•   guerassim dichliev

     

     

     

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=pgomlYjh36k

    En faisant un copier coller sur ce lien, vous verrez  quelques passages du spectacle que nous avons eu le plaisir de voir hier à Avignon

    Guerassim Dichliev

    nous montre un artiste bulgare qui a quitté son pays pour aller se présenter aux auditions de l'Opéra national de Paris. Il  jongle avec les émotions  et avec les mots...C'est un mime bavard.

    Il traite avec humour du déracinement, de l'immigration et de  l'intégration et aussi de la découverte de soi..

    Et il nous touche profondément.

     

    A la fin du spectacle, il  était là à la sortie , prêt à partager, avec les spectateurs qui le désiraient,  leurs impressions, leur ressenti...Nous n'avons su que lui serrer la main  et je regrette de n'avoir pas su lui dire quelques mots de remerciement...

    Certes ce n'est pas un débutant, son spectacle tourne avec succès depuis 2008 en Bulgarie, en Italie, en France et il ira en Afrique d'ici la fin de l'année...

    Il a été collaborateur et enseignant dans l'école du mime Marceau jusqu'à ce qu'elle ferme ses portes en 2005.

    Néanmoins, si j'avais été capable d'instaurer ne serait-ce qu'un bref dialogue avec lui avant de partir ...

    J'espère que d'autres spectateurs, eux, ont su le faire en toute simplicité

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • " Ces livres m'ont envoyé ailleurs, dans le corps et la voix de qui je n'étais pas et, ce faisant qu'ils fomentaient

    mon évasion, ils m'ont déposé au coeur de moi-même, procédant  à une invasion salutaire, m'allouant cette

    chose toute simple dont on ne peut aucunement faire l'économie : la reconnaissance, petit miracle que Charles

    Juliet résume d'un sublime trait de simplicité : " le rôle de l'écrivain est de prêter à autrui les mots dont il a

    besoin pour accéder à lui-même." Ces livres me devinaient, ils m'écrivaient et me donnaient droit de cité tout

    en mettant au jour une part commune. je m'aventurais dans l'étranger pour finalement tomber sur

    moi-même...Ces livres prenaient soin de moi. bien sûr, ils me bousculaient, ils étaient crus dans leur exigence

    de vérité mais ils substituaient au silence, à l'angoisse et à l'isolement non pas le baume de la

    consolation...mais la contemplation du vivant. Ni à genoux, ni à moitié mort, ni objet : debout, , bel et bien en

    vie, sujet.

    Ainsi, j'ai souvent eu le sentiment en lisant d'aller à la rencontre de "mes vies romancées"...

                                    Arnaud Cathrine (Nos vies romancées)

     

    Oui, les livres qui ont compté pour moi, ce sont les livres qui permettent de contempler le vivant

    et qui nous prêtent les mots pour accéder à nous-même

     

     

     


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  • William Turner - Autoportrait, 16 ans

    Nommé "peintre de la lumière, il a bouleversé la façon de peindre la nature, en privilégiant ses impressions

      le château de Dolbarden ( 1799)

     

    D'un tempérament rude et robuste, il fut un insatiable voyageur parcourant inlassablement, le plus souvent seul, l'Europe, en particulier l'Italie, la France, l'Allemagne et la Suisse. Partout, à la manière d'un reporter, il dessina ou reproduisit au moyen d'aquarelles, paysages, sites et monuments. Il léguera ainsi à l'Etat britannique, à sa mort, plus de 20 000 oeuvres sur papier !

    S'il fut initialement un grand admirateur des maîtres anciens, en particulier du paysagiste historique Claude Gelée (1600-1682 dit le Lorrain) et de Nicolas Poussin, son oeuvre, d'essence romantique, évoluera vers une représentation picturale nouvelle et audacieuse, pré-impressionniste, dans laquelle il dissout les détails du sujet dans des atmosphères colorées.

     

       San Giorgio Maggiore

    Il effectue un premier voyage  à Venise qui marque un tournant dans son oeuvre : il cherche  moins le réalisme que la vibration de la lumière et laisse voguer son imaginaire

     

     

     

    En 1826, il fait un long voyage en France, il peint de nombreux croquis et aquarelles, ici ce sont des voyageurs embarquant à Calais

     

                                                                

     

     

     


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  • http://www.youtube.com/watch?v=jzXixVh8VdM&feature=player_detailpage

     

     

    C'est encore d'un chanteur que je vous parle aujourd'hui

    je l'ai vu hier soir au festival d'Avignon

     

    il chantait les chansons de Barbara, certaines très connues comme "Gottingen", "Il pleut sur Nantes"

    d'autres que j'ignorais totalement comme "vivant poème" qui fut l'une de ses dernières , je crois

    et que je découvre avec grand plaisir...

