence sur terre et volonté de choisir à
> chaque instant, le beau, le bon, le vrai et le vivant.
- Si vous voulez continuer à vivre dans la peur, la dépendance, les conflits, la maladie et le conformisme, évitez tout contact avec des personnes présentant ces symptômes.
- Cette maladie est extrêmement contagieuse ! Si vous présentez déjà des symptômes, sachez que votre état est probablement irréversible. Les traitements médicaux peuvent faire disparaître momentanément quelques symptômes mais ne peuvent s'opposer à la progression inéluctable du mal.
- > Aucun vaccin anti-bonheur n'existe. Comme cette maladie du bonheur provoque une perte de la peur de mourir, qui est l'un des piliers centraux des croyances de la société matérialiste moderne, des troubles sociaux risquent de se produire, tels des grèves de l'esprit belliqueux et du besoin d'avoir raison, rassemblements de gens heureux pour chanter, danser et célébrer la vie, des cercles de partage et de guérison, des crises de fou-rire et des séances de défoulement émotionnel collectif",je n'ai pu résister au plaisir de vous l'envoyer,
>
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Dans le champ
solitaire et royal
un arbre.
Foudroyé
il dresse vers le ciel
une haute branche desséchée.
Au-dessous, une frondaison abondante
réjouit de son ombre
quelques vaches assoupies et béates.
Sur ses branches décharnées
les toiles d'araignée
tissent la toile
d'un navire ailé
qui vogue dans l'air azuré.
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"Il y a des journées fluides, où les choses se suivent, s'enchaînent, où la ville lui ouvre le passage, se laisse faire. Et puis des jours comme celui-ci, chaotiques, harassés, où la ville lui refuse toute évidence, où rien ne lui est épargné;
Ni les embouteillages, ni les déviations , ni les livraisons interminables, ni les difficultés pour se garer; Des jours où la ville est si tendue qu'il lui semble, à chaque carrefour, que quelque chose peut arriver. Quelque chose de grave, d'irréparable" Delphine de Vigan (Les heures souterraines)
Cet auteur,Delphine de Vigan, je vous en ai déjà parlé, à propos de son premier livre "No et moi" dont je garde une impression très vive..
Alors, comme elle fait paraître un nouveau roman, , hier je l'ai acheté..Le soir, j'ai commencé à lire les premières pages..Et je me suis arrêtée à la dernière...
Et comme on arrive à la dernière page sans savoir ce qui va arriver aux deux personnages principaux..Ils se sont rencontrés dans le métro tout à la fin du livre et ils se sont perdus aussitôt de vue..Et j'en suis encore toute navrée, car c'est évident, ils sont faits pour se rencontrer ces deux-là... ce n'est vraiment pas possible qu'ils n'y arrivent pas... alors je me dis qu'il faut que je continue leur histoire, que je ne peux pas les laisser se perdre..pour une fois que je peux agir sur le devenir de ceux que j' aime...
Mais non, ce n'est pas une histoire d'amour, une histoire à l'eau de rose ..C'est bien pour ça d'ailleurs que l'auteur ne termine pas par un happy end...qu'elle laisse le suspense...
Non, c'est une histoire où elle décrit des êtres au bord du précipice comme cela peut arriver à chacun de nous..Et comme elle sait le dire d'une façon simple et fluide..comme elle sait bien trouver les mots pour que l'on soit en totale empathie avec ses personnages !
Encore un petit livre qui nous aide à devenir plus humains, plus solidaires ! Merci Delphine de Vigan
Petite note : aujourd'hui je pars chez ma fille pendant trois jours, je ne sais pas si j'aurai le temps d'aller sur l'ordinateur...peut-être quand les petis enfants dormiront ou quand ils seront à l'école ....
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C'est un poème de Tilk (samedi 5 décembre) où il disait
"avoir besoin de s'engloutir dans l'abîme"
c'est ce poème qui a fait naître ce petit texte
Merci Tilk!
Il fut un temps
où les précipices
m'assaillaient
où ils se précipitaient sur moi
et je devais détourner mon regard
pour ne pas les aimanter
pour ne pas leur permettre de m'engloutir....
Et des précipices j'en découvrais partout
Il me fallait sans cesse détourner les yeux
ou avancer le regard baissé.
A présent la terre s'est aplanie
et les précipices me sourient gentiment
Ils ne m'attaquent plus
Ils ne me font plus peur
Ils ne m'attirent pas non plus.
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