• Le ciel était d'un bleu si serein
    qu'on le croyait ainsi pour toujours.
    Soudain,un amas de nuages...
    Le ciel est à l'orage
    et pleure à gros sanglots.
    Il n'y a plus de place
    pour la plus petite lueur d'espoir.
    Mais quand même garder courage,
    ne pas s'abandonner au désespoir....
    s'abandonner à la Vie seulement
    à la Vie qui en trésors enfouis
    surabonde...

    Il suffit d'être disponible
    et de savoir les accueillir
    à temps voulu.

    le lendemain le ciel a cessé de menacer
    et brille d'une lueur incertaine
    entre rire et pleurs.

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  • Le 27 octobre, je vous parlais de cette jeune fille (Nanette Alanhi-Bangofa)  expulsée alors qu'elle se rendait au lycée .Elle s'est  retrouvée avec deux euros en poche dans son pays d'origine..Heureusement, une cousine très démunie l'a cendant recueillie..Heureusement,un comité de soutien s'est constitué.. qui lui a envoyé un peu d'argent pour qu'elle puisse s'acheter un matelas et quelques vivres..Actuellement, elle essaie de collecter les documents qui lui sont nécessaires pour obtenir un visa et revenir continuer ses études

    Une association "Un visa pour Nanette" a été créeé..Pour en savoir plus, vous pouvez consulter son site
    www.nanette-siegfried.org

    En s'intéressant à elle, c'est aussi à vous que vous vous intéressez, à ce trésor d'humanité qui est en vous et qu'il serait si triste de laisser périr.

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  • Mon petit fils vient d'avoir neuf ans et je lui ai promis un repas au restaurant.
    Il sait très exactement où il veut aller...Son frère lui a parlé d'un endroit où il avait mangé un délicieux vacherin au caramel salé...Et c'est de cela qu'il a envie...Il s'inquiète: sais-tu où il se trouve..Je le rassure.

    Et nous voilà installés..Il consulte le menu avec beaucoup d'attention, choisit un gratin  de pommes de terre avec un carré d'agneau...Et puis bien sûr le dessert convoité....Je choisis le même que lui car il a l'air de tellement se régaler avant même de l'avoir goûté que je ne doute pas un instant que ce soit le meilleur parmi les meilleurs..Et c'est vrai: nous nous délectons...Et chose inattendue, juste avant notre départ, la patronne vient lui offrir gracieusement une sucette..Il est royalement heureux ..et moi avec lui.
    Il faut des circonstances inhabituelles pour se découvrir autrement  : il est resté plus d'une  heure à table sans manifester la moindre impatience, lui qui, à la maison, ne tient pas en place...Il a observé tout ce qu'il y avait dans le restaurant avec attention et fait quelques réflexions très pertinentes...J'aurai dû lui demander s'il avait grandi  et comment il s'était  senti pendant ce repas car moi, j'ai vraiment eu l'impression  d'être avec un petit jeune homme et pas vraiment avec un enfant ..


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  • "Quand je pense à ma mort,
    je voudrais la chanter
    plutôt comme une pomme,
    plutôt comme des trombes d'eau
    comme la corniche qui à
    l'automne se perd dans les feuilles,
    comme le vent qui joue de ces notes éparses.
    Que j'entende à ma dernière heure
    résonner une suave musique
    arrosant le jardin
    sur des ailes de colombe,
    bain bleuâtre
    plein de nostalgie
    au sein duquel,
    je mourrai d'une mort claire et transparente"
    IVA BLATNY


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  •  Aujourd'hui, c'est la Toussaint..Je ne comprends pas pourquoi l'Eglise a séparé le jour des morts de la Toussaint et je trouve le bon sens  populaire très sage d'avoir confondu les deux..
    .Les uns et les autres sont des disparus..
    Les saints sont célèbres, on parle d'eux des centaines d'années après. Leur nom est sur le calendrier, on écrit leurs biographies..
    .Les autres, les simples morts, nos morts sont anonymes...Et il appartient à ceux qui les ont aimés de garder leurs traces vivantes aussi longtemps qu'ils seront  eux-mêmes  sur cette terre
     Pour quelques jours, les cimetières deviennent des lieux de vie, des lieux où les fleurs étalent leur beauté...Dommage qu'ils n'en soient pas ainsi toute l'année...J'aime ces minuscules jardins aux couleurs chatoyantes...Et s'il en est quelques uns abandonnés, il se trouve parfois un voisin  pour lui donner meilleure mine
    Bien sûr, on peut honorer et penser à nos disparus autrement..Christian Bobin raconte dans "La Plus que vive" que après la mort de son amie, il achetait chaque semaine deux bouquets en pensant à elle et il les disposait dans son propre logis...A chacun de trouver comment il va garder vivantes en lui et autour de lui  les traces de ceux qu'il a aimés et qu'il aime toujours.

    "Je sais que tu m'as inventée
    Que je suis née de ton regard
    Toi qui donnais lumière aux arbres
    Mais depuis que tu m'as quittée
    Pour un sommeil qui te dévore
    Je m'applique à te redonner
    Dans le nid tremblant de mes mains
    Une part de jour assez douce
    Pour t'obliger à vivre encore"  Hélène Cadou


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