• Je réponds à l'appel de Anaka:si aujourd'hui,nous écrivions tous pour les tibétains?
    On protège la flamme olympique:symbole de la paix
    Il y a des milliers de gendarmes pour l'escorter
    Mais on oublie de protéger les êtres humains
    On les laisse sans défense,,humiliés,massacrés
    On interdit aux  gens de manifester leur soutien
    La flamme olympique est sacrée
    Mais la vie des hommes est superflue
    Et leur mort se perd dans l'indifférence
    On ne peut pas être d'accord.
    On ne peut pas se taire.


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  •   Hier,une journée magnifique,du vent certes mais chez nous,dans la vallée du Rhône,il faut aimer le vent...Nous étions sept,sac au dos...Nous nous mettons d'accord pour une ballade de  seize kilomètres,en partie sur des chemins forestiers...Je me réjouis,il y a bien trois mois que je ne me suis accordée pareille journée et cela me manque...J' ai l'impression d'habiter dans un corps tout désaccordé et rouillé...Je constate que ce n'est pas qu'une impression,le chemin grimpe et je suis vite essouflée et la dernière du groupe...qu'importe,chacun marche à son rythme et à son pas.Et il faut parfois mériter les plaisirs que l'on se donne...Vers midi,pour la pause,nous trouvons un coin abrité près d'une maison en pierres qui pourrait être magnifique mais,laissée à l'abandon,elle se délabre doucement...quelqu'un aura-t-il envie de faire renaître cette maison?
      En attendant,nous, après le casse-croûte,mollement étendus dans l'herbe abondante,nous glissons dans une petite sieste bienfaisante qui me fait oublier la fatigue des heures précédentes.Nous avons presque trop chaud sous la caresse du soleil...quelqu'un rêve de revenir avec un duvet pour pouvoir passer la nuit dans ce coin délicieux...Le retour(après avoir monté,il faut descendre) se fait en toute quiétude...des petites fleurs un peu partout,des tapis de primevères,des petites feuilles naissantes sur les arbres,un petit air de fête flotte dans l'air .                                                                                                                                                                                                                                                        

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  • Ces jours-ci, je savoure un petit livre pris à la médiathèque...C'est Jean -Pierre Siméon qui nous parle de Charles Juliet,auteur dont j'ai lu à peu près tous les livres:journal, poésie,réflexions sur les peintres...Je l'ai rencontré deux ou trois fois,j'ai pu suivre son évolution,voir dans son regard l'apaisement que l'écriture lui a apportée...L'an dernier,à Avignon,j'ai vu "Lambeaux",le livre où il parle de sa mère ,c'était remarquablement interprété par une jeune comédienne...Siméon nous dit que ce qui caractérise cet écrivain tout d'abord,c'est
    "une extrême précaution devant la parole...La surabondance du verbe encombre,obstrue le chemin qui permet la rencontre,laisse la vie en surface,bref perd le sens"
    Et c'est exactement ça.D'ailleurs tout ce petit livre est d'une justesse rare...Quelques poèmes suivent,je vous en ai choisi un:
    rien ne s'annonce
    mon silence est muet
    mais je demeure en attente
    prêt à capter ce qui va sourdre

    soudain des mots
    surgissent   s'assemblent
    et lentement
    au profond de la nuit
    les murs s'élèvent

    une maison basse et retirée
    où chantonne
    en permanence le vivifiant
    murmure de la source

    où celui qui s'est perdu
    pourra venir se rejoindre
    retrouver son visage
    renouer avec son sang


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  • Cinq heures du matin
    je me réveille la tête lourde
    Si je me lève
    peu à peu
    tout s'allègera,
    et de la brume,je sortirai.

    Mais besoin encore de la tiédeur du lit,
    besoin de sa main posée sur moi,
    besoin de m'assoupir
    ou même de m'endormir
    encore un peu,
    besoin de rêver,besoin de sentir
    ma poitrine se vider et s'emplir
    et d'en jouir en toute conscience
    et dans le repos.

    dès le premier oeil ouvert
    conflit
    entre des désirs opposés.

    besoin aussi d'agir,
    de lire,d'écrire,de découvrir
    de ranger,de cuisiner,de chanter,
    la journée est toujours trop courte
    et ces multiples tâches me déroutent.
    Besoin de chanter,de danser,de dessiner,
    de lier amitié avec tout ce qui vit
    Besoin de rencontrer
    Besoin d'aimer


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  • Que se passe-t-il au village en ce lundi de Pâques?
    Pourquoi tout ce monde à dix heures du matin?
    C'est que,aujourd'hui,comme chaque année ce jour là,les cloches en revenant de Rome ont disséminé un peu partout ,dans le village,mille oeufs....Et même certains sont en couleur et donnent droit à une récompense.L'oeuf doré,il est unique,est échangé contre un énorme oeuf en chocolat.
    Là,sur la photo,le président de l'amicale villageoise ,donne le départ,les plus petits d'abord et les grands quelques minutes plus tard.
    Cette année,c'est un peu particulier,car le matin il est tombé de la neige,on ne l'attendait plus et elle est là...c'est donc le jour des oeufs à la neige..Et nous avions les doigts bien engourdis après avoir caché les oeufs..Mais deux heurs plus tard,quand les enfants arrivent,le soleil pointe son nez,voilà qui est parfait.
    Dans la salle ,à côté de la buvette-buffet,fort fréquentée,le public pouvait admirer les dessins et les décorations des enfants de l'école ..C'était très réussi et fait avec beaucoup de goût
    Cette animation,comme plusieurs autres au cours de l'année,a pour but principal de favoriser la rencontre des habitants du village et cette année,je crois que le but est atteint

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