• Je découvre ce texte et je me dis que c'est une bonne suite aux réflexions sur la beauté que j'ai recueillies dans l'article précédent  car si nous agissions tous  ainsi, si nous tentions du moins d'agir ainsi, ce serait une belle façon de créer de la beauté...car la beauté, évidemment, n'est pas uniquement dans un beau tableau, un bel objet, un bel écrit ou une belle musique..elle est aussi dans la vie de tous les jours, dans les liens que nous créons avec les autres...

     

    L'ordre zen des" peacemakers" a été fondé par Bernie Glassman, moine bouddhiste américain qui a écrit "L'art de la paix" chez Albin Michel et moi, j'ai trouvé ce texte dans "Vivre en paix" de Thierry  Janssen dans la collection Marabout à  3euros 55

     

     

    Je prends refuge en l'Unité,

    la nature éveillée de tous les êtres.

     

    Je prends refuge en la diversité,

    l'océan de sagesse et de compassion.

     

    Je prends refuge en l'Harmonie,

    l'interdépendance de toutes les créations.

     

    Je fais le voeu de vivre ma vie

    en m'ouvrant à l'inconnu,renonçant ainsi à toute

    idée préconçue sur moi-même et le monde.

     

    Je fais le voeu de vivre ma vie en portant témoignage

    de la joie et de la souffrance du monde.

     

    Je fais le voeu de vivre ma vie en me guérissant

    moi-même et en guérissant autrui.

     

    N'étant pas séparé de tout ce qui est,

    je fais le voeu de ne pas tuer.

     

    Etant satisfait de ce que j'ai,

    je fais le voeu de ne pas voler.

     

    Abordant toutes les existences avec respect et dignité,

    je fais le voeu de suivre une conduite chaste.

     

    Ecoutant et parlant du fond du coeur,

    je fais le voeu de ne pas mentir;

     

    Cultivant un esprit clair,

    je fais le voeu de ne pas me livrer à l'ignorance.

     

    acceptant sans condition ce que m'offre chaque instant,

    je fais le voeu de ne pas médire d'autrui.

     

    Exprimant ce que je crois être vrai

    sans culpabilité ni blâme, je fais le voeu

    de ne pas me faire valoir

    et de ne pas rabaisser les autres.

     

    Utilisant tous les ingrédients de ma vie,

    je fais le voeu de ne pas être avare.

     

    Transformant la souffrance en sagesse,

    je fais le voeu de ne pas me livrer à la colère.

     

    Je fais le voeu de respecter ma vie

    en l'utilisant comme un instrument de paix.

     

     

     

     


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  • "En même temps que le réenchantement du monde que nous aurons à accomplir, la beauté étant à l'évidence une nourriture immatérielle absolument indispensable à notre évolution vers un humanisme authentique, nous  devons également et impérativement trouver une façon d'habiter la planète et d'y inscrire notre destin d'une manière satisfaisante pour le coeur, l'esprit et l'intelligence. J'entends par beauté celle qui s'épanouit en générosité, équité et respect.

     

    La beauté est de plus en plus évacuée de notre société au profit de la laideur. Il y a une défaillance de l'esprit dans sa capacité à imaginer et à créer la beauté.

     

    Nous espérons que la beauté essentielle dont les enfants sont l'un des témoignages les plus prodigieux ne soit plus pervertie par la laideur du monde.  

     

    La vie n'est une belle aventure que lorsqu'elle est jalonnée de petits et grands défis à surmonter qui entretiennent la vigilance, suscitent la créativité, stimulent l'imagination et, pour tout dire, déclenchent l'enthousiasme, à savoir le divin en nous." 

                                                      Pierre Rabhi (La puissance de la modération)           


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  •  LE TABLEAU DU SAMEDI ET VOS PARTICIPATIONS

     

    Par Chrystel Chabert @Culturebox

    Mis à jour le 04/01/2017 à 11H35, publié le 04/01/2017 à 10H58

    Portraits signés Marcel Dirou

    Portraits signés Marcel Dirou

     

     

    Si cultiver le secret est la marque des grands artistes, alors Marcel Dirou est un immense créateur. Ce Breton, professeur de lettres dans un lycée, a peint 2500 toiles, sans que cette passion, qu’il pratiquait la nuit, soit connue de son entourage. C’est grâce à un collectionneur amateur de peinture que son œuvre a été révélée. Elle est exposée jusqu’au 8 janvier à Saint-Brieuc.

    Singulière histoire que celle de Marcel Dirou. A bien y regarder, elle pourrait faire l’objet d’un film, surtout si la cote de ce peintre amateur continue de grimper comme c’est le cas actuellement.

