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Par gazou . le 13 Octobre 2008 à 02:07
Je ne peux entendre ta voix
je ne peux entendre ton rire
mais je peux te découvrir
à travers tes motsqui fouillent,qui explorent
l'inconnu
l'indicible
le non dit
tes mots qui cherchent
à mettre au grand jour
ce qui est resté enfoui
tes mots qui cherchent
à relier
la foule éparse et anonyme
à lui faire ressentir
que l'autre qui a l'air si différent
est pourtant comme lui
semblable à lui
et assoiffé d'amour.
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Par gazou . le 10 Octobre 2008 à 06:25
Toi qui penses qu'il est inutile de satisfaire nos désirs puisque nous serons toujours en manque
Et moi qui pense qu'à trop se fruster,on vit douloureusement,parcimonieusement et que l'horizon nous manque
Nous voyons juste tous les deux
Mais nous n'avons pas à craindre,un jour,d'être en manque de ce manque...
Il sera toujours là,
Même si joie et satisfaction nous adviennent...
Le paradis Perdu,il est toujours un peu plus loin que là où nos pas nous portent.
Oh ! Pouvoir aller jusqu'au bout de nos désirs sans crainte !
Enfin vivre...Briser les liens qui nous retiennent.
Aller avec ardeur là où notre coeur nous mène.
Affamés,nous le serons ,tant que nous vivrons.
Alors,inutile de grignoter du bout des lèvres ce que la vie nous offre,ce n'est pas poli !
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Par gazou . le 9 Octobre 2008 à 01:03(Pour la petite fabrique d'écriture)
Je suis venu vous dire que
c'est assez
assez de temps perdu
assez de temps non vécu.
Nous ne pouvons plus rester au bord,
au bord du Fleuve de Vie.
Nous ne pouvons plus nous contenter
d'en contempler la surface
et d'y tremper le bout des pieds.
Il faut nous immerger dans l'eau du Grand Fleuve,
en savourer toute la douceur
et aussi son tumulte et sa froideur.
Il faut nous laisser emporter
sans savoir où nous allons.
Faire confiance en la vie,
elle sait où elle nous conduit.
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Par gazou . le 1 Octobre 2008 à 09:12Hier,dans l'après midi,alors que je songeais au poème de Reverdy que je vous ai donné à lire,le désir m'a pris de lui donner une suite..Vous pouvez en faire autant,si vous le désirez
Au matin,il s'est levé,
frais et guilleret.
Avec amour il a regardé
ce bout de porte qui l'a protégé,
et,à la rencontre des autres,il s'en est allé...
Ces autres,avec leur grosse clé autour du cou,
avec un grand sourire,il les a regardés....
Il avait l'air si joyeux,si émerveillé
qu'aucun n'a eu envie de se moquer...
Ils lui ont simplement demandé:
"Avez-vous trouvé la clé?"
Et en riant,il leur a répondu:
"Mais oui,c'est moi , je suis la clé,
je peux ouvrir toutes les serrures
dont j'ai besoin...
Maintenant,je le sais
et je n'ai plus à m'en soucier."
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Par gazou . le 30 Septembre 2008 à 06:53"J'aurai peut-être perdu la clé
et tout le monde rit
autour de moi et chacun me montre
la clé énorme pendue à son cou.
Je suis le seul à ne rien avoir
pour entrer quelque part.
Ils ont tous disparu et les portes closes laissent la rue
.plus triste.Personne.Je frapperai partout.
Des injures jaillissent des fenêtres et je m'éloigne.
Alors ,un peu plus loin que la ville,
au bord d'une rivière et d'un bois,
j'ai trouvé une porte.Une simple porte à
claire-voie et sans serrure.Je me suis mis derrière et,
sous la nuit qui n'a pas de fenêtre mais de larges rideaux,
entre la forêt et la rivière qui me protègent,j'ai pu dormir."
Je ne sais pourquoi,ce poème m'émeut toujours et me plonge dans une rêverie éveillée où la solitude apparente n'est plus ressentie comme une souffrance...Il a su se trouver un abri précaire mais suffisant et il reste relié à tout l'univers.
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