•  

     

    Hélène Daumain est née à Lyon en 1962. Elle étudie à l’Ecole d’Arts Appliqués de la ville de Lyon de 1972 à 1982. Elle s’inscrit également à l’Ecole Emile Cohl de 1996 à 2000. Avec un sens exceptionnel de la lumière, elle croque des personnages « que personne ne regarde » avec un réalisme et une justesse remarquable. Sa palette est sobre, ses gris contrastent avec l’émotion que suscitent les regards attendrissants de ses modèles. Hélène Daumain est une portraitiste émouvant

     

    Portraitiste émouvante, sa quête artistique se concentre dans ces quelques lignes : « J'aime regarder les gens ordinaires, les voir vivre. Je m’intéresse à ceux que l’on ne regarde pas. Je suis sensible à la solitude et l’enfermement de la personne, sa fragilité, que je perçois quelquefois comme celle d’un enfant. » La palette de l’artiste est sobre, ses gris, poussés en densité, contrastent avec l’émotion que suscitent les regards attendrissants et limpides de ses modèles, souvent des familiers, dont les visages « parlent » au peintre                            

     


    Hélène Daumain




     " Le peintre est à l'ouvrage, il respire la lumière, en évalue le grain ; il respire le silence, s'en imprègne; il songe tout éveillé, il veille à fleur de songe ; il sonde le visible, il caresse l'invisible. Il ne fait rien, il s'applique juste à devenir  lui-même rien - un corps de résonance, de réverbération, un passeur de lumière"   SYLVIE GERMAIN à propos de Rembrandt

    Je lis ces phrases de Sylvie Germain et je me demande...comment peut-on approcher l'invisible, le" caresser"..même si l'on n'est pas peintre...Comment être un passeur de lumière dans la vie quotidienne?
    Et que veut nous dire la jeune femme du tableau avec ses grands yeux étonnés et sa main sur la poitrine ? Est-elle elle  aussi à la recherche de l'invisible ?


    7 commentaires
  • Je lis cet article dans un journal et je m'en réjouis...Il est des musulmans qui sont respectueux des croyances etdes incroyances des autres et qui n'ont aucun désir d'imposer leur vérité à qui que ce soit.

    Des êtres sectaires et persuadés de leur supériorité , il en est dans toutes les religions et même parmi ceux qui n'ont pas de religion...  Souhaitons qu'ils deviennent de moins en moins nombreux

     

     

     

    Institutions, imams ou simples croyants : en France, les musulmans ont été nombreux en cette fin d’année 2018 à adresser leurs vœux aux chrétiens pour Noël.

    Ce faisant, ils choisissent de braver l’interdit salafiste de « s’associer » à cette fête considérée comme « impie ».

    De nombreux musulmans ont adressé publiquement leurs vœux aux chrétiens à l’occasion de Noël. ZOOM

    De nombreux musulmans ont adressé publiquement leurs vœux aux chrétiens à l’occasion de Noël. / Photographee.eu/Adobe.com

    Par lettre ou message privé, mais aussi sur les réseaux sociaux ou par communiqué, de nombreux musulmans ont adressé publiquement leurs vœux aux chrétiens à l’occasion de Noël.

    Pour la troisième année consécutive, le Conseil français du culte musulman a publié un communiqué le 22 décembre pour présenter « ses meilleurs vœux de bonheur et de prospérité à l’ensemble des chrétiens de France (…) à l’occasion de la nativité ». « À l’approche de la fête de Noël, riche en belles émotions, le site d’information Oumma.com a lui aussi présenté « ses meilleurs vœux à tous les chrétiens, avec une pensée particulière pour ceux de France et du monde arabe ».

    À Lyon, le recteur de la Grande mosquée, Kamel Kabtane, a adressé une lettre à ses « amis et frères en Dieu », leur demandant « d’élever encore plus fort vos prières afin que le souhait de paix de fraternité et d’amour que nous formulons chacun dans nos prières puisse atteindre ceux qui détiennent le pouvoir d’imposer la paix ».

    Coran, hadith et avis juridiques

    Ce faisant, ces musulmans ont délibérément choisi de braver un interdit largement relayé par le courant salafiste. S’appuyant sur le Coran, sur de très nombreux hadith (parole ou gestes prêtés par la tradition au prophète de l’islam) mais aussi sur les avis de juristes classiques, ils rappellent aux musulmans l’importance de « se différencier » des mécréants (kouffar) et des associateurs ou polythéistes (mushrikin).

     

    Selon ces prédicateurs d’inspiration wahhabite, les musulmans doivent se tenir éloignés des chrétiens, en particulier de leurs « rassemblements les jours de fête », proscrire tout « échange de cadeaux » et même de vœux. Car selon eux « féliciter les infidèles pour leurs fêtes implique la reconnaissance de leurs pratiques impies ».

    « Vous fatiguez avec vos fatwas ridicules »,

    Ceux qui ont décidé d’adresser quand même leurs vœux aux chrétiens « semblaient plus nombreux cette année, notamment sur les réseaux sociaux, mais l’offensive salafiste aussi était au rendez-vous », note l’islamologue Seydi Diamil Niane, convaincu que « les gens en ont eu assez de ces lectures moyenâgeuses ». Bien décidé à participer à « la déconstruction de l’offre salafiste », il a lui même poussé un « coup de gueule » sur Twitter adressé à ceux qui « n’ont pas envie de partager avec nos ami-e-s chrétien-ne-s ces jours de fête ».

