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Les non-dits
Mais que se passait-il donc?
Ce n'était pas la pleine lune...Il faisait plein jour.
Ce n'était pas la fatigue...Elle avait plutôt bien dormi
Le vent peut-être ? Il soufflait comme un damné
Et elle, elle en perdait le souffle.
mais ils avaient marché en sous bois, en un lieu protégé....
Pourquoi donc avait-elle tant besoin de cracher ses désaccords?
Elle avait beau se vilipender,
reconnaître dans son quant à soi que ses reproches étaient exagérés,
elle ne parvenait pas cependant à se retrouver d'humeur tendre e t légère
et à se réjouir du beau soleil qui tentait de les réchauffer de ce froid hiver.
Tout l'importunait.
Et le plus incroyable, c'est qu'elle était tout à fait consciente que ses reproches étaient excessifs
et que même s'ils avaient été tout à fait justifiés,
la façon dont elle les exprimait était la meilleure manière pour que l'autre se rebiffe
et ne comprenne rien à son insatisfaction...
Et même cela risquait fort de le rendre aussi hargneux et grincheux....
A moins que, par miracle, il ne comprenne
que tous ces griefs qu'elle lui lançait à la figure
cachaient en réalité beaucoup de non dits,
de souffrances passées et non exprimées..
Mais peut-être , un jour, saura-t-elle les dire
et les laisser derrière elle et aller plus loin...
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Commentaires
bien des fois, faut bien se fâcher.. finie la dame passive qui ne dit jamais rien. Tu as eu raison.. non mais.. !
bisous
clemC'est tellement mieux quand on peut mettre tout de suite cartes sur table. Que de tourments épargnés.Mais faut il les laisser derrière soi et peut on les oublier ?
Dire, oui dire n'est il pas le mieux en les positivant dans le language ?dire le ressenti n'est pas facile pour tout le monde, et pourtant il faudrait le faire avec doigté.. bonne journéeJ'ai déjà vécu ce sentiment d'exagérer dans mes réactions, sans pouvoir m'en empêcher, comme si la vanne ouverte laissait passer tout l'énervement passé non exprimé vis à vis de la personne.les blessures et souffrances non exprimées nous font parfois devenir injustes envers autrui, triste réalité des non-dits et des âmes meurtries...mercio pour ce texte, et bizzz chaudes et ensoleillées (un été indien !!)Aux noms de certains interets ''superieures'', priorites et autres alibis, beaucoup de souffrances sont endurées et tant de sacrifices consentis.
Bonne journée tout de même.Quand on sent qu'on devient injuste, il faut s'arrêter, sinon, cela risque d'aller trop loin.les orages ne font-ils pas plus de bien quand ils éclatent que lorsqu'ils couvent ?Les griefs accumulés , les non-dits qui finissent par nous empoisonner ! C'est vrai , il faudrait pouvoir les déballer une bonne fois pour toute , peut être à une personne neutre ou pourquoi pas en les écrivant !
Mais c'est sûr le mieux serait de les dire franchement , sans haine , juste avec le désir de se faire comprendre !
Bonne soirée !vite brûlent vite ces incompréhensions, ces tiraillements ... et respire ...
y a rien à faire, ma jolie, nous sommes des humains avec leurs humeurs et leur difficulté à vivre réellement ensemble et bien .... cela existe mais comme les nuages, cela passe .....
bises sans soleil mais amicalesIl faut parler lorsqu'on est calme, lorsqu'on a les choses en main...Et parler pour construire quelque chose...comme tu le dis, ça fatigue...szourire et rire, c'est plus plaisant ! Bonne journée, Maryse ! Gazoutu as raison, déjà en prendre conscience , c'est le début du changement ! Bonne journée !Mettre des mots sur une souffrance, c'est déjà lui fabriquer une sorte de cage, la contrôler plus ou moins en attendant de la maîtriser si tant est que cela soit possible. Les non-dits agissent dans l'ombre et font souvent des ravages.
Amitiés. AlainLes non-dits sont souvent plus importants que les dits. Ils sont, souvent, cachés derrière les dits et « visibles » si l’on gratte un peu… Amitiés. Loic
Je suis en panne matériel, voilà pourquoi mon silence.
heureux de retrouver ton blog plein d'humanité. amitiésJ'ai beaucoup aimé cet article , je le trouve très juste ! je crois en effet que les non dit finissent par peser si lourds qu'il s nous étouffent , nous écoeurent et que lorqu'ils sont finalement "vomis" c'est avec beaucoup plus d'agressivité qu'il n'en faudrait !
amicalement
chrystelyne25zilbermanMardi 2 Juillet 2013 à 16:53Effectivement, cette personne grincheuse doit avoir une souffrance intérieure pour cracher son acrimonie. Ne faut-il pas, alors, lui demander mais "qu'est ce qui te fait souffrir pour parler comme tu parles?". Ce serait une façon de lui venir en aide, au lieu d'attendre que le non-dit ne sorte dans un temps indéterminé ?
Bisou. Gérard26catherine2Mardi 2 Juillet 2013 à 16:53ah, cela me rappelle ma soirée d'hier ... cette preception là de dire mal les choses, de les dire de façon excessive, mais de les dire quand même .. de fragiliser du coup toute une petite tribu. Ne pas dire, mal dire, déjà en prendre conscience c'est le début de quelque chose ...27MaryseMardi 2 Juillet 2013 à 16:53Moi j'explose! Après je réfléchis. Cela m'est arrivé cent fois ( Cent fois! C'est trop? Ah bon!avec mes 66 ans ans, c'est normal! Non? j'aurais du!!! Quoi!!! En tout cas, Je me suis régalée , ça m'a évité de somatiser. Et puis mon mari, y'a longtemps qu'il a tout compris.Il laisse passer l'orage.
C'est vrai que c'est de la souffrance... et il le sait.Bisous
P.S Je me suis bien calmée... Ca fatigue! Maryse
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Bonne nuit, Gazou. Merci pour ces mots à méditer.