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    Par Sophie Granel @Culturebox
     
    Mady de La Giraudière chez elle à Lavelanet en Août 2017.

    Mady de La Giraudière chez elle à Lavelanet en Août 2017.

     
     

    Ses toiles colorées et pleines de vie l’ont rendue célèbre dans le monde entier. Mady de la Giraudière que l’on surnommait la "papesse de l’art naïf" s’est éteinte ce week-end à son domicile ariégeois. Elle avait 95 ans. Une vie bien remplie, faite de passion et d’un amour immodéré pour la beauté du quotidien.

    Reportage : C. Lebrave / C. Kechiche
     

     

     

    “Ce que je veux, c’est qu’on honore tout ce qui est agréable à regarder". Lors d’une interview accordée l’année dernière à nos confrères de France 3 Midi-Pyrénées, Mady de La Giraudière résumait ce qui l’a guidée toute sa vie. L’amour de la nature et de ses charmes, sans artifice. Passionnée de dessin depuis l’enfance, l’artiste a pourtant dû lutter pour exercer son art. Son père, un industriel ariégeois voyait d’un assez mauvais œil son désir de se consacrer à la peinture. Il refuse qu’elle s’inscrive aux Beaux-Arts. C’est donc uniquement grâce à sa passion et à son talent naturel qu’elle parvient à se faire un nom dans le monde artistique.

    Une oeuvre colorée et expressive.

    Une oeuvre colorée et expressive.

    Sa rencontre au milieu des années 50 avec le critique spécialiste de l’art naïf, Anatole Jakovsky est un tournant dans sa carrière. Séduit par le talent brut de la jeune artiste, il organise sa première exposition à la Galerie Benezit à Paris. Dès 1959, Mady de La Giraudière enchaîne les expositions et fréquente les plus grands, d’Herbert Von Karajan à Jacques Chancel (qu’elle considère comme un frère) en passant par Georges Brassens dont elle partage l’amour des chats. Une célébrité qui ne modifie pas ce qui fait sa force : un regard lumineux et simple sur le monde qui l’entoure. Un monde coloré dans lequel le quotidien est merveilleux. Les obsèques de cette grande dame de la peinture auront lieu jeudi 1er mars à Lavelanet, la commune ariégeoise où elle a vécu une grande partie de sa vie et où elle s’est éteinte samedi.


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    COMME CELA EST BIEN DIT....      

     

     

    Un homme a écrit un courrier à l’hôtel dans lequel il envisageait de séjourner, 

    et il demande au responsable s’il pouvait venir avec son chien. 

    La réponse de l’hôtel est IMPAYABLE ! 

      

     

    Il a écrit : « J’aimerais beaucoup venir en compagnie de mon chien. Il est très propre, et très bien dressé. Pourrais-je le garder avec moi dans ma chambre, la nuit ? » 

    L’homme a, alors, eu la surprise de recevoir une réponse immédiate du gérant de l’hôtel, qui disait : 

    « Cela fait de nombreuses années que je gère cet hôtel. Durant tout ce temps, jamais un chien n’a volé de serviettes, de draps, d’argenterie, ou de tableaux.Je n’ai jamais eu à mettre un chien à la porte, au milieu de la nuit, pour un comportement bruyant et alcoolisé. Et jamais un chien n’a tenté de partir sans payer. Autant dire que oui, votre chien est le bienvenu dans mon hôtel.Et, s’il veut bien se porter garant de vous, vous serez le bienvenu, vous aussi. » 

     

     

     


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    Une petite mélodie a pris vie

    à pas d'heure

    dans un coin de mon coeur.

    Elle s'en va et revient

    se frotter comme un chien

    au creux de mes mains.

     

    Du bout des doigts je la tiens je l'enlace

    A trop en jouer parfois je me lasse

    Elle se fait muette et presque s'efface

    Fait le gros dos pour que je la ramasse.

