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    Dimanche, c'était jour de grisaille et de froidure....

    Rien  de très attrayant.

    Mais c'est le marché aux fleurs et ma voisine s'apprête à y aller et je pars avec elle et je ne le regrette pas...

    Nous passons un long moment à admirer toutes ces belles fleurs étalées devant nous...à nous renseigner sur leurs noms, leurs particularités.

     

     

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      Les vendeurs  se sont emmitouflés car  avril s'est trompé de saison et nous offre un vrai temps d'hiver...

    Les belles couleurs de ces plantes redonnent un peu de couleur  à cette journée grise.

     

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    Nous admirons ce fauteuil en bois exposé au coin d'une rue...

     

    Quelques paroles échangées avec les uns ou les autres

    et le ciel paraît un peu moins triste.

     


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  • Elle se réveille...comme dans un tunnel;

    Elle  a bien dormi pourtant

    Et le ciel est même un peu moins gris que la veille.

     

    Pourtant devant elle nul horizon

    Une journée avec de mornes répétitions

    Une journée sans rythme et sans rime

    Une journée sans raison

    Une journée sans passion, sans projet, sans vie.

     

    Pas une lueur

    Un nuage s'étire en longueur

    dans le ciel gribouillé.

     

    Peut-être une lueur luit-elle ailleurs.

     

    C'est une journée en ruine

    avant même d'être commencée.

     

    Et pourtant il faut marcher, comme nous le chante Philippe Forcioli

    et voici les paroles de sa chanson 

     

     

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=oeG2I5Q5NwE#t=0s

     

     La vie comme une longue marche 

    Menant là où on ne sait où

    Grimper les six millions de marches

    Pour arriver au bord d'un trou

    II faut marcher il faut marcher

    En dépit de l'inéluctable

    II faut marcher il faut marcher

    Pour espérer trouver la vie aimable

     

    Des ailes des ailes aux pieds

    Quand le sable s'enfonce

    Des ailes des ailes au coeur

    Dans le jardin perdu touffu de ronces

    Des ailes par pitié des ailes par pitié

     

    La vie comme une longue errance

    Comme un berger à son troupeau

    cherchantpâture et transhumance

    Avec des loups avec des crocs

    II faut marcher il faut marcher

    Par ci par là de l'herbe pousse

    II faut marcher il faut marcher

    Pour trouver le ruisseau dessous la mousse

     

    Des ailes des ailes aux pieds

    Quand la terre est trop aride

    Des ailes des ailes au cœur

    Quand le sourire se noie au fond des rides

    Des ailes par pitié des ailes par pitié

     

    Ma vie mon cœur mon bel amour

    Mon tendre secret de merveilles

    Mon espérance au petit jour

    Ma longue nuit profonde veille

    II faut marcher il faut marcher

    Quelqu'un nous suit et nous devance

    II faut marcher il faut marcher

    Faire en un pas cent pas quelle drôle de danse

     

    Ainsi chantait le petit homme

    En son silence épouvanté

    Des Golgotha menant à Rome

    Jusqu'au plus humble des sentiers

    II faut marcher il faut marcher

    Répétait-il à sa sandale

    Encore un pas tu vas sauter

    Tu danseras c'est sûr dans les étoiles

     

    Des ailes n'en ai plus besoin

    Voici les temps où tout s'élève

    Les ailes neigent au jardin

    En grandes grâces et larges trêves

     

    Des ailes par milliers des ailes par milliers

    des ailes par milliers des ailes par milliers

     

    Paroles & Musique: P. Forcioli


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  • Hier, après le repas, une voisine nous téléphone pour nous signaler qu' il y a une émission sur le Vietnam cet après-midi et cela correspond  à la région qu'elle a elle-même visitée  au début de l'année...

    Nous regardons peu la télé mais il neige et puisqu'elle a pris la peine de nous le signaler, nous nous installons pour la regarder et pouvoir ensuite en parler avec elle...

