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Le héron
Je vais voir une amie
Da sa terrasse, il y a une vue superbe.
Mais ce qui attire mon regard
est là tout près.
Sur un arbre qui borde le jardin,
sur la plus haute branche,
devinez qui est là en pleine ville?
Un héron au long bec,au long cou...
J'ouvre la fenêtre,
pour le photographier...
Mais le bruit le met en alerte,
il déploie ses larges ailes et s'envole aussitôt
et disparaît...
Il vient là chaque jour,
mais trois pies qui ont élu demeure
en ce lieu
le chassent rapidement..
Aujourd'hui, elles n'étaient pas là,
il pouvait trôner à sa guise...
Et c'est moi, chasseur d'images qui l''oblige
à s'enfuir..
Alors il ne vous reste plus qu'à l'imaginer....
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Commentaires
1ABCSamedi 4 Avril 2009 à 09:21Le héron est devenu un compagnon de beaucoup de région françaises depuis trois ou quatre ans... Pour le photographier il suffit de l'apprivoiser en se faisant regard et silence... Chez nous il picore dans les jambes des vaches. Ce n'est donc pas le gros qui fait peur au petit, mais simplement le bruit.Répondreben moi ce sont les pies que je n'arrive pas à photographier en ouvrant la fenêtre.
Bonne journée ma grande.Je le vois aussi comme ça.... :-)
Belle journée Gazou
LE HÉRON
Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où,
Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.
Il côtoyait une rivière.
L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ;
Ma commère la Carpe y faisait mille tours,
Avec le Brochet son compère.
Le Héron en eût fait aisément son profit :
Tous approchaient du bord ; l'oiseau n'avait qu'à prendre
Mais il crut mieux faire d'attendre
Qu'il eût un peu plus d'appétit :
Il vivait de régime et mangeait à ses heures.
Après quelques moments, l'appétit vint : l'Oiseau,
S'approchant du bord, vit sur l'eau
Des tanches qui sortaient du fond de ces demeures.
Le mets ne lui plut pas ; il s'attendait à mieux,
Et montrait un goût dédaigneux,
Comme le Rat du bon Horace.
« Moi des tanches ! dit-il ; moi, Héron, que je fasse
Une si pauvre chère ? Et pour qui me prend-on ? »
La tanche rebutée, il trouva du goujon.
« Du goujon ! c'est bien là le dîner d'un Héron !
J'ouvrirais pour si peu le bec !aux Dieux ne plaise ! »
Il l'ouvrit pour bien moins : tout alla de façon
Qu'il ne vit plus aucun poisson.
La faim le prit : il fut tout heureux et tout aise
De rencontrer un limaçon.
Ne soyons pas si difficiles :
Les plus accommodants, ce sont les plus habiles ;
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Gardez-vous de rien dédaigner,
Surtout quand vous avez à peu près votre compte...
JEAN DE LA FONTAINEJ'ai scruté le ciel mais il ne revient toujours pas ! Bonne journéeC'est vrai que les hérons viennent en ville, c'est surprenant. J'ai eu la chance de pouvoir en photographier un.
Tu finiras bien par l'avoir :D
Bisous et bon samedi Gazou.Oh ben non !
je cherchais sur la photo ne serait ce qu'une ombre de l'envol !
Tu y retournes quand chez ton amie ! lol !
Bon dimanche.heron de passage ??? le lieu est peut etre situé dans un couloir de migrations d' oiseaux
bonne fin de journée
bisousBonsoir, Je ne sais où sont ces toits et ces montagnes... Un petit air de sud... Est... Ouest ? Mais où y a-til des hérons ? Enigme... Amitiés. loiccet après midi, j'ai vu un couple de hérons dans le ciel bleu ... juste mes yeux, mon coeur, l'apn était rangé ...
bisesUne magnifique vue en effet, on imagine très bien par tes mots l'oiseau envolé...
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