    Cette soudaine célébrité posthume (Dirou est mort en 2009), on la doit à Hervé Le Roch, un amateur de peinture qui a découvert les tableaux de Marcel Dirou dans une vente aux enchères à Saint-Brieuc. Depuis, il a acquis la plupart des toiles et organisé plusieurs expositions.

    La dernière en date est proposée à la maison de l’Agglomération de Saint-Brieuc jusqu’au 8 janvier où 350 œuvres du peintre sont à découvrir.

    Reportage : France 3 Bretagne  J. Armand / M. Tregouet / G. Hamon


    .Une enfance sans père
    Marcel Dirou est né à Carantec dans le Finistère en 1942. Son père, Jean-Louis, fournissait des faux papiers aux résistants ou aux aviateurs anglais. Dénoncé, il est arrêté en 1944 avant de mourir en déportation, à Mauthausen, un an plus tard.
    Fils unique, Marcel Dirou fut donc élevé par sa mère et deux de ses tantes. D’abord professeur de lettres en Tunisie, il fit ensuite toute sa carrière au lycée Henri-Avril de Lamballe. Ses premiers dessins remontent à 1969, quand il est encore en Tunisie. Célibataire, sans enfant (mais très apprécié semble t-il de ses élèves), Marcel Dirou peignait la nuit et visiblement, personne n’était au courant de ses activités artistiques. "Quand les gens  demandaient à la mère de Marcel Dirou où était son fils, elle répondait toujours qu'il était en haut en train de lire ou d'écouter la radio", raconte Hervé Le Roch.

    Marcel Dirou Expo Saint-Brieuc © France 3 Culturebox (capture vidéo

    Aucune toile exposée de son vivant

    C’est sans avoir exposé ni vendu une seule toile que cet homme meurt en 2009, laissant derrière lui 2500 œuvres aux techniques les plus diverses (huiles, pastels, encres, fusains...) 2400 ont été rachetées par Hervé le Roch qui veut aujourd'hui faire reconnaître le talent de Marcel Dirou.
     

    Expo Marcel Dirou © France 3 Culturebox

     

    J'ai lu cet article avec beaucoup de surprise...Qu'il ait pu s'adonner à sa passion sans que jamais son entourage ne le sache est stupéfiant...Qu'il ait pu être un bon professeur soucieux de bien transmettre à ses élèves ce qu'il avait à leur enseigner...et cependant n'avoir aucune vie sociale en dehors du collège où il enseignait...est aussi très étonnant...

     

     


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  • Je bâtis peu à peu une maison de mots


    et cela me rassure,

     

    me fait accepter

     

    avec moins de frayeur

     

    mon intense fragilité...

     

    Peu importe la valeur objective de ces mots,

     

    ils peuvent paraître pur néant pour certains,

     

    mais pour moi,

     

    ils sont essentiels,

     

    preuve que je suis là...

     

     

    J'ai besoin de ces traces pour croire en moi,

     

    pour acquérir un peu d'épaisseur,

     

    pour découvrir mon chemin intérieur

     

    et, à petits pas et à grands pas, qu'importe

     

    m'acheminer vers ma demeure.


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  • Par un mail m'est arrivé ce poème

    et j'ai envie de le partager avec vous

     

     

     Danser la vie 

    Cette vie,

    La porter

    Enceinte de mille rus

    Orages turbulents

    Ecume des marées.

      

    Cette vie

    La brûler jusqu’à l’incandescence,

    Feu sacré

    Au temps des premiers hommes.

     

    La vie,

    La danser  à corps perdu

    La hurler  jusqu’à la démence,

    Au creux des nuits ravinées,

    Espoirs   vermoulus,

    Amours en charpie.

     

    Cette vie,

    La risquer,

    Fracasser les cages

    Briser les carcans,

    Les gestes étriqués

    Fouetter ses chimères

    Aux crinières du vent.

     

    Accorder son pas  aux mondes traversés

    Offrir son visage

    A la rose des vents.

     

    Dans le concert universel

    Hisser sa voix au dessus du chaos,

    Trouver souffle, mots

    Force  et sève.

     

    Par la grâce du seul amour,

    Quand le lotus s’offre  au soleil,

    Prendre son élan

    Et par-dessus les toits

    Jusqu’au plus haut vertige

    Frôler la couleur  bleu.

     

    La vie,  

    Porter haut son écho

    Au big bang du monde.

     

     Mich’ Elle  Grenier 

    http://www.poémienne.fr/

                                                                                 la danse

                                                                                   de Matisse              


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