    C'est Laurent Sbasnik  qui nous emmène là-bas et nous fait partager son voyage en train : un train qui ne ressemble pas aux nôtres puisqu'il ne dépasse pas les 50 kilomètres à l'heure et que les horaires sont souvent peu respectés...

    Mais notre reporter ne s'en offusque pas, il est là pour  faire connaissance avec les gens du pays...et il va de l'un à l'autre, s'émerveille de leur amabilité.

    Il est drôle, il est à l'écoute, il sait poser de bonnes questions, celles qui ouvrent...

    Ainsi, le voilà qui s'installe en face de deux jeunes moniales ravissantes malgré leur crâne rasé mais leur sourire est si rayonnant que c'est un bonheur de les regarder et l'une d'elles  répond à ses questions avec une simplicité désarmante et elle l'invite à s'arrêter  à leur couvent, ce qui ne lui serait pas venu à l'idée sans cette rencontre improvisée...On lui fait goûter la soupe du couvent, il la trouve délicieuse, elle lui explique que , quoi qu'on fasse, il faut le faire de tout son coeur, avec amour et que cela aide à faire une bonne soupe

    Il lui pose toutes les questions qui lui viennent à l'idée, il lui demande si ce n'est pas gênant d'être entrée si jeune au couvent..Elle lui répond que c'est une chance au contraire car plus on y rentre trop et plus on peut aller loin sur ce chemin spirituel qui est le but de leur recherche et de leur vie...Il n'y a aucun voeu perpétuel pour elles, elles peuvent partir quand elles veulent et elles peuvent même revenir si elles le désirent...

    Ensuite, dans la ville, il rencontre deux jeunes femmes qui achètent de faux billets de banque qu'elles feront brûler  en hommage à leurs ancêtres afin qu'ils aient tout ce dont ils ont besoin dans le monde où ils vivent désormais...Elles aussi ont un sourire radieux, elles font ce qu'elles pensent juste...

    Toutes ces rencontres sont teintées de sérénité malgré le bruit, la foule...Leur sourire embellit tout et fait oublier la difficulté de leurs vies.

    J'ai aimé le regard naïf et pourtant lucide que le reporter porte sur ce peuple à la mentalité si différente de la nôtre


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  • Ce matin je découvre ce poème dans un de mes carnets et j'écoute sur FCulture : http://www.franceculture.fr/sites/default/files/emission/images/2010/04/24/1252941/concordance_des_tps.png

     Alain Corbin nous parler de son dernier livre "A l'ombre des arbres"

    ou l'arbre, source d'émotion de l'Antiquité jusqu'à nos jours

     

    "Dans la forêt sans heures

    On abat un grand arbre.

    Un vide vertical

    Tremble en forme de fût

    près du tronc étendu.

     

    Cherchez, cherchez  oiseaux

    La place de vos nids

    Dans ce haut souvenir

    Tant qu'il murmure encore."

     

                Jules Supervielle


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  • 2013.04.14Pontoisies--Claire-Avril-019.jpg

     

    Hier, j'ai voulu aller voir le vieux marronnier dont je vous avais montré la photo récemment le 17 avril...

    J'ai grimpé  le petit chemin et ne l'ai point trouvé

     

     

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    J'hésitais sur son emplacement, je le croyais plus près de la route, il y a bien trois ans que je ne suis allé par là...

    Et voilà ce que j'ai vu

     

     

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    Je le contemple un moment, ce bel arbre qui a fini de vivre...

    J'aurais dû venir plus tôt...

    La dernière fois que je l'avais vu,  une de ses grosses branches gisait à terre, sans doute terrassée par la bourrasque

    et cette énorme blessure, en son flanc, lui a été fatale et il a fallu l'abattre....

     

    Je prends le chemin du retour et contemple, au loin, les champs dorés par les pissenlits et notre village vu d'en haut.(voir la première photo)

     

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