• " Et si nous dessinions un rêve?

    Il faudrait qu'il soit beau, bien entendu.

    Il faudrait qu'il soit doux, cela va de soi.

    Il faudrait qu'il donne envie, c'est essentiel.

    Il faudrait que ses couleurs soient merveilleuses, c'est évident.

    Il faudrait aussi qu'au bout du rêve se dessine la réalité.

    Et si cette réalité, nous la faisions belle, douce, pleine d'envie et remplie de couleurs merveilleuses?

    Si nous la copions sur nos rêves?

    Alors..nous ressemblerions à des gens heureux, je crois."           auteur inconnu


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  • Bien sûr

    c'est un lieu fugitif

     

    A peine trouvé

    Déjà égaré

    Qu'importe !

     

    Ces quelques instants

    Où je l'ai habité

    Pour moi

    Ont goût d'éternité

     Et de la désespérance

    Et de l'errance

    Ils me délivrent

    A tout jamais.

     

    J'ai en moi

    Un lieu

    Où je puis m'abandonner.

    Un lieu qui me hèle,

    Qui m'appelle

    Un lieu pour faire halte

    Et puis reprendre la route


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  • Un petit théâtre de verdure

    Une troupe de théâtre amateur dynamique  et passionnée : Les Arts déclinés

    Un beau texte écrit par une inconnue : Violette Aillhaud

    En 1852, Violette est en âge de se marier quand son village est brusquement privé de tous ses hommes par la répression qui suit  le soulèvement républicain de décembre 1851.

    "Et s'il n'y avait plus d'hommes" se disent-elles....Pendant deux ans, elles vivent avec leurs enfants, isolées dans leur village, sans nouvelles d'ailleurs...Il n'y a même pas un colporteur ou un journalier qui passe.

    L'une d'elles a accroché sa robe de mariée sur un épouvantail et la mère de l'homme  disparu a accroché l'habit de son fils sur un autre épouvantail.

    Violette Ailhaud

    Mais un jour, un homme viendra , se disent-elles.

    Et elles font le serment que cet homme sera leur mari commun afin que la vie continue dans le ventre de chacune.
    Les femmes avaient tout prévu, tout organisé, sauf l’éventualité de tomber amoureuse.


    Violette Ailhaud écrit L’homme semence en 1919, à 84 ans. Pour la seconde fois en 70 ans, son village vient de perdre tous ses hommes.
    Violette Ailhaud remet son manuscrit à un notaire en lui précisant de le transmettre en 1952, à l’aînée de ses descendantes.
    Yveline, 24 ans, hérite du texte en juillet 1952.
    Cela débute comme suit :

    "J'ai décidé de raconter ce qui s'est passé après l'hiver de 1852 parce que pour la seconde fois en moins de 70 ans, notre village vient de perdre tous ses hommes sans exception. Le dernier est mort le jour de l'Armistice, le 11 novembre dernier."

    Pas de sentimentalisme ou de romantisme mais une liberté de ton étonnante pour l'époque.

    L'homme semence

    Cinq femmes unissent leur voix pour nous raconter l'histoire de Violette.

    L'émotion est très forte.  On partage la souffrance de ces femmes,  leur attente,leur désir  de vie plus fort que la mort, plus fort que la guerre.

    "Que c'est beau", dit une des spectatrices en s'en allant.

    L'auteur  a attendu le grand âge pour raconter son histoire...mais elle a su trouver les mots pour la dire et, heureusement, elle est enfin entendue.

    Et moi, je regrette de ne pas savoir trouver les mots pour vous dire combien ce texte est un appel à la Vie

     

     


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  •  

    Cet article  est pris intégralement sur Artips qui offre généralement des articles  de qualité

    Je ne savais pas du tout que Ionesco s'était aussi intéressé à la peinture et y avait trouvé un grand bonheur et un grand apaisement...Je ne connaissais de lui que ses pièces de théâtre dont la célèbre Cantatrice Chauve qui est le premier spectacle théâtral que j'ai vu...Et je comprends, en lisant cet article, que  peindre peut être une excellente thérapie...

     

     

     "La peinture donne tout d'un seul coup, sans avoir besoin d'explications"  Ionesco

     

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    Eugène Ionesco
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    Le célèbre dramaturge Ionesco est en plein désarroi. À partir des années 1970, très déprimé, il éprouve des difficultés à s’exprimer dans son outil de travail, la langue française.

    Les mots se font traîtres, incapables de transcrire sa pensée.
    Ionesco l’affirme lui-même : "Marre des mots" !
    C’est pourquoi il se tourne progressivement vers une autre discipline…

     

     

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    Eugène Ionesco, Crucifixion, du portfolio «Des ronds et des carrés», 1982, lithographie, 64 x 49 cm © Marie-France Ionesco
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    Célébré pour ses pièces de théâtre absurdes, Ionesco possède un talent bien moins connu : la peinture.

    Le dramaturge y voit une manière alternative de s’exprimer. Il n’écrit plus avec des mots, mais avec des couleurs. La peinture est un tout nouveau langage, qui lui plaît beaucoup : "J’aime la peinture parce que c’est l’art du silence."
    Pour lui, c’est aussi une forme de thérapie, qui l’aide à apaiser ses angoisses.

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    Eugène Ionesco, Vivants entourant un squelette, 1988, lithographie, 56 x 38 cm © Marie-France Ionesco
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    Cet amour de la peinture ne vient pas de nulle part. Ionesco s’intéresse à l’art dès son plus jeune âge et devient l’ami de plusieurs artistes, comme Miró par exemple.
    Arrivé à la soixantaine, il se lâche dans ce nouveau médium, bien plus spontané !

    Ionesco, complètement autodidacte,s’inspire de ses cauchemars et des arts premiers pour réaliser ses dessins stylisés et parfois abstraits.

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    Eugène Ionesco, Les Chaises, 1984, lithographie, 61 x 44.5 cm. Détail de l'œuvre © Marie-France Ionesco
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    Le dramaturge retrouve ainsi un moyen de s’exprimer avec facilité : "C’est la main qui peint, pas la tête".

    Peu connues, ses œuvres plastiques apportent à Ionesco une grande satisfaction.
    Au point de déclarer : "J’aime mieux mes gouaches que mes pièces de théâtre" !


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  • " " ...Le mal et la beauté constituent les deux extrémités de l'univers vivant, c'est-à-dire du réel : en ne traitant que l'un et en négligeant l'autre, ma vérité ne sera jamais valable. Je comprends d'instinct que sans la beauté, la vie ne vaut probablement pas la peine d'être vécue, et que d'autre part une certaine forme de mal vient justement de l'usage terriblement perverti de la beauté. "                                François Cheng (Cinq méditations sur la beauté)

     

    J'avais lu ce livre l'année de sa parution, il y a déjà dix ans, j'en ai gardé un bon souvenir, mais en quoi cela m'a-t-il nourri, je ne sais pas , je n'ai qu'un vague souvenir...J'ai décidé de le relire, page après page, lentement, pour  tenter de m'en imprégner ...de le lire et le relire jusqu'à plus soif...

    C'est une toute autre façon de lire que celle qui m'est habituelle.   et vous, comment lisez-vous?


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