    « Libre à vous. Mais franchement vous fatiguez avec vos fatwas ridicules », leur a-t-il lancé. « Je ne crois pas une seule seconde en la trinité. (…) Mais bon sang, si ça fait du sens pour nos amis chrétiens, et bien que le “Père”, le “Fils” et le “Saint-Esprit” continuent d’illuminer leurs pas. Et surtout, mobilisons-nous pour des choses plus importantes : pour l’écologie, contre la pauvreté, pour la justice et l’égalité. Le tout dans la fraternité. »

    Imam à Villeurbanne et très actif sur Facebook, Azzedine Gaci a publié le 22 décembre un message demandant d’« arrêter de publier ou transférer les fatwas sur les fêtes de Noël ou du Nouvel An. Les musulmans sont assez matures et intelligents pour savoir ce qu’ils peuvent faire ou ne pas faire. »

    Le lendemain, après avoir reçu « des dizaines de demandes de personnes – notamment de convertis – qui (lui) demandaient de rappeler la position des savants », il s’est fait plus précis. Reconnaissant son incapacité « à faire changer d’avis ceux qui interdisent le fait d’adresser des vœux à des non musulmans pour leurs fêtes religieuses », l’imam a choisi de s’adresser plutôt « à toutes ces musulmanes et musulmans qui ont des parents, des conjoints, des enfants ou tout simplement des amis non musulmans et qui sont mal à l’aise avec cette question. Sachez qu’un grand nombre de jurisconsultes (fuqaha) n’y voient aucun inconvénient ».

    « On m’a toujours dit que c’est haram de souhaiter le Noël »

    La plupart de ses lecteurs ont approuvé, mais certains se sont insurgés. « En tant que musulmans, on se doit de ne pas faire ces fêtes, c’est une abomination totale même si dans nos familles certains sont chrétiens, je ne leur souhaite pas bonne fête », écrit une fidèle. « Depuis ma conversion 1982 on m’a toujours dit que c’est haram de souhaiter le Noël et nouvel an », ajoute une autre. « Le Coran ne change pas et ne se réforme pas. Gare à ceux qui changent la parole de dieu », met en garde un lecteur.

     

     

     


    6 commentaires
  •  

     

    Paul Gauguin - Te Tamari No Atua

    te tamari no atua

    c'est le nom du tableau et cela veut dire : naissance du Fils de Dieu

    Peint en 1896, ce tableau représente Pahura, la jeune  vahiné avec qui Gauguin vivait  à Tahiti et qui venait de mettre au monde une petite fille

    Ce tableau peut paraître provocant et pourtant toute naissance ne nous rappelle-t-il pas le caractère sacré de la vie?

    L'auréole nimbant le nouveau-né et l'étable rappellent l'iconographie traditionnelle de la crèche.

    Je reste perplexe devant cette oeuvre, elle me surprend.....

    Si belles soient les représentations traditionnelles de la Nativité,il est bon aussi d'en imaginer de nouvelles.


    13 commentaires
  •  

     

     

    Un enfant
    Ça vous décroche un rêve
    Ça le porte à ses lèvres
    Et ça part en chantant
    Un enfant
    Avec un peu de chance
    Ça entend le silence
    Et ça pleure des diamants
    Et ça rit à n’en savoir que faire
    Et ça pleure en nous voyant pleurer
    Ça s’endort de l’or sous les paupières
    Et ça dort pour mieux nous faire rêver
    Un enfant
    Ça écoute le merle
    Qui dépose ses perles
    Sur la portée du vent
    Un enfant
    C’est le dernier poète
    D’un monde qui s’entête
    A vouloir devenir grand
    Et ça demande si les nuages ont des ailes
    Et ça s’inquiète d’une neige tombée
    Et ça croit que nous sommes fidèles
    Et ça se doute qu’il n’y a plus de fées
    Mais un enfant
    Et nous fuyons l’enfance
    Un enfant
    Et nous voilà passants
    Un enfant
    Et nous voilà patience
    Un enfant
    Et nous voilà passés

    Jacques Brel


    19 commentaires
  •  

    Je suis allée récemment à une soirée japonaise...Cela se passait dans un cinéma...Deux films japonais étaient au programme et entre les deux, nous pouvions déguster un petit repas du pays, ce qui était fort agréable, surtout après avoir vu le premier film:"La saveur des ramen"  que j'ai beaucoup apprécié

     

     

     

    image cover
    La Saveur des ramen

    Sortie le 03 octobre 2018
     

     

     

     

    d'après  Jacques Morice

    A la mort de son père, un grand chef japonais, le cuisinier Masato part à Singapour sur les traces de sa mère. Une délicate invitation au voyageDe Tampopo (1986) aux Délices de Tokyo (2015), on ne compte plus les films faisant honneur à l’art culinaire nippon.

    Eric Khoo, cinéaste éclectique (Be with me, Hôtel Singapura), vient compléter le tableau, en y ajoutant une touche de Singapour, son pays d’origine. Jeune cuisinier orphelin de mère, Masato travaille au Japon avec son père, un grand chef de ramen (bouillon typique de porc ou de poisson, avec des nouilles), dans un petit restaurant très couru. Le père meurt brutalement. Le fils décide alors de partir à Singapour pour retrouver le goût de certains plats liés à la mémoire de sa mère et de sa grand-mère. Ce périple initiatique l’amène à retrouver un oncle et à réveiller une part sombre et enfouie de l’histoire familial.

    Sur la spécificité culturelle du Japon et de Singapour, sur leurs liens tendus ou étroits, le film est instructif et sensible, chacun des personnages apportant une pièce au puzzle familial que reconstitue peu à peu Masato.  

    La préparation en cuisine et la dégustation autour de la table et les mets sont décrits et célébrés comme un langage à part entière, un moyen de découverte, de partage et de réconciliation. On goûte et on commente toutes sortes de saveurs, celle des ramen mais aussi du chili de crabe ou du bak kut teh, soupe très populaire de Singapour. Le tout ouvre grand l’appétit. —

     

    13 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires