• La Locandiera de Goldoni

    Ce samedi soir, à la Chapelle des Cordeliers de Crest (26)

    nous avons passé une délicieuse soirée.

    La compagnie de l' arc en ciel de Moirans (38)  dirigée par Alain Bertrand

    jouait  La Locandiera que Goldoni ecrivit en 1754.

    Les comédiens entonnent,dès le départ, une joyeuse tarentelle au son de l'accordéon...et, pendant une heure et demie,  ils vont garder ce ton alerte, réjouissant et débordant de vie et ils nous entraînent dans  leur pétulance.

    Mirandoline, l'aubergiste, manipule ses soupirants avec finessse et bonheur et rivalise d'habileté pour faire tomber dans ses filets le chevalier de Ripafratta qui est un misogyne légendaire....le seul homme qui pense l'approcger sans être amoureux d'elle..

    Le jeu des acteurs restitue la même gaîeté que cette tarentelle qu'ils chantent à plusieurs reprises.

    Et nous nous réjouissons avec eux.

    Et nous quittons avec un grand sourire.

    Un sourire qui demeure en nous

     

    La Locandiera de Goldoni


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    " J'espère que mes tableaux permettent de s'évader, de donner envie de voyager et de se perdre dans l’œuvre. Il y a une multitude de détails et d'univers selon chaque quartier et la thématique du souvenir me plaît beaucoup, je veux que l’œil spectateur se souvienne d'un événement de sa vie en regardant une rue, un jardin, un monument. Chaque tableau est véritablement un condensé d'émotions que je veux reconstituer et partager."

    https://youtu.be/SPfvT75GZ4k

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     C’est à Paris en plein cœur du quartier des Buttes Chaumont que Johann Perathoner découvre le monde.

    Il réalise très vite sa passion pour le dessin et les villes du monde , C’est ainsi qu’en 2000, à l’âge de 14 ans, il réalise ses premières cartes postales aux éditions “cartes d’art” aidé et conseillé par son éditeur Bertrand Lehmann. Il en vend plus de 200.000 en France. Souhaitant pousser son talent un peu plus loin, il se décide alors à faire ce qui le passionne, à savoir le dessin en 3D, avec pour objectif de retrouver l’aspect magistral des villes en proposant des œuvres colorées et tridimensionnelles pour un résultat impressionnant.

    Passionné par l’énergie que les villes (New York, Paris, Dubaï, Singapour) lui procurent , il pose son papier canson et dessine la ville avec fulgurance : les boulevards encombrés, les places animées, les publicités lumineuses, les terrasses ensoleillées, l’architecture des immeubles et les milliers d’interactions...
    Plus de 1000 heures sont parfois nécessaires pour réaliser une seule oeuvre.

     
     
     

     


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  • " Si tu penses comme moi, tu es mon frère.

    Si tu ne penses pas comme moi, tu es deux fois mon frère,

    car tu m'ouvres un autre monde."      Hampaté Bâ

     

    "Nul ne peut atteindre l'aube

    sans passer par le chemin de la nuit"   Khalil Gibran


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    Je continue ma réflexion commencée  sur ce blog dans le précédent article

    Moi aussi, la peur m'habite parfois, trop souvent à mon goût...cette peur irraisonnée qui nous empêche d'aller vers tout ce qui est nouveau, qui nous empêche de vivre plus intensément, cette peur qui retrécit notre horizon,  qui nous fait passer  à côté de relations  enrichissantes...Hier, les mots justes venaient en moi pour dire ce que je ressens...mais je ne les ai pas notées...et ils se sont perdus je ne sais où....alors je  retranscris ici  un texte trouvé sur le blog de Jean-Pierre Brouillaud qui, bien qu'aveugle est un grand voyageur...Vous pourrez retrouver son texte complet en utilisant le lien ci-dessous

    http://l-illusion-du-handicap.over-blog.com/2015/09/l-etranger-un-ennemi-ou-un-ami.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

     

    " Nous vivons une époque où il semblerait que la Vie, plus que jamais, nous demande de choisir notre camp.

