• C'est avec plaisir que je retrouve le premier livre de poèmes qui m'ait  enchanter et fait vibrer

    " Les Chansons et les heures"  de Marie Noël...En  voici un que j'avais oublié

     

    CHERCHE  TA  PLACE

    Je m'en vais cheminant, cheminant, dans ce monde,

    chaque jour je franchis un nouvel horizon,

    Je cherche pour m'asseoir le seuil de ma maison

    Et mes frères et soeurs pour entrer dans la ronde.

     

    Mais las ! J'ai beau descendre et monter les chemins,

    Nul toit rêveur ne m'a reconnue au passage,

    etles gens que j'ai vus ont surpris mon visage

    Sans s'arrêter, sourire et me tendre les mains.

     

    Va plus loin, va-t-en  ! Qui te connaît , Passe !

    Tu n'es pas d'ici, cherche ailleurs ta place...

     

    J'ai vu sauter dans l'herbe et rire au nezdu vent

    Des filles pleines d'aise et de force divine

    Qui partaient  le soleil sur l'épaule, en avant,

    L'air large des pays en fleurs dans la poitrine...

     

    Ah ! pauvre corps frileux même sous le soleil

    Qui sans te ranimer te surcharge et te blesse,

    toi qu'un insecte effraie, ô craintive faiblesse,

    Honteuse d'être pâle et d'avoir tant sommeil.

     

    Va plus loin, va-t-en ! Qui te connaît? Passe !

    Tu n'es pas d'ici, cherche ailleurs ta place.....


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    Encore une boîte aux lettres joliment décorée

    N'est-il pas accueillant ce brave homme qui nous attend ?

     


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  • Ce film est un conte plein de douceur et d'humanité.

    Notre voisine a emprunté ce DVD à la médiathèque et il lui a tellement plu qu'elle a eu envie de partager son plaisir avec nous

    Et, moi aussi enchantée, je l'ai porté à une autre voisine qui désirait le voir.

     Les Délices de Tokyo

    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19553297&cfilm=235589.html

     

    C'est la rencontre de deux personnes qui cachent un lourd secret:

    un marchand de dorayakis (pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de  deux pancakes fourrés de pâtede haricots rouges confits)

    et une adorable mamie pleine de fantaisie et de générosité qui va le convaincre de l'embaucher, elle a le secret d'une pâte exquise et prépare les haricots confits à merveille et c'est elle qui va redonner vie à la petite échoppe en difficulté

    On y retrouve les thèmes favoris de Kawase : la beauté de la nature (les cerisiers en fleurs sont omniprésents),les secrets de famille, l'attention aux riens de la vie

    Le film a l'intérêt de rappeler les problèmes concernant la place donnée aux malades au Japon, et en particulier l’exclusion dont furent victimes les lépreux d’après-guerre.

     

    " Tout en menant ce récit avec simplicité et candeur, Naomi Kawase (Still the water) ne cesse d'y chercher matière à une élévation. Elle reste ainsi ­fidèle à l'élan de spiritualité qui parcourt son cinéma, mais trouve, à tra­vers le personnage de Tokue, une ­manière plus émouvante d'exprimer sa foi en des forces invisibles présentes dans notre monde quotidien. La spécialiste des dorayakis n'a pas son pareil pour recommander d'écouter ce que racontent les haricots rouges ou les feuilles de cerisier. Elle ouvre un chemin vers la grâce et la possibilité de surmonter les épreuves. Et Naomi Kawase nous fait, avec ferveur, passer d'une recette de cuisine à une leçon de vie." — Frédéric Strauss (Télérama)

     


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  • "De tout coeur de tout corps
    peindre en écoutant le chant de la vie
    voir les couleurs se marier
    s'aimer
    les traits s'unir et danser
    voir apparaître l'espace libre
    s'ouvrir l'oeil au coeur
    puis tracer le trait unique
    sur  l'infini du ciel."      Bang Hai Ja,peintre et poète coréenne

     

     

     

                 vue sur Séoul

     


      

     

     Bang Hai Ja est née à Séoul en 1937 et vit en France depuis 1961.

     

    Elle fait partie de la première génération de peintres abstraits coréens.

     

     

     

     C’est à l’extérieur de son pays que Bang Hai Ja va vraiment découvrir ses racines et qu’elle choisit délibérément de garder en référence sa culture coréenne, les techniques, l’approche de l’univers qui a été celle de son enfance et de son adolescence. 

