• Les-99ans-de-Dina-et-chez-Jean-Luc-et-Josette-le-6-septembre2007-029.jpg  Hier,je suis partie voir des amis qui habitent dans le Vercors...Il fait beau et c'est un pur bonheur d'admirer le paysage tout en roulant...Ils sont là depuis leur retraite,il y a un an...Ils ont quitté un appartement près de Grenoble pour venir s'installer près des  montagnes,près de  la nature,dans un petit hameau...et ils sont heureux...Lui a l''impression que c'était dans une autre vie qu'il allait au bureau tous les matins...Il me fait admirer son jardin et, c'est vrai,il y a de quoi...Ce terrain,il y a un an, était inculte et maintenant il produit de beaux légumes : carottes,céleri, pommes de terre,panais, haricots,salades ,salsifis,courges,potirons,tomates,fenouil,blettes et je ne sais quoi encore...Ses légumes sont arrivés avant ceux des voisins qui sont là depuis plus de 30 ans car le gel ne les a pas touchés...Il a donc pu leur offrir de sa production et,évidemment,il était très fier,lui,le gars qui venait de la ville...
                                                                                                           Nous mangeons,à midi, des légumes frais cueillis du jardin :carottes et betteraves rouges rapées,panais à la poêle...Tout celà est délicieux et puis nous partons en ballade...Nous avions décidé d'aller sur une crête mais le vent ,très fort,nous a fait rebrousser chemin.....A Les-99ans-de-Dina-et-chez-Jean-Luc-et-Josette-le-6-septembre2007-035.jpg lors nous allons un peu plus bas,dans la forêt  ...Là,nous sommes à l'abri  du vent,nous n'avons que sa chanson dans les hautes cimes des arbres..Nous arrivons à la clairière d'Herbounouze...Mes amis sont heureux,ils n'étaient pas venus ici  depuis leur jeunesse :ils arrivaient en vélo jusqu'à cette clairière et généralement,c'était leur lieu de pique-nique...Les bons souvenirs du passé se mêlent  au présent et aux pojets de ballades à venir maintenant qu'ils se sont rapprochésdes lieux où ils ont tant de bons souvenirs.

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  • C'est un texte écrit,il y a 25 ans exactement,j'ai cheminé depuis

    Je n'ai pas choisi d'être différent...
    Que n'aurais-je donné,autrefois
    pour être comme les autres,
    partager leurs rires et leurs jeux,
    ne plus être seule,solitaire,isolée.
    ils me semblaient tellement plus vivants
    que moi,
    mieux installés dans la vie.
    et moi,je ne pouvais partager avec personne,
    enfermée dans ma coquille,coupée de la vie.
    Peut-être étaient-ils moins exigeants?
    Mais eux possédaient un secret
    que je ne connaissais pas.
    ils savaient être légers,superficiels et gracieux.
    Et moi,je en savais que m'enfoncer 
    dans des profondeurs abyssales.


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  • Flash!
      Ce soir-là,j'aurai voulu saisir au vol et enfermer dans une petite boîte cette image extraordinaire qui surprend mon regard tandis que je pédale allègrement un soir d'août et longe le parc  Jouvet.
      Flash ! rien à dire.l'image est là qui parle sans un mot.
      D'abord,je vois deux jeunes gens avec l'uniforme classique qui fait qu'on ne peut les confondre avec nul autre : pantalon noir,chemise blanche à manches longues,bien fermée sur une cravate sombre,petite serviette de cuir à la main ; ce sont les témoins de Jéhovahqui arpentent la ville et prêchent la Bonne  Parole et en deuxième plan,avec un uniforme tout aussi évident ; jupe noire très courte et serrée , corsage noir à grand décolleté,lèvres peintes et yeux fardés,une belle de jour attend.
      Pendant quelques secondes,je les aperçois d'un  même regard :
    eux,toujours par deux,pour éviter les tentations....
    elle,toujours seule ,pour éviter la concurrence.
       Ils se croisent.Eux ne l'ont pas vue.Elle non plus.
      Ce n'est que sur la photo qu'ils arpentent le même trottoir...Eux ne se situent pas sur la même planète...Ils ne se rencontreront jamais.


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  • 30--mai-2007-047.jpg   J'étais là quand tout a commencé
                                                                                                          J'étais là quand tout a dérapé.
                                                                     Personne ne l'a vu,même pas les deux intéressés.
                                                                      Personne n'a remarqué que ce soir-là était le début d'une aventure qui allait les transformer...Moi si,je l'ai su...parce que cet homme-là,je l'aimais d'un long amour silencieux...Je l'ai su,non pas le soir même,si peu de mots entre eux pour les rapprocher mais c'est le lendemain,quand je l'ai rencontré,lui...Il était changé,il l'ignorait encore...Le mot métamorphose est venu sur nos lèvres à tous deux...Et c'est la douceur de son visage,l'allégresse qui l'habitait alors que la veille encore,il était tendu à l'extrême...c'est celà qui me l'a fait deviner.
                                                                      Et sans même savoir sicette métamorphose de lui grâce à une autre n'allait pas me briser...j'étais prête à tout faire pour l'aider à vivre cette histoire....tant énorme était la joie enfantine qui prenait possession de lui...
    Mais ce faisant,ne serai-je pas responsable de son malheur s'il se trouvait que cette aventure n'apporte pas l'épanouissement attendu et ne devienne déchirure....
                                                                       Et ne souffrirai-je pas davantage de le voir honteux et inquiet,ne souffrirai-je pas davantage encore et n'était-il pas plus doux à mon coeur de penser que cette rencontre allait le renouveler et d'assister dans l'ombre à sa métamorphose?      

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  • Quelqu'un me dit:
    "Tout n'est que parenthèses,à commencer par nous-mêmes".
        J'attendais une toute autre réponse et d'un coup la tristesse me plombe,je me sens toute resserrée,je manque d'espace...je manque d'air...je manque de Joie...Où est-elle passée?
    Je cherche à comprendre pourquoi une réaction aussi vive à des propos un peu obscurs certes mais sans aucune aménité...Ces parenthèses,qu'évoquent-elles pour moi de si douloureux?
        Quand on est entre parenthèses,on est statique,étriqué,on n'est pas dans la mélodie de la phrase,dans la mélodie de la vie,on est juste à côté,on est privé de sa vastitude,privé d'énergie...On n'entre pas dans le grand courant de la Vie,on peut nous supprimer  sans que personne ne s'en préoccupe,on est un peu exclu peut-être ou du moins objet  d'indifférence...
        Celui qui m'adressait cette phrase voulait peut-être simplement dire que la vie est éphémère et moi, j'en ai fait tout un  roman....Pour de simples parenthèses,que d'émoi !

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