"Je suis triste de savoir que même les anges peuvent avoir du plomb dans l'aile,je croyais que cela nous était réservé à nous pauvres humains..A la fin du texte,j'étais un peu plombée moi aussi,j'ai dû secouer mes ailes très fort pour faire tomber le plomb et suis partie à tire d'ailes dans le ciel..Hélas,je ne suis ni ange ni oiseau et j'ai les deux pieds collés à la terre..Malgré tout,un jour,j'espère,plus de plomb,plus d'enfer,un jour je volerai "

 

J'ai relevé ce texte, il y a quelque temps...cette image d'anges qui avaient du plomb dans l'aile m'avait semblé très juste, je me sens assez souvent comme ça...mais j'ai oublié de noter le nom de l'auteur et de l'ouvrage dont il est issu..et j'ai beau chercher, je ne le retrouve pas...alors j'ai pensé, sait-on jamais, que quelque lecteur qui passerait par ici le reconnaîtrait et saurait nous le dire...en tout cas, même si l'on ne connaît pas le nom de l'auteur, cela ne nous empêche pas de savourer ces mots et d'imaginer, de laisser vagabonder notre esprit...Bon dimanche à vous tous !

 

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  "Il m'a tendu la main et je l'ai aussitôt percé à jour.

Ses  paroles ciselées mentaient, la masque brillant qu'il portait en guise de visage mentait. Mais sa main ne mentait pas : elle était froide , amorphe, froide et inerte comme un gros ver agonisant"

                                                        

                                                              Imre Kertesz (Journal de Galère page 60) Actes Sud

 

Comme j'aimerais savoir faire un portrait aussi percutant  en si peu de mots ?

 

Je dis, j'écris et je veux le vivre :

     Chaque jour je rechercherai l'insolite,

           je guetterai l'inattendu

                 et je l'accueillerai.

 

Je dis, j'écris et je veux le vivre :

Ma vie, je désire qu'elle soit

un cantique de joie

et d'émerveillement.

 

Je dis, j'écris

"un parler simple et naïf

tel sur le papier qu'à la bouche"

ainsi que le dit Montaigne.

 

Je dis, j'écris et je veux le vivre :

l'extraordinaire de la vie,

l'extraordinaire des rencontres.

 

Je dis, j'écris et je veux le vivre :

chaque moment de la vie

est plein de sens

et de sacré.

 

Je dis, j'écris et je veux le vivre :

la souffrance est là

pour qu'on la transforme en joie.

 

 

"On peut proposer à l'homme l'état d'enfance comme un idéal         

à condition que ce ne soit pas par défaut mais par suréminence,    

non parce qu'on ne peut parvenir à l'état adulte mais, au contraire, parce qu'on a réaisé toutes les possibilités de cet état"

                                              Raymond Queneau (Odile)

 

Je chanterai

la joie

que ta seule présence

fait naître en moi.

 

Je chanterai

le soleil énorme

qui irradie en moi

quand tu n'es pas là

simplement parce que

je pense à toi.

 

Je chanterai

la douleur

 qui m'envahit

quand je ne suis plus reliée à toi.

 

Je chanterai

les sourires joyeux

qui naissent dans tes yeux.

Je chanterai

pour alléger ta peine .

 

 

Je chanterai

encore et toujours.

 

Je parlerai de toi

pour que ton absence

devienne présence.

 

Je parlerai de toi

pour briser

le silence.

 

Je parlerai de toi

pour parler vrai .

 

Je parlerai

de toi

parce que tu es là

mon invisible.