    Je ne prendrai qu’un exemple, celui des milliers de migrants qui risquent leur vie pour tenter de vivre décemment en Europe

    Et pour rafraîchir notre mémoire, souvent sélective, rappelons nous que dans un autre temps, pas si éloigné, nous les Européens, Espagnols, Français, avons migré par milliers vers le Maroc et l’Algérie pour fuir le nazisme. C’est ce que font les migrants actuels qui fuient une autre forme de nazisme. Pour faire simple, face à ce désespoir en marche sous la forme d’êtres humains en état extrême de vulnérabilité, nous devons nous positionner ou alors faire la sourde oreille. Feindre la surdité devant ce déploiement d’infortune peut consister à croire que le monde serait autre chose que ce que nous en faisons. A partir d’une telle attitude irresponsable nous endossons alors le vêtement très arrangeant de victime, nous ne sommes en rien concernés par ce qui se trame dans le monde, nous sommes impuissants, le monde est autonome, il nous broie, c’est la faute de l’autre, soyons au bout du compte fataliste, ne pensons qu’à nous et à nos proches, les autres n’ont qu’à faire comme nous, cultiver leur égoïsme autiste. « Chacun pour soi et Dieu reconnaîtra les siens », une version religieusement correcte de je m’en lave les mains.

    On peut aussi, en version religieuse, dire: c’est la volonté de Dieu, une autre manière de démissionner !

    « L’absurdité écrit Albert Camus est surtout le divorce de l’homme et du monde ».

                                              

    Pour ceux qui pensent comme moi que le monde est ce que nous en faisons, en relations, en manière de consommer, d’agir, de penser, etc… nous nous disons qu’il faudrait peut-être commencer à envisager de partager, et pas qu’en virtuel et sans conséquence comme sur facebook, notre temps, nos biens, nos espaces, nos idées, notre rebellion.

    Je crois comme madame Fatou Diome que : « nous serons riches tous ensemble où on va se noyer tous ensemble »

     Pour moi ce constat nous force à choisir notre camp: je partage ou je ferme ma porte. Il y a là une possible crise et prise de conscience. J’interprète tout cela comme une invitation à éclairer les conséquences de nos comportements et de nos croyances.

    Que l’on choisisse le camp du je me battrai pour conserver ce que je possède, pour avoir plus, ou celui de l’hospitalité, de la solidarité, j’ai l’impression qu’une conscience grandit et nous oblige à nous positionner, à nous affirmer et par-dessus tout à nous voir. Sans doute que le camp que nous choisissons dépend de nos histoires personnelles, d’où nous venons, de nos peurs, évidemment, de beaucoup de ce que nous renvoie les autres, les migrants, dans ce cas.

    J’ai envie de conclure cette courte vignette par des mots qui ne disent pas ce qui est bien ou ce qui est mal. Ce ne sont peut-être pas nos choix qui sont le plus important, partager, fermer sa porte ou s’abîmer dans l’indifférence, mais la conscientisation, l’éclairage que nous y apportons, ou autrement dit, cesser d’agir inconsciemment.

    L’étranger un ennemi ou un ami, choisissons notre camp.

    Oui oui, il y a bien deux fraternités comme nous le raconte Nasreddin.

    Un homme fit un jour observer, en présence de Nasreddin, qu'il devenait de plus en plus difficile de trouver des frères.

    Nasreddin dit à cet homme:

    "Si tu cherches un frère pour partager ton fardeau, il est vrai que les frères sont difficiles à trouver. Mais si tu es à la recherche de quelqu'un dont tu puisses partager le fardeau, ces frères-là ne manquent pas."                      Jean-Pierre Brouillaud

     

    Ceci dit, quelque soit la position des uns et des autres, il n'y a aucun jugement à porter.

    Chacun réagit comme il peut à partir de ses expériences, de son éducation, de son milieu, de ses peurs.

    A chacun de tenter de faire pour le mieux, pour que s'établisse un climat de paix et de confiance.

     


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  • Je mets un peu d'ordre sur mon bureau, envahi par des papiers divers.

    Certains passent directement dans la corbeille à papiers.

    Je m'attarde sur d'autres, je découvre un petit bout de feuille de rien du tout où j'ai simplement noté ces deux phrases, je ne sais plus d'où elles viennent...mais je ne veux pas les perdre, elles me semblent si justes dans leur simplicité

     

    L'aube

    Est sage celui qui apprend de tout homme.

     

     

    L'aube vient quand on voit venir un étranger et que l'on sait qu'il est notre frère.


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