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    "Je rends grâce à ton créateur, Beauté, ô ma belle aux yeux noirs.

    Tu es le vif soleil le jour, la nuit, la lune au doux visage !

    Je ne vis qu'afin de te voir

     et de dédier mon hommage !

    Je suis le seul enfant des miens, prends pitié de mon désespoir !

     

    Je suis un passant en exil, un humble ouvrier de ce monde,

    Ma cape est mon seul compagnon, mon seul frère est mon fin poignard,

    Je ne cherche pas d'autres biens, il me suffit de ton regard.

    Est-il sous le ciel des splendeurs et des richesses plus profondes?

     

                                    Nicolas   Baratachvili (1817-1845)

     

    Son oeuvre fut publiée vingt ans après sa mort.

    Il est, aux yeux de ses compatriotes, le plus grand poète romanesque géorgien (Asie)

    J'ai trouvé ce poème dans une anthologie de Bernard Lorraine qui s'intitule

    "Un poème, un pays, un enfant".

    Mais ce poème sur la beauté me laisse dubitative...Et vous ?


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  • dole_expo-adler-2.JPGVincent Chambarlhac et Amélie Lavin, co-commissaires de l'exposition.

    Le musée de Dole possède dans ses collections un grand tableau de Jules Adler représentant Paris vu depuis le Sacré-Cœur. A l’heure du Front populaire, le peintre tourne le dos à ce qui rappelle les batailles du XIXe siècle pour contempler la (fragile) sérénité de la ville à ses pieds. Ce tableau ponctue la rétrospective inédite consacrée à ce représentant du mouvement naturaliste, qui bénéficie actuellement d’un regain d’intérêt.

    Jules Adler (1865 – 1952), qui a quitté Luxeuil pour Paris, observe le surgissement de la modernité au cœur de la ville. Il représente les hommes et femmes au travail ou rentrant chez eux, fourbus par le labeur. Au cours d’un voyage dans le pays minier, il peint l’usine à la façon d’un paysage. « Jules Adler donne à voir une réalité sociale ; son travail est un constat documenté mais il n’y a pas dans son œuvre de prise de position politique ; c’est à chacun ensuite de se faire son idée », décrit Vincent Chambarlhac, historien. Pour Amélie Lavin, directrice du musée de Dole, co-commissaire de l’exposition, la réunion des œuvres de Jules Adeler, de même que la lecture de ses carnets ou ses lettres, révèle un artiste habité par le doute : « Sa vie durant, il a cherché comment peindre, hésitant entre une palette très colorée et des nuances de ton, un style parfois empâté et des œuvres au contraire très appaisées, se demandant jusqu’où devait aller son engagement ».

    Après Dole, l’exposition Jules Adler, peindre sous la Troisième République sera présentée à Evian puis Roubaix.

     
     
    Un tableau deJules Adler

     

     

     

    "On peut voir ses oeuvres dans une trentaine de musées français. Mais il aura fallu attendre la rétrospective consacrée à Jules Adler que propose jusqu'au 11 février 2018 le musée des Beaux-Arts de Dole pour que l'artiste franc-comtois occupe enfin la place qui lui revient dans la peinture. Jugée longtemps naturaliste et pompière, l'oeuvre de Jules Adler est restée très "XIXe", alors que le XXe siècle voyait naître une peinture non figurative, dominée dans sa première moitié par le cubisme.

    Disparu en 1952, Jules Adler avait gagné le surnom de peintre des humbles. L'artiste, préfigurant les photographes promeneurs, savait rendre l'ambiance de la rue, le quotidien des petites gens. Il parvenait à rendre le mouvement des ouvriers au travail aussi bien que l'insouciance des dimanches populaires. Il était aussi amis avec nombre de personnalités politiques de son temps. Il devait réaliser le portrait de plusieurs d'entre eux. Jules Adler était aussi un artiste engagé puisqu'il pris position de manière très claire en faveur d'Alfred Dreyfus au tournant du siècle."

