•     Journée d'hier tout à fait imprévue...Nous avions programmé une petite randonnée de quatre heures dans la campagne environnante en partant dès huit heures pour ne pas être accablés par la chaleur.Cela a eu lieu agréablement.Au retour,nos voisins qui marchaient avec nous nous proposent de venir prendre l'apéritif...Je me sentais fatiguée et j'avais hâte de prendre une douche,mais bon,nous y allons...et c'est un bon moment...Il y a une belle vue de leur terrasse...ils sortent un rosé,des olives,du melon...Je goûte de tout avec plaisir,j'oublie ma fatigue...Mais voilà qu'au moment de partir,je sens ma vue se brouiller...Je me dis que ça va se passer,qu'il suffit d'attendre quelques secondes pour me lever...Puis c'est le vide...Quand je reviens à moi...je veux rentrer chez moi,c'est à quelques mètres...Mais dans leur inquiètude,ils ont déjà averti les pompiers qui tiennent absolument à me conduire à l'hôpital...Et je me retrouve avec un masque à oxygène dans leur voiture...un peu ahurie...Moi,j'ai simplement envie de faire une sieste et,avec toute leur gentillesse,ils m'en empêchent...Les infirmières aussi sont très gentilles...mais vraiment,je préfèrerais me trouver ailleurs...Pourquoi se sont-ils affolés si vite? On me fait un électrocardiogramme,on me prend la tension,on m'apporte même un peu à manger mais je n'ai pas faim...L'hôpital a toujours eu le don de me couper l'appêtit...En fin,je peux rentrer chez moi...Mais j'avais prévu d'aller écouter une chorale dans un village voisin et puis,le soir,un concert de musique classique...Eh bien tant pis!J'ai fait l'expérience du service des urgences pour la première fois de ma vie...dans des conditions idéales puisque je n'étais pