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Le masque
Je veux prendre des lunettes noires
Je veux masquer mon visage
et mes yeux qui parlent à mon insu.
Je veux cacher ce feu qui me dévore
ce besoin éperdu de connaître
et d'être à mon tour reconnue,
cacher ce regard qui veut pénètrer
au plus profond du regard de l'autre.
Mais peut-on vivre avec un masque
peut-on vivre en se cachant?
Et ce besoin éperdu de lumière,
ce besoin de vérité
comment peut-on le satisfaire
si l'on craint d'avancer désarmé?
je veux que l'on me connaisse
dans toute ma faiblesse
J'ai besoin que l'on m'aime
pour ce que je suis
et non pour ce que je parais.
Je ne porterai pas de masque
J'ai besoin d'être
ouverte et disponible
pour tout accueillir
de ce qui est vivant et vibrant
Terre maternelle et amante
à ceux qui la foulent.
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Commentaires
1domiVendredi 20 Juin 2008 à 09:06c'est tout à fait ce que tu offres ici : le visage de quelqu'un qui avance non masqué, si humain et attachant !RépondreTu es ainsi, sans masque et c'est pourquoi j'aime tant venir à ta rencontre. Bisous Gazou.c'est un texte généreux! moi je veux bien avancer visage démasqué mais pas que l'on me foule et puis il faut bien garder quelque jardin secret sinon où serait le charme de l'autre??Un masque, cela ne sert à rien, seulement à se mentir à soi-même...Une bien jolie méditation à la clef (sourire) Bonne journée.super...ça me donne une idée pour un de mes prochain totem... besos tilkQuelle force d'avancer sans masque, mais quel respect pour les autres!Gazou je te souhaite une excellente soirée. cimoJe suis d'accord avec le premier commentaire, c'est pour ça que je reviens.Le masque de fer, c'est parfois un châtiment, on ne sait ni pourquoi, ni jusqu'à quand...Voilà un souci d'authenticité que je veux saluer. Bonjour Gazou, je passais par là, je me suis arrêté, j'ai aimé. Tu touches du doigt les difficultés du contact direct : ce qui paraît, ce qu'on interprète, ce que disent nos gestes, le langage du corps inconscient. Tout un programme. Mais le désir de vérité est le plus fort chez toi. Bravo ! Charly...Le masque,un jour, on est bien obligé de l'enlever si on veut continuer à vivreavancer masqué pour se cacher et mieux percer l'autre,ou s'étaler sans pudeur au risque de déranger celle de l'autre, voici deux aspects du paraître et de l'égotisme; il existe une autre voie, être avec l'autre, en toute simplicité et à l'écoute: c'est tout un chemin...j'ai enlevé mon masque, c'est dans ma nature, nature , confiante, naîve aussi.Je m'y suis cassée les dents,j'ai semé la jalouise, la méchanceté, le rejet..Désormais je me cache, donne avec parcimonie ce qui me semble essentiel et tant pis pour ceuw qui n'ont rien compris à l'essentiel , ils sont tellement petits..nadineEte vrai, être soi, savoir tomber le masque ,les masques, savoir offrir aux autres sa fragilité , oser afficher sa générosité, saluer chaque jour la vie même si elle nous a égratigné , tu en es un vibrant et si bel exemple et c'est cette force là à laquelle je viens m'abreuver chez toi ! Merci pour tout cet amour , toute cette simplicité, toute cette énergie, ces ondes positives que tu donnes sans compter et qui te reviennes si justement en bommerang car on reçoit à la mesure de ce que l'on donne ! bises chrystelyne17MaryseMardi 2 Juillet 2013 à 17:09Mais Gazou, pourquoi n'avoir pas lu ce poème à la soirée "plume et masque"? Tu as préféré garder ton masque ce soir là? Tu l'enléveras une prochaine fois... En tout cas sur ton blog tu l'enlèves et c'est super. Maryse
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