    Reportage : France 3 Franche-Comté A. Bilinski  / D. Martin / M. Loir   
     

    Peintre social, il étend cette préoccupation pour les classes défavorisées en s'impliquant dans l'aide aux démunis. Il fonde ainsi ce que l'on appelait alors une "cantine" d'aide aux artistes dans la pauvreté. Il leur fournira des vêtements et des repas. Cela ne l'empêchera pas de mourir lui même dans un relatif dénuement, à l'âge de 86 ans, pensionnaire d'une maison de retraite pour artistes.
     
     
    J'aime cet artiste qui met en valeur la vie des humbles et  leur dignité

     


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  • J'ai reçu ce mail et il m'a paru intéressant de vous le faire connaître

     

     

    Chère amie, cher ami

    J'ai reçu hier matin cette vidéo impressionnante, enregistrée par une mère de famille.    Vraiment, je vous invite à la regarder jusqu'au bout et la transférer immédiatement à tous vos contacts.   Il est urgent de dire la vérité sur les 11 vaccins obligatoires, contre la désinformation des lobbys pharmaceutiques.




    Bien à vous, 

    Dr Jean-Pierre Willem


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  • C'est son dernier livre.

    Il écrit des lettres : à des personnes bien sûr mais aussi à un nuage, à un escalier...

    Quelqu'un lui a demandé ce qu'était un ange et il répond et termine ainsi sa lettre

     

    " Ma réponse ne serait pas complète si je n'ajoutais pas qu'on peut parfois être si présent à ce qu'on vit qu'il n'y a plus besoin de paradis - aucun mot ne suffisant pour dire la vie et la mort dépassées.

    La vraie réponse, c'est sans doute vivre, simplement vivre sans oublier de jouer. Les anges protègent les châteaux de sable, pas ceux de pierre.

    Ah je n'arrive pas à être simple. Le mieux serait peut-être ceci : est un ange celui qui - animal, poème ou humain -  remet la vie en vie.

     

    Les rails rouillés du ciel et le tramway d'un songe qui me traverse, avec personne à bord."


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  • STREET ART. Levalet habille les murs avec ses collages d'oeuvres originales

    Par Jean-Francois Lixon @Culturebox
    Publié le 13/10/2017 à 10H38
    Une oeuvre de Levalet dans les rues de Reims

    Une oeuvre de Levalet dans les rues de Reims

    © France 3 Culturebox capture d'écran
     

    Levalet est un jeune artiste rémois qui a choisi le collage et la rue pour exposer ses œuvres. Chacune est conçue pour le site où elle sera collée. Il s'agit d'originaux peints à l'encre de Chine. L'an dernier un livre a réuni les plus beaux collages de cet artiste hors du commun.

    Coller des silhouettes de papier sur les murs de nos villes, Levalet n'est pas le premier à poser ce geste de street art. Il y a déjà quelques dizaines d'années que d'autres artistes comme Ernest Pignon-Ernest par exemple le pratiquent. Mais là où Levalet est différent, c'est lorsqu'il conçoit chacune de ses oeuvres pour un lieu bien précis, repéré à l'avance et qu'il colle, en pleine rue, exposés aux intempéries, les originaux qu'il a peints à l'encre de Chine.

    Levalet ne se contente pas non plus d'une silhouette, ses collages composent de véritables scènes, comme des moments de cinéma arrêtés dans le temps et l'espace. Levalet n'a pas trente ans, et ses oeuvres ont déjà gagné les galeries. Sans abandonner son travail de rue, il explore d'autres pistes, d'autres supports.

    Reportage : France 3 Champagne-Ardenne S. Julien / R. Doumergue / Y. Mesnil / E. Lagrange
     
    Les oeuvres, publications et infiormations sur Levalet sur son site personnel.
     
     

    Le retour du refoulé


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