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Je me souviens
C'était ma dernière année d'école primaire
C'était en février 1956...Du premier au dernier jour de ce mois mémorable, il avait gelé sans discontinuer...
Je me souviens que les écoles fermaient une à une.
Je me souviens que la grand-place que je devais traverser pour aller à l'école était complètement verglacée, il y avait une fontaine alors, elle avait coulé et la place se trouvait transformée en patinoire..mais nous n'avions pas de patins...
Je n'avais pas de pantalons non plus ni de collants : seulement une petite jupette et des chaussettes qui arrivaient jusqu'aux genoux, ...Je n'avais pas de manteau, seulement une petite veste...Et comme c'était la fin de l'hiver, pas un instant mes parents n'ont pensé que des vêtements plus chauds étaient nécessaires...Si l'on m'avait acheté des habits chauds à ce moment là, ils risquaient d'être trop justes pour l'hiver suivant, non, ce n'aurait pas été raisonnable...Cependant je ne me souviens pas d'avoir souffert du froid...Nous étions endurants alors...
Je me souviens, en revenant de l'école, d'être passée devant une maison aux fenêtres grand'ouvertes et cela m'avait beaucoup angoissée...Peut-être la personne qui habitait là était-elle malade et n'avait pas pu refermer...et elle allait périr de froid...Et je me sentais coupable de ne rien faire et pourtant je ne savais pas quoi faire, , les paroles des enfants n'étaient pas beaucoup pris en considération dans notre milieu...Heureusement , le lendemain tout était redevenu normal.
Heureusement aussi, ces angoisses diffuses qui m'assaillaient à tout moment et dont je ne pouvais parler à personne, quelques mois plus tard, avaient à peu près disparu et je pouvais vivre plus paisiblement
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Photo de groupe au bord du fleuve de Emmanuel Dongala chez Actes Sud
J'ai terminé la lecture de ce livre depuis plusieurs jours
mais je demeure profondément unie avec les femmes courageuses qui sont les héroïnes de ce livre
Emmanuel Dongala
écrivain congolais, professeur de chimie aux Etats-Unis,
nous décrit ici la vie de femmes africaines qui, pour assurer leur survie, concassent des blocs de pierre et remplissent des sacs de gravier à longueur de journée...Elles se mobilisent pour faire valoir leurs droits car leur travail est payé une misère ...Leur lutte est exemplaire.
En phrases simples et bien tournées, sans jamais dramatiser, et avec beaucoup d'humour et de réalisme, l'auteur nous fait partager leurs souffrances et leurs espoirs...Dès les premières pages, je me suis trouvée captivée par cette histoire, émerveillée par leur énergie et leur sens de la solidarité...
Tout à la fois,léger et profond, même dans la souffrance, le comique, le rire n'est pas loin...
C'est un livre qui redonne espoir et confiance dans l'humanité
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C'était un soir de grande fatigue
et de grande froidure.
Cependant, nous avions retenu une place pour un spectacle et donc payé notre billet.
Nous y allons donc
et nous ne l'avons pas regretté.
Original, surprenant, et pourtant si simple.
Sur la scène un piano...
Une jeune femme arrive et soulève délicatement le couvercle et se met à jouer...Bach...Beethoven...Mozart...
Puis trois jeunes gens habillés de noir...Ils nous tournent le dos et lancent des balles blanches qui fusent, volent, s'illuminent et accompagnent la musique qui nous semble virevolter avec elles..
Est-ce du théâtre, de la danse, du cirque ?
On ne sait plus où donner de l'oeil
Ces allers retours entre terre et ciel nous hypnotisent
A un moment, ils viennent sur scène avec un mannequin...Pendant plusieurs minutes, je le crois vivant, je suis même sûre qu'il a attrapé des balles...De même ,les balles semblent devenir autonomes, on croirait presque que ce sont elles qui décident de se diriger vers eux, qu'ils n'ont qu'à les attendre et les recueillir quand elles arrivent...
A la fin,ils arrivent avec plusieurs paniers pleins de boules blanches, ils les lancent par poignées...Ce sont des petites lumières dans la nuit...C'est féerique.
Et nous, pendant plus d'une heure, on a complètement oublié le froid et la fatigue et on repart ...allégés...presque aussi légers que leurs petites balles
C'est un spectacle de Simon Carrot
Aline Piboule est la pianiste
Julien Clément, Nicolas Mathis et Denis Forgeton sont les jongleurs...
L'éclairage ...superbe..est de Arno Veyrat
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Hier c'était la Saint Valentin
et, comme par hasard, c'est ce jour-là que le dégel s'annonce...
Le thermomètre est monté jusqu'à 3 degrés l'après-midi.
Il y deux ans,
comme par hasard aussi,
pour rien au monde mon compagnon
ne voudrait accorder la moindre attention
à ce saint à l'allure trop commerciale,
un 14 février, nous avons acheté
un tableau plein de tendresse, un tableau de Chantal Roux...
Je le trouve vraiment très fort, ce Saint Valentin,
l'air de rien, l'air mutin,
il vient et
dans l'air quelque chose
se métamorphose...
nous n'y comprenons goutte
mais nous le ressentons bien...
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