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C'était un dimanche,un dimanche sans projets,un dimanche perdu dans la grisaille monotone des autres jours,un dimanche sans attraits.Comment vivre ses heures à venir qui s'annonçaient sans plaisir,rien que d'y penser,j'en avais la nausée et l'envie de tout arrêter...Stop,je ne joue plus...Mais la vie n'est pas un jeu...Ne pouvais je changer le cours de cette journée et lui donner une autre couleur ? qui m'en empêchait?Personne,à part moi.
Je téléphone à une amie..."Tu as de la chance,me dit-elle,je suis presque toujours en randonnée le dimanche".Je lui propose de partager le repas avec nous puis une ballade tranquille et une visite à la Fête de la laine qui se déroule à la ville voisine..Ce programme l'enchante.Elle accepte.
J'avertis ensuite mon gentil mari que nous avons une invitée,il s'esclaffe:comment,mais nous n'avons rien prévu...Je le rassure,il n'est que dix heures,j'ai le temps de préparer un repas,qu'il continue ses occupations,tout va bien...Roberte arrive...Après le repas,il nous accompagne sur les sentiers;une jolie petite boucle de deux heures...Et ensuite,nous allons nous régaler les yeux en admirant les oeuvres des artisans et artistes de la région.
Ce dimanche, qui s'annonçait morne et gris,s'est coloré de joie et de partage.Je redécouvre que chaque journée est à tisser comme une oeuvre d'art.
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Admettre que nous sommes une partie d'un grand tout et que la partie ne peut pas juger le tout...Tout dépend du regard.En vivant d'une certaine façon,nous connaissons l'Enfer.Vue autrement,la même vie devient Paradis...J'ai connu l'Enfer chaque fois que j'ai échoué à accepter ma vie.
HENRI BAUCHAU 11 commentaires
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Je me réveille à quatre heures du matin,
le sommeil ne veut plus de moi
le désir de vivre m'a quitté,
ne reste qu'un grand vide
qui engourdit mon esprit,
un poids trop lourd
qui m'anéantit.
A quoi bon tant d'efforts,
recommencer toujours et encore...
Plus de mouvement,
plus de tourment,
ah ! si tout pouvait s'arrêter !
Je suis à côté de moi,
à côté de la vie,
et ne sais pas pourquoi.
Mais si je reste immobile,
le néant m'envahit,
je me lève et je découvre
sur le blog de Tilk
"une chanson debout,
une petite chanson qui dit l'essentiel"
tout simplement,
tout doucement,
et ces mots me redonnent joie,
la vie circule à nouveau en moi.
J'ai assez de force pour le jour d'aujourd'hui,
demain peu importe,
aujourd'hui je suis là
et par la force d'un poëme,
je suis à nouveau debout. 17 commentaires
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-C'était un jeudi 6 mars,il y a cinq ans...Un jour de grande fatigue,je n'étais pas sortie de la journée,et le soir,le courage revenant,je me décide à sortir.
IL bruine,il neige,il vente.
Sur le seuil de la porte,j'hésite
Et pourquoi pas?
Ce temps est bon pour la promenade.
Le vent me fouette,me vivifie.
Je suis feuille morte dans la bourrasque...
ivre,grisée,le coeur en fête,
la brume qui était dans ma tête se dissipe
et se fond dans la grisaille extérieure
qui m'enveloppe comme un manteau confortable.
"Emportez-moi dans une caravelle,nous dit Michaux,
dans la troupe exténuée des feuilles mortes..".
Je n'ai plus rien à craindre,tout est bon
de ce qui vient à moi et me transforme...Je suis bien.
L'horizon s'éclaire à l'intérieur de moi.
Confiance...Ressentir toutes les vibrations de la vie!
Se laisser guider...Confiance...
Le mal peut devenir un bien
et l'ombre peut devenir lumière...Confiance...
Ré fa la fa ré do mi la
L'air de la Follia m'inonde d'allégresse
Confiance ! 10 commentaires
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Pour se sentir vraiment vivant,il faut avoir le courage de prendre conscience que nous sommes pris dans beaucoup de morts...
Il faut une vie entière pour essayer de naître.
Christian Bobin
Tout ce qui est visible n'est autre que quelque chose d'invisible à l'état de secret
Novalis
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