• C'était jour de soleil ce jour là.

    Nous sommes allés nous promener sur la route du tram à Saint-Péray en Ardèche.

    Autrefois, le train allait jusqu'à Saint-Romain de Lerps.

    La route monte en pente douce tout au long et comme il y a peu de maisons, il y a peu de voitures qui passent par là.

     

    Il y a des chênes, il y a des vignes, ily a des grosses pierres, des rochers, ce qui n'empêche pas la végétation de pousser.

     

     

    Il y a de l'eau qui ruisselle un peu partout

     

     

    Il y a des vignes et ils déboisent certains lieux pour en planter encore d'autres.

     

    sur la route du tram

     

    Il y a le château de Crussol en ruines qui garde  cependant toute sa fierté

     

    Et il y a une très belle vue sur la plaine.

    Encore un lieu pas très loin de chez moi où je n'étais encore jamais allée.


    11 commentaires
  • Merci à tous ceux qui ont mis un commentaire  après la lecture de Marie de Hennezel "Mourir les yeux ouverts"

    J'ai moi-même beaucoup apprécié ce texte qui me parle très fort

    car "mourir les yeux ouverts" je le souhaite profondément.

    Mais je partage avec Carine la tristesse de ceux qui meurent dans la solitude et l'abandon.

    Et comme le dit Malou, ce n'est pas en quelques phrases que l'on peut faire le tour d'un sujet aussi vaste.

    Et il n'y a aucun jugement à porter sur ceux qui veulent mettre fin à leur vie : chacun fait comme il le peut

    et comme il le sent et nous ne savons pas ce que nous ferions si nous étions dans leur situation.

    Je suis bien d'accord avec Lili : "il est difficile parfois de de discerner ce qui relève des soins à la personne

    et ce qui relève d'une forme d'acharnement thérapeutique."

    Et tout en demeurant dans une écoute respectueuse de chacun, sachons que ces derniers moments vécus

    avec un être cher peuvent être d'une profondeur et d'une richesse insoupçonnées.

    Pour ma part, savoir que le moment de l'ultime passage est là et pouvoir le vivre en toute conscience

    me semble une belle mort...On a les moyens actuellement d'apaiser la souffrance sans atténuer la conscience.

    On ne meurt qu'une fois et je voudrai bien être là, le plus consciente possible quand cela arrivera.

     

    Merci à tous d'avoir partagé ma réflexion


    6 commentaires
  •  

    " S'il y a une liberté à anticiper sa mort,

    à en choisir l'heure,

    s'il y a une dignité à refuser sa propre  déchéance,

    il y a une liberté et une dignité encore plus fortes et plus belles

    dans l'acceptation les yeux ouverts du réel.

    Un apprentissage non pas de la mort mais de la vie.

    Une paix transmise aux vivants, un rayonnement qui les porte.

    Les derniers moments d'un être aimé peuvent être l'occasion d'aller le plus loin possible

    avec cette personne, dans une profondeur encore jamais atteinte.

    On croit tout connaître de l'autre, et voilà que dans ces moments ultimes,

    on découvre ce que l'on n'aurait jamais imaginé découvrir,

    des trésors d'humanité.

    Malgré les ravages de la maladie ou de la vieillesse,

     

    Où est la dignité?

    l'être humain n'a jamais dit son dernier mot."

                                                     Marie de Hennezel ( Mourir les yeux ouverts)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    14 commentaires
  • Tout à l'heure on m'a posé cette devinette et je n'ai pas su y répondre et ceux qui étaient avec moi non plus

    et pourtant la réponse est simple comme bonjour.

    La voici :

    Deux aveugles ont un frère, or ce dernier n'a aucun frère, comment est-ce possible?

     

    Je suis sûre que vous allez trouver...


    13 commentaires
  • Shlemiel ou la sagesse des fous

     

    Nous étions invités chez des amis au repas de midi.

    Le repas était délicieux et la conversation agréable.

    Nous décidons ensuite d'aller , à quelques kilomètres de là, au théâtre du Fenouillet à Saint Gervais de Roubion .

    Shlemiel ou la sagesse des fous

    Un musicien et un comédien nous prennent par la main et le coeur et nous entraînent sur les routes de Pologne,

    à la rencontre de personnages imaginés par Isaac Bashevis Singer.

    C'est plein d'humour,  d'amour, de poésie. la satire est légère et pleine de tendresse.

    L'histoire commence ainsi :

    Shlemiel était si paresseux que rien  que l'idée de bouger suffisait à le fatiguer

    Le violon dialogue allègrement avec le conteur.

    C'est parfaitement loufoque mais c'est conté avec tant de grâce que nous voilà embarqués...

     

    Shlemiel ou la sagesse des fous

     

    Le public rit de bon coeur et même participe au spectacle...

    Ce groupe de personnes vient d'improviser une petite danse.

    Je suis sûre que certains n'ont jamais mis les pieds sur une scène et sont repartis tout étonnés de leurs performances.

    Il est vrai que c'est un petit théâtre mais quand même, il  n'y a pas loin de cent spectateurs

    mais nos deux compères ont tellement mis en joie toute l'assistance que tout devient jeu.

     

    Ce spectacle était donné par le Théâtre du Tiroir des Affabulations qui viennent de Laval  dans la Mayenne

    et les 2 comédiens s'appellent Jean-Luc Bansard et Amit Weisberger


    12 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires