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Un peu de folie
Hier, à La Grande Librairie, sur France 5,
Jordi Savall nous dit que l'on ne peut créer une oeuvre sans une dose de folie....Il présente un livre-disque où des textes de Erasme (Eloge de la folie) sont récités sur des fonds de musique de l'époque...
Or, à midi justement, nous parlions de différents écrivains et artistes qui ont ont construit une oeuvre appréciable alors qu'ils étaient aux limites de la folie...et que, pour comprendre leur oeuvre, pour s'en réjouir, il fallait entrer en contact avec cette part de nous-même...Ceux qui étaient trop carrés, trop cartésiens ne pouvaient pas y accéder...
Cette part de folie est sans doute dans tous les êtres humains mais certains choisissent, consciemment ou non, , de l'étouffer...
Alors, est-il vraiment nécessaire d'être un peu fou de temps en temps...pas seulement pour accéder aux oeuvres d'art..mais simplement pour être pleinement soi-même?
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Commentaires
On disait don Quichotte fou... moi, je n'en suis pas si sûre.
Mais il savait voir du beau en chaque chose et en chaque être... faut-il être fou pour que ce soit ainsi ?
Je n'ai pas vraiment de réponse.
Pourtant, je continue à souhaiter à ceux que j'aime un petit peu de folie, juste ce petit peu qui peut rendre la vie plus belle.
Passe une douce journée.
Ne pas être un peu fou pourrait nous rendre dingues! Qui a dit ça ou plus ou moins le même? Je ne sais plus, j'ai lu ça voici quelques jours.
il n'est pas "nécessaire" d'être fou :
nous le sommes tous
ce qui est nécessaire, c'est de le savoir et de le reconnaîtrre.
Si on ne veut pas le savoir, on devient une statue
ce qui veut dire qu'on est mort.
J'aime beaucoup le commentaire d'Hélène.
Nous avons tous un brin de folie en nous, il suffit de le reconnaitre et de s'en servir à bon escient.
Belle soirée Gazou
Il y a des gens qui on ce brin de folie en eux et d'autre qui ne l'auront jamais. Lesquels sont les plus heureux? Je ne sais pas.
Le mot "folie" n'est-il pas utilisé souvent comme une hyperbole ? On pourrait tout aussi bien dire : la fantaisie, la liberté, l'intuition, l'humour, la provocation, le rêve, la démesure ... Bien sûr ces mots ne recouvrent pas tous la même réalité. Mais il est bon de temps en temps d'explorer ces facettes de notre être.
Le petit brin de folie est parfois rejeté, mais il aide à vivre et à voir les choses sous un autre angle...
Bises GazouEuh, que ce doit être triste de n'être jamais un peu fou... ou beaucoup !
Triste et encore je suis plus que mesuré.
Or l'art est une démesure de soi que l'on ne peut obtenir qu'hors la mesure.
Enfin, chacun sa façon d'être fou. Voilà qui me fait penser que si j'était tout d'un coup complètement raisonné, ce seRait une autre façon d'être fou. Qui me rendrait fou. Alors je m'en fous, je suis fou et même foufou.
Bon, soyons fous : tendresse Gazou.
Je pense que pour vivre il faut être fou. Personne de sein d'esprit n'accepterait les horreurs de cette vie terrestre.
21zilbermanMardi 2 Juillet 2013 à 16:13Bonjour Solange. Faut-il être fou, dis-tu ? Mais il faudrait savoir ce que nous désignons par fou ? Laissons de côté les maladies psychiatriques proprement dites. J'observe que dés que nous ne sommes pas dans le moule ordinaire, commun, nous passons pour fou. Quelle triste opinion ? Est ce être fou d'avoir de l'originalité, de la fantaisie, de déclamer des poèmes, être tout simplement différent ? Bien au contraire, c'est la richesse dans la diversité de la vie...bien souvent du soleil dans la grisaille de nos existences. Le soi disant fou peut être d'une extreme lucidité dans notre condition d'homme...!
Ce qui est folie dramatique, c'est l'humanité dans ses horreurs.
Quelques médiocres pensées en début de matinée. Gérard
22maryseMardi 2 Juillet 2013 à 16:13Difficile de passer après tous ces bons commentaires.
Suis bien d'accord avec tous
Bon week... Gazou
23MustaphaMardi 2 Juillet 2013 à 16:13
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La folie douce est une fleur qui donne généreusement de petits fruits contents.
La maladie que l'on nomme folie est un abîme d'où surgissent d'anciennes pommes avariées.
La première est nécessaire à l'âme humaine, la seconde est néfaste comme une herbe mauvaise cherchant à envahir la première.
Et, oui, je pense que les deux se côtoient en nous.
Je te souhaite une follement douce fin de semaine!
Hélène*