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    Hier, j'ai voulu aller voir le vieux marronnier dont je vous avais montré la photo récemment le 17 avril...

    J'ai grimpé  le petit chemin et ne l'ai point trouvé

     

     

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    J'hésitais sur son emplacement, je le croyais plus près de la route, il y a bien trois ans que je ne suis allé par là...

    Et voilà ce que j'ai vu

     

     

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    Je le contemple un moment, ce bel arbre qui a fini de vivre...

    J'aurais dû venir plus tôt...

    La dernière fois que je l'avais vu,  une de ses grosses branches gisait à terre, sans doute terrassée par la bourrasque

    et cette énorme blessure, en son flanc, lui a été fatale et il a fallu l'abattre....

     

    Je prends le chemin du retour et contemple, au loin, les champs dorés par les pissenlits et notre village vu d'en haut.(voir la première photo)

     

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  • Après une nuit trop courte et peuplée de rêves incongrus,

    après une matinée la tête dans le brouillard et une petite sieste après le repas,

    je me laisse tenter par le ciel bleu et le soleil qui nous enveloppe de sa lumière depuis ce matin,

    et je pars sur le sentier...

     

    Je croise un petit monsieur au pas élastique qui me double avec un aimable bonjour,

    puis une jeune joggeuse vive comme le vent,

    puis deux dames qui font de la marche rapide avec des bâtons...


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    Quant à moi, je vais d'un pas de promenade, calme et tranquille, tous les sens bien ouverts pour capter  ce que la nature nous offre...

    Et je vois et j'admire les champs parsemés de petites paquerettes, de pissenlits , de petites fleurs bleues

    et je hume l'odeur du printemps, je m'en remplis les narines...Je sens le vent léger qui me caresse le cou, je m'asseois au bord d'un champ à l'herbe bien verte.


    J'admire les quatre noyers bien alignés,evêtrent puis deux autres dont les branches s'enchevêtrent et un autre tout seul un peu plus loin...Ils ont beau être encore totalement dénudés, ils ont fière allure au milieu de ce grand champ...

    Je me demande quelques instants pourquoi partir ailleurs alors qu'ici c'est si beau...


    Je m'assieds un moment au bord du sentier et retourne ensuite en direction de la maison...J'ai fait le plein d'énergie...Qu'importe si demain il pleut....Aujourd'hui est une belle journée et j'en ai oublié la fatigue de ce matin.


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    La météo annonce du froid et de la neige...

    Mais, ce matin, le soleil est là de nouveau,le vent très doux et je m'empresse de me chausser pour profiter de ce printemps qui nous montre le bout de son nez, et même un peu plus : violettes, crocus, primevères fleurissent dans l'herbe reverdie...Les oiseaux chantent  à qui mieux mieux...et comme c'est agréable de les entendre après  le long silence de l'hiver.

    Je m'arrête un moment pour mieux entendre  le gazouillis de l'eau...A gauche du chemin, une petite cascade d'un mètre à peine...où l'eau coule, guillerette, et traverse  en souterraine le chemin, et on la voit ressortir, à droite...Elle suit  une petite pente et chante une chansonnette sereine et délicate...Je m'enchante de ce duo délicieux et rentre chez moi  en espérant garder en moi cette belle harmonie.

    Et même si je n'y parviens pas, cet instant fugace restera en moi

     

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    Isolée sur son promontoire, cette église est très, très ancienne...Aucun document écrit ne nous indique la date de sa fondation...Sans doute a-t-elle pris la place d'un temple païen...Restaurée de nombreuses fois, c'est un lieu qui incite au recueillement, à la sérénité et nous aimons y faire une halte quand nous passons dans le coin...C'est toujours avec le même bonheur que nous en faisons le tour...L'hiver, elle est  fermée...  L'été, il y a quelques beaux concerts...

    Mais ce que nous admirons  le plus  lors de notre dernière visite, en revenant de Dieulefit et de Poët-Laval qui sont à quelques kilomètres seulement, c'est ce chêne majestueux qui veille sur le cimetière et sur l'église et c'est lui que j'ai voulu mettre à l'honneur en prenant la photo...

    Le poème de Guillevic me revient en mémoire

     

    "Au dehors l'arbre est là, et c'est bon qu'il soit là.

     

    Signe constant des choses qui plongent dans l'argile;

    Il est vert, il est grand, il a des bras puissants.

     

    Ses feuilles comme des mains d'enfant qui dort

    S'émeuvent  et clignent."

                                Guillevic (Terraqué)

     

    Evidemment, vu la saison, il n'y a que la première phrase qui corresponde...

    Les feuilles nous reviendrons les voir  un peu plus tard...

    Mais, avec ou sans feuilles, il est là l'arbre...et bien là et cela est bon de le voir


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  • (texte déjà publié en 2008, mais parfois le besoin se fait sentir de revenir en arrière)
     
     Par la fenêtre de la cuisine, j'aperçois le champ voisin où parfois chevaux ou moutons viennent paître..

    .Il y a deux grands peupliers l'un près de l'autre: l'un a séché,l'autre est verdoyant...

    En hiver,ils se ressemblent comme deux frères...Mais le printemps est là et l'un commence à verdir et l'autre, immuable, squelette gris, reste semblable en toute saison.



      Depuis quand sont-ils là:l'un florissant et l'autre mort, bien que debout ?

    Et qui accompagne l'autre de sa présence,qui soutient l'autre? Comment savoir?
    Je ne me souviens pas quand le premier a commencé à se dessécher...Je les regarde et je me demande si je suis bien vivante,si le printemps m'a transformé, m'a fait naître à une nouvelle vie...
    Je me demande pourquoi, alors qu'ils étaient de même taille, enracinés dans la même terre, s'élançant vers le même ciel, pourquoi l'un est mort et l'autre vivant.

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