• De toute façon (mère Teresa)

     

    "Les gens sont souvent déraisonnables, irrationnels et égocentrique.

    Pardonnez-leur de toute façon.

     

     

    Si vous êtes gentil, les gens pourront vous accuser d’hypocrisie ou d’arrière-pensées égoïstes.

    Soyez gentil de toute façon.

     

     

    Si vous réussissez, vous gagnerez des amis infidèles et de véritables ennemis.

    Réussissez de toute façon.

     

     

    Si vous êtes honnête et sincère les gens peuvent vous tromper.

    Soyez honnête et sincère de toute façon.

     

     

    Ce que vous passez des années à créer, certains pourront le détruire en un instant.

    Créez de toute façon.

     

     

    Si vous trouvez la sérénité et bonheur, certains pourront être jaloux.

    Soyez heureux de toute façon.

     

     

    Le bien que vous faites aujourd’hui sera souvent oublié. Faites le bien de toute façon.

     

     

    Donnez le meilleur que vous ayez et ce ne sera jamais assez.

    Donnez le meilleur de toute façon.

     

     

    En dernière analyse, c’est entre vous et Dieu.

    Cela n’a jamais été entre vous et eux de toute façon."

     

     

    Ce texte que j'ai reçu par mail, il y a quelques jours, m'a laissé très songeuse.

    Je voudrais bien parler comme elle, avec autant de force et de sérénité...

    Mais on peut toujours, de toute façon, tendre vers cet idéal et devenir chaque jour

    un peu plus soi-même, un peu plus authentique...même si c'est dans de toutes petites choses.


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  • J'ai reçu ces voeux aujourd'hui même

    et je pense qu'il est bon qu'ils soient partagés.

    Ariane M. est exigeante mais elle est aussi pour elle-même

    Et quand on a eu la chance de voir jouer sa troupe, on comprend qu'il ne s'agit pas de mots dits à la va vite,

    des mots d'intellectuel...mais que ce qu'elle dit, elle s'efforce de le vivre, elle et tous ceux qui travaillent avec elle.

                             voeu2014

     

     

    Les vœux de l’an 2014 d'Ariane Mnouchkine sur Médiapart ont du souffle:


    « Mes chères concitoyennes, mes chers concitoyens,
    À l’aube de cette année 2014, je vous souhaite beaucoup de bonheur.
    Une fois dit ça… qu’ai-je dit? Que souhaité-je vraiment ?
    Je m’explique :
    Je nous souhaite d’abord une fuite périlleuse et ensuite un immense chantier.
    D’abord fuir la peste de cette tristesse gluante, que par tombereaux entiers, tous les jours, on déverse sur nous, cette vase venimeuse, faite de haine de soi, de haine de l’autre, de méfiance de tout le monde, de ressentiments passifs et contagieux, d’amertumes stériles, de hargnes persécutoires.
    Fuir l’incrédulité ricanante, enflée de sa propre importance, fuir les triomphants prophètes de l’échec inévitable, fuir les pleureurs et vestales d’un passé avorté à jamais et barrant tout futur.
    Une fois réussie cette difficile évasion, je nous souhaite un chantier, un chantier colossal, pharaonique, himalayesque, inouï, surhumain parce que justement totalement humain. Le chantier des chantiers.
    Ce chantier sur la palissade duquel, dès les élections passées, nos élus s’empressent d’apposer l’écriteau : “Chantier Interdit Au Public“
    Je crois que j’ose parler de la démocratie.
    Etre consultés de temps à autre ne suffit plus. Plus du tout. Déclarons-nous, tous, responsables de tout.
    Entrons sur ce chantier. Pas besoin de violence. De cris, de rage. Pas besoin d’hostilité. Juste besoin de confiance. De regards. D’écoute. De constance.
    L’Etat, en l’occurrence, c’est nous.
    Ouvrons des laboratoires, ou rejoignons ceux, innombrables déjà, où, à tant de questions et de problèmes, des femmes et des hommes trouvent des réponses, imaginent et proposent des solutions qui ne demandent qu’à être expérimentées et mises en pratique, avec audace et prudence, avec confiance et exigence.
    Ajoutons partout, à celles qui existent déjà, des petites zones libres.
    Oui, de ces petits exemples courageux qui incitent au courage créatif.
    Expérimentons, nous-mêmes, expérimentons, humblement, joyeusement et sans arrogance. Que l’échec soit notre professeur, pas notre censeur. Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage. Scrutons nos éprouvettes minuscules ou nos alambics énormes afin de progresser concrètement dans notre recherche d’une meilleure société humaine. Car c’est du minuscule au cosmique que ce travail nous entrainera et entraine déjà ceux qui s’y confrontent. Comme les poètes qui savent qu’il faut, tantôt écrire une ode à la tomate ou à la soupe de congre, tantôt écrire Les Châtiments. Sauver une herbe médicinale en Amazonie, garantir aux femmes la liberté, l’égalité, la vie souvent.
    Et surtout, surtout, disons à nos enfants qu’ils arrivent sur terre quasiment au début d’une histoire et non pas à sa fin désenchantée. Ils en sont encore aux tout premiers chapitres d’une longue et fabuleuse épopée dont ils seront, non pas les rouages muets, mais au contraire, les inévitables auteurs.
    Il faut qu’ils sachent que, ô merveille, ils ont une œuvre, faite de mille œuvres, à accomplir, ensemble, avec leurs enfants et les enfants de leurs enfants.


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  • au bord de  L'Eyrieux, au loin le village de Dunières

     

     

    J'ai reçu les voeux de quelqu'un qui se désolait

    Que 2014 ne rime avec aucun autre mot...

    Et le lisant, voici ce qui m'est venu.

     

    L'année 2014

    ne sera pas morose,

    pas empreinte de sinistrose.

    LOe Grand Jardinier, il fallait qu'il ose,

    a décrété qu'en 2014,

    les R seraient ignorés.

    Et donc 2014 rime avec la rose

    et en est tout parfumé.

    Et c'est pour cela , je suppose,

    qu'en 2014

    il n'y aura pas de mauvaises choses.

    C'est l'année des métamorphoses;

    Et le mal en bien devient et se pose.

     

     

    Bonne et joyeuse année à tous.

     

     


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