      Sa peinture ne cesse de nous offrir de nouvelles vues de l’univers. Elle est d’abord un regard sur le cosmos : regard qui admire l’univers et qui nous aide à en admirer les multiples beautés. Elle est témoin de la beauté du cosmos, de son harmonie, de sa diversité. 

    « L’énergie qui émane de l’acte de peindre est un véritable souffle qui donne la force de l’âme à celui qui regarde. » dit l’artiste elle-même. 

     


     souffle de lumière

     

    De nombreuses expositions ont été consacrées à Bang Hai Ja en France, en Corée, en Suisse, en Allemagne, en Suède, en Belgique, aux États-unis, au Japon et au Canada. (Bang Hai Ja a fait au-delà de 80 expositions personnelles et a participé à de nombreuses expositions collectives)

     


     

    Proche des poètes, elle a illustré plusieurs ouvrages avec des lavis pour les Editions Voix d’Encre: “Une joie secrète “ de Charles Juliet (2001), “Aux chants  des transparences“ de  Roselyne Sibille (2002), “Eclosion“ de Kim Chi-ha (2006) et “Les mille monts de lune“, poèmes des moines bouddhiques dans la collection “Les carnets du calligraphe“ chez Albin Michel en 2003.

     

     

     

     

     


     

    Dans la 2e monographie ‘Souffle de lumière – Bang Hai Ja’ des Editions Cercle d’Art parue en 2007, le grand critique d’art Pierre Cabanne écrit ;

     

    « Quand elle n’est pas là, d’autres viennent se promener dans le pays de ses tableaux, découvrent qu’ils s’y plaisent, emportent dans leurs regards et leur esprit sa lumière et cet impalpable scintillement de souffles colorés, ces constellations, ces germinations vibrantes qui épousent les sortilèges de l’immatériel.  …

     


     

    Ce qui est frappant dans le travail de BANG Hai Ja, c’est  qu’elle a toujours cherché, dans ses œuvres,  à faire jaillir la lumière.  Et cette quête de lumière, combinée à une réflexion sur le mystère de la vie et de la création, a donné naissance à des toiles  magnifiques. Des toiles  où se mêlent Orient et Occident, fruits d’une perception contemplative du monde. 

     


     

    Pierre Courthion, Gilbert Lascault, Pierre Cabanne, Charles Juliet, Maurice Benamou, André Sauge, Olivier Germain-Thomas, Valère Bertrand, Patrice de la Perrière, Alain Blanc, Roger Barbier et beaucoup d’autres ont écrit sur elle.


     

     


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    Par Aude HenryPublié le 14/03/2017 à 19:24Mis à jour le 15/03/2017 à 09:14

    L'idée consiste à amener un peu de poésie, de manière inattendue, dans des lieux publics. Cette année, le poématon a pris place au coeur de l'Université de Lyon 2, par le biais de la 19ème édition du Printemps des Poètes.
    A cette occasion, les étudiants sont invités à tendre l'oreille, pour écouter des poèmes africains lus par une comédienne.

    Le poèmaton devient un lieu de pause, et offre un moment d'écoute, tout en étant posé au milieu du vacarme du quotidien. 
    C'est là une invention lyonnaise, et le poèmaton a comme qui dirait de l'avenir : il s'adapte au monde des enfants et devrait s'exporter prochainement jusqu'en Finlande.


    Interviennent dans ce reportage réalisé pour l'édition de la Locale du Grand-Lyon, sur le campus de Bron  :
    1- Joris, étudiant en sciences politiques
    2- Louise, étudiante en sciences sociales
    3- Isabelle Paquet, directrice artistique compagnie Chiloé

     

    Je lis cette information et je m'en réjouis

    même si je me doute que certains penseront que cette initiative est dérisoire

    Il me semble que ce sont des petites choses comme ça qui peuvent nous aider à vivre dans la paix et l'harmonie...

    De même , hier j'entends à la radio l'écrivain Philippe Djian raconter que, se trouvant sur la place Saint Sulpice à Paris, il y avait là des jeunes gens qui se retrouvaient...et , un peu plus loin, un SDF qui dormait dans un coin...A un moment un des jeunes s'est détaché du groupe et il est alléen direction du SDF et , très délicatement, il s'est mis à lui nettoyer le visage...

    Personne n'y a fait attention et pourtant dit P. Djian, c'était une scène de toute beauté, une scène biblique...


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