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"Nous ne pouvons rien « faire » pour l’autre, nous ne pouvons que lui donner le droit de vivre ce qu’il vit, que l’écouter nous raconter ce qui le traverse. Parce que cette écoute inconditionnelle, c’est ce qui lui donnera la possibilité de poser un peu ses valises, le sentiment de compter « entièrement » pour l’autre, le miroir où se regarder pour avancer, le sentiment d’être aimé" Pascale
http://presencedamour.over-blog.fr/article-le-droit-de-souffrir-43860416.html
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C'était un petit jardin
au bord du chemin.
A l'orée du bois
il était
blotti dans un creux
et perdu en pleine nature.
Quand nous passions
c'était un plaisir de voir
ses rangées bien alignées
de plantes diverses.
Et puis, peu à peu,les mauvaises herbes
ont envahi ce coin de terre si bien entretenu...
Seule la cabane est restée
désormais toujours fermée.
Mais où est-il le jardinier?
26 commentaires -
Quelle bonne journée que celle-là !
C'est dans un petit resto très sympa que nous nous sommes retrouvées toutes les trois.
C'est dans un groupe de théâtre amateur que nous nous sommes connues il y a une vingtaine d'années.
Et bien que n'ayant plus depuis longtemps ce rendez-vous hebdomadaire pour nous rencontrer, les liens sont toujours aussi forts, aussi réjouissants, aussi vivaces.
Le temps ne peut rien y changer.
Et nous trouvons toujours un peu de temps pour organiser une rencontre.
Pas très souvent certes ! L'air de rien, chacune est bien occupée...
Mais d'avoir été attendue et désirée, chacune de ses retrouvailles n'en est que plus savoureuse.
D'abord, nous prenons le temps de dire où nous en sommes, de donner des nouvelles de nos compagnons, de nos enfants et petits enfants...
Puis, il y a toujours un petit moment où nous évoquons le temps passé, ces délicieux moments d'atelier et de discussion ensuite au café voisin...Nous nous interrogeons sur ceux qui ne sont pas là mais dont le souvenir demeure cependant si vif en nos coeurs...Nous évoquons aussi ceux qui sont passés dans le groupe et qui ont laissé un souvenir plus mitigé, leur comportement atypique gênant parfois très fort le travail que nous tentions de faire ensemble...Que sont-ils devenus ? Ont-ils pu trouver un équilibre moins précaire?
Nous nous promettons de nous retrouver une journée complète dès la belle saison....
L'amitié est une bien belle et douce chose !
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Elle ne parlait pas
Non,elle n'était pas muette
Simplement
Elle avait choisi de se taire
non pour accroître son mystère
mais elle se méfiait.
Elle se méfiait des mots
des mots qui enfermaient
des mots qui étiquetaient
des mots qui sonnaient faux
des mots qui limitaient
Elle voulait garder ouverts
tout le champ des possibles
Elle voulait l'impossible
un mur de silence lui déroba l'horizon
et pour sortir de sa prison
elle ne trouva qu'une seule issue
le cri
un cri sauvage et inarticulé
qui de l'abîme dont il était venu
s'éleva dans les airs
et brisa le silence.
Et pour guérir la blessure
qui s'ouvrait
elle découvrit le baume des mots.
Les mots qui se pressaient
se bousculaient inquiets,étonnés.
Elle parla,elle respira
elle découvrit la liberté
et quand elle eut épuisé
le trésor que les mots lui offraient
elle retourna au silence
non plus un silence morne et aphone
mais un ,bruissant de signes
et ruisselant d'espérance.
Et dans un va et vient fructueux
elle enveloppa ses mots de silence
et du silence jaillirent en transparence
des mots nouveaux.
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"La vraie humilité ne consiste pas uniquement à ne pas vouloir paraître plus que ce qu'on est. C'est aussi accepter d'être plus qu'on ne paraît. Il existe une fausse modestie qui est une simple peur des responsabilités. Elle est un obstacle à la montée du maître intérieur"
Durkheim (Le maître intérieur)
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