    C'est aussi un grand bonheur de réentendre "Perlimpinpin", chanson que j'avais tenté d'apprendre aussi il y a dix ou vingt ans peut-être et que j'avais justement découvert grâce à ce chanteur, je trouve qu'il la chante encore mieux que sa créatrice

     

    http://www.youtube.com/watch?v=3wFAhSp2z2E&feature=player_detailpage

    ra

     Perlimpinpin

    Pour qui, comment quand et pourquoi?
    Contre qui? Comment? Contre quoi?
    C´en est assez de vos violences.
    D´où venez-vous?
    Où allez-vous?
    Qui êtes-vous?
    Qui priez-vous?
    Je vous prie de faire silence.
    Pour qui, comment, quand et pourquoi?
    S´il faut absolument qu´on soit
    Contre quelqu´un ou quelque chose,
    Je suis pour le soleil couchant
    En haut des collines désertes.
    Je suis pour les forêts profondes,
    Car un enfant qui pleure,
    Qu´il soit de n´importe où,
    Est un enfant qui pleure,
    Car un enfant qui meurt
    Au bout de vos fusils
    Est un enfant qui meurt.
    Que c´est abominable d´avoir à choisir
    Entre deux innocences!
    Que c´est abominable d´avoir pour ennemis
    Les rires de l´enfance!
    Pour qui, comment, quand et combien?
    Contre qui? Comment et combien?
    À en perdre le goût de vivre,
    Le goût de l´eau, le goût du pain
    Et celui du Perlimpinpin
    Dans le square des Batignolles!
    Mais pour rien, mais pour presque rien,
    Pour être avec vous et c´est bien!
    Et pour une rose entr´ouverte,
    Et pour une respiration,
    Et pour un souffle d´abandon,
    Et pour ce jardin qui frissonne!
    Rien avoir, mais passionnément,
    Ne rien se dire éperdument,
    Mais tout donner avec ivresse
    Et riche de dépossession,
    N´avoir que sa vérité,
    Posséder toutes les richesses,
    Ne pas parler de poésie,
    Ne pas parler de poésie
    En écrasant les fleurs sauvages
    Et faire jouer la transparence
    Au fond d´une cour au murs gris
    Où l´aube n´a jamais sa chance.
    Contre qui, comment, contre quoi?
    Pour qui, comment, quand et pourquoi?
    Pour retrouver le goût de vivre,
    Le goût de l´eau, le goût du pain
    Et celui du Perlimpinpin
    Dans le square des Batignolles.
    Contre personne et contre rien,
    Contre personne et contre rien,
    Mais pour toutes les fleurs ouvertes,
    Mais pour une respiration,
    Mais pour un souffle d´abandon
    Et pour ce jardin qui frissonne!
    Et vivre passionnément,
    Et ne se battre seulement
    Qu´avec les feux de la tendresse
    Et, riche de dépossession,
    N´avoir que sa vérité,
    Posséder toutes les richesses,
    Ne plus parler de poésie,
    Ne plus parler de poésie
    Mais laisser vivre les fleurs sauvages
    Et faire jouer la transparence
    Au fond d´une cour aux murs gris

     

    Chansons Vivant Poème - Barbara

     
         
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    Va. Ce monde, je te le donne.
    Va. Jamais n'abandonne.
    C'est vrai qu'il n'est pas à l'image
    De rêves d'un enfant de ton âge,
    Je sais.
    Le monde a des accents.
    Souvent, il nous montre les dents
    Mais je l'aime comme je t'aime.
    Je voudrais tant.
    Tu en es le vivant poème.
    Pars. Le monde est un espoir.
    L'espoir, jamais ne l'abandonne.
    Oui, le monde est notre histoire
    De matins clairs et de nuits noires,
    Je sais.
    Je sais que le monde a des armes.
    Le monde parfois nous désarme
    Mais il t'aimera comme tu l'aimes.
    Il t'aimera.
    La vie est un poème
    Que tu vas écrire toi-même.
    Pars. Ce monde, va le voir.
    Jamais ne perds l'espoir.
    Va. Dans ce monde, va te voir.
    Traverse les miroirs.
    Je sais,
    Je sais que tout le monde a des dents.
    Comme nous, le monde se défend
    Mais il t'aimera comme tu l'aimes.
    La vie est un long je t'aime,
    Un long je t'aime.
    Pars. Ce monde, va le voir.
    Traverse les miroirs
    Et jamais n'abandonne.
    Va, va.
    Va, traverse les miroirs
    Où se reflète ton regard.
    Tu es un vivant poème.
    La vie est un long je t'aime
    Dont tu es le vivant poème,
    Le vivant poème,
    Le vivant poème,
    Mon vivant poème

    Où l´aube aurait enfin sa chance,
    Vivre,
    Vivre
    Avec tendresse,
    Vivre
    Et donner
    Avec ivresse!

     

     


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  • Un savant américain se rend à Copenhague pour voir un fameux Prix Nobel de physique : Niels Bohr .

    Il s'étonne de voir au-dessus de son bureau, cloué au mur, un fer à cheval...

    L'américain lui dit : " Vous ne croyez pas que ce fer à cheval va vous porter chance, n'est-ce pas?"

    Bohr rit sous cape : "Evidemment, je n'y crois pas, comment pourrai-je croire  à ce genre de bêtises?

    Cependant , on m'a dit qu'un fer à cheval porte chance, que vous y croyiez ou non."

     

    Très malin ou très inconscient, le savant Prix Nobel ?

    Je préfère croire que c'est un grand malin qui a le sens de la répartie et qui est plein d'humour


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