• Ce matin,après l'orage de la nuit, le ciel était encore gris et  l'atmosphère pesante .

    L'après-midi,peu à peu,tout s'est allégé , le ciel s'est éclairci, le soleil a même fait quelques apparitions et nous n'avons pas résisté, le chemin nous appelait.

    Et je me surpris à marcher d'un pas vif et joyeux

    Et  à chaque pas que je faisais, il me semblait communiquer avec l'énergie de la terre.

    Je me sentais comme renouvelée.

    Il y a quelques jours seulement, mon dos me semblait un fardeau trop lourd à porter

    Et aujourd'hui, sans faire le moindre effort, j'éprouve un grand plaisir à avancer, souple et droite...je m'émerveille de sentir ma respiration calme et régulière.

    J'admire les champs de soja, de luzerne et de colza et tous ces champs fraîchement labourés et toutes ces belles couleurs de l'été finissant.

    Et j'accueille ce temps de promenade comme un cadeau.


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  • Une bribe de rêve est restée dans ma mémoire

    Je le note car cela arrive rarement

    Je ne cesse d'y penser, de tenter d'en trouver le sens

    Je me promène et découvre un trou, un semblant d'escaliers qui conduit à une galerie

    Et moi qui pourtant ne suis pas aventureuse, je m'y introduis mais, inquiète, au bout de quelques mètres, je veux faire marche arrière et je m'aperçois que l'ouverture s'est réduite ou, du moins, qu'elle est beaucoup plus difficile d'accès dans ce sens...

    Je n'ai donc pas le choix, il faut aller de l'avant...

    J'ai un moment d'angoisse puis je descends tranquillement et, bizarrement, je m'aperçois que, un peu plus bas, il ya plus de lumière et le passage est plus large..

    Certainement, me dis-je, je trouverai de l'autre côté, une sortie plus aisée...

    J'avance donc en toute confiance .


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  • Alors qu'il était interviewé au moment de  la parution de son dernier livre "Une femme fuyant l'annonce", David Grossman a déclaré

     

     "Je rappelle d'abord à mes lecteurs qu'il existe une alternative,

     

    que la vie offre en permanence tant de possibilités que nous ne sommes jamais condamnés à vivre dans les limites

     

    d'une seule réalité.

     

    Même dans le pire des cas, nous avons la capacité de réécrire  la situation.

     

    Et surtout il faut toujours être capable de percevoir la réalité à travers divers points de vue...

     

    C'est seulement une fois qu'on a considéré la souffrance et la justice des deux côtés qu'on peut renouer avec la

     

    réalité, et qu'on devient capable de dénouer le conflit."

     

    Tout l'interview était très intéressant ( Lire de septembre 2011)

    mais ce passage m'a particulièrement frappé et je veux le garder en mémoire


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  • Habemus-papam.jpg

     

     

    C'est une comédie loufoque, fantasque, inattendue

    C'est un film  de Nanni Moretti où il joue lui-même, très drôlement, le rôle du psychanalyste de service.

    Mais la vedette, bien sûr, c'est Michel Piccoli qui interprète Le Pape.

    La religion, ici, n'est qu'un paravent, cela pourrait se passer ailleurs.On est dans un monde piégé où les individus  ne peuvent être eux-mêmes...On voit un homme aux prises avec l'angoisse, ses charges sont trop lourdes, il a envie de disparaître..Cela pourrait arriver à n'importe qui même si les situations sont différentes...

    J'ai ri parfois..., il y a quelques longueurs..mais j'ai surtout été gênée par l'invraisemblance des situations

    Mais c'est bien joué, c'est un plaisir de voir ces acteurs,

    Ce n'est pas l'évènement que l'on nous annonçait, ce n'est que mon point de vue.Et je vais peu au cinéma...

    Si vous l'avez vu, j'aimerais savoir comment vous l'avez reçu et si vraiment vous le considérez comme un film à ne pas manquer.


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  • Comme une ritournelle

         Bien rôdée

                 Dans ma tête

                                Elle s'entête

                                Et se répète

                                Et m'assombrit

                                Et me réduit .

     

    Comme une mécanique stupide

    qui déroule insipide

    toujours ces mêmes mots

    sans tenir compte du réel

    si divers et si chatoyant

     

    Elle dit des mots

              que je ne reconnais pas

                     comme étant les miens.

     

    Et pourtant c'est de moi qu'ils viennent...

    Pourquoi résonnent-ils si étrangement?

     

    Suis-je aliénée,

    assiégée

    par un autre qui ne me ressemble pas

    et dévide en moi

    cette si entêtante ritournelle?

     

     

    La ritournelle n'est pas achevée, elle doit se transformer, elle est en cours de transformation.....elle s'entête mais moi aussi je m'entête....


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