     

    Les mélodies se délient et nous lient

    De coeur à corps même quand on les oublie

    Elles nous appellent puis nous rappellent

    Dieu que la vie serait triste sans elles.         Marc Perrone


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     Je découvre cet article et le partage avec vous.

    Qui aurait pu penser que les toiles d'araignée puissent servir à créer des oeuvres d'art    ?

     

     
    Par Odile Morain @Culturebox
     

    Après la cueillette et le nettoyage des toiles d'araignées, le peintre Jean-Jacques Vigoureux s'attelle au mélange des couleurs 

    Après la cueillette et le nettoyage des toiles d'araignées, le peintre Jean-Jacques Vigoureux s'attelle au mélange des couleurs 

    Il est le seul artiste français à travailler cette technique artistique particulière. Jean-Jacques Vigoureux peint sur toiles d'araignées et le résultat est étonnant. Son oeuvre est à découvrir en ce moment et jusqu’au 30 octobre à la médiathèque de Saint-Erblon près de Rennes.

    Ils ne sont que six dans le monde entier à pratiquer cet art miniaturiste d’une précision extrême. Pour Jean-Jacques Vigoureux, la peinture sur toiles d’araignées est une approche qui débute bien en amont de son travail en atelier. Tous les matins, il part à la recherche de sa matière première, à savoir les fils de soie. La technique qu’il utilise consiste à peindre sur un support uniquement constitué de toiles d’araignées. Un art qui demande beaucoup de patience et de dextérité, pour un petit format de 15 x 15, il lui faut environ 500 à 600 toiles. 
     

     On l'aura deviné, Jean-Jacques Vigoureux est un peu poète. Chaque jour il s'émerveille de la beauté de la nature :  "Ces premiers gestes ont peut-être quelque chose de chorégraphique car pour réussir il faut accomplir des mouvements souples, tout en étant en harmonie avec la nature." dit-il de son art.




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    " Dans le recueil de nouvelles de Lucia Berlin, Manuel à l’usage des femmes de ménage , tout est vu de l’intérieur, comme elle l’a vécu. Elle ne donne pas un cours de récurage, mais plutôt un modus vivendi entre les maîtresses et leurs femmes de peine.

    On apprend que la première condition est de bien écouter, de faire semblant d’acquiescer et ensuite d’en faire à sa guise en restant dans la ligne générale.

    Née dans une petite ville minière en Alaska, trois mariages ratés, Lucia Berlin a été prof dans le secondaire, standardiste, auxiliaire médicale et infirmière, pour subvenir aux besoins élémentaires de ses quatre enfants, avec une forte addiction à l’alcool. Elle a publié soixante nouvelles. Ce recueil, sorti dix ans après sa mort, la désigne comme un phénomène littéraire : une Raymond Carver. L’écriture est brève, sèche, précise, comme un battement de cœur."

     

    Je viens de terminer ce livre. Ma fille me l'a offert à Noël. Plus de 500 pages...Mais cela se lit aisément...

    Je l'ai lu trop vite, il faudra  que je le relise...mais j'étais avide de découvrir la suite....bien qu'il s'agisse de nouvelles, il y a des liens entre elles, elle y parle parfois des mêmes personnages...Elle n'invente pas, c'est de sa vie qu'elle nous parle, des gens qu'elle a rencontrés.

    Et j'admire la faculté de rebondir de cette femme... et son talent d'écrivain bien sûr,

    Comment a-t-elle fait pour vivre tant de vies différentes et savoir s'adapter?

    Quelle force l'habite? Comment a-t-elle fait pour ne pas être anéantie par une enfance difficile au milieu d'alcooliques, de gros problèmes de santé, trois mariages ratés... Comment a-t-elle fait pour élever seule ses quatre enfants?

    Elle nous fait découvrir la beauté qui subsiste chez certains êtres que l'on croit totalement dépravés, détruits.

    Elle nous offre un autre regard sur la vie.

     

    Elle est morte en 2004...Ses nouvelles ont été publiées dix ans après sa mort. Elle a eu seulement quelques textes publiés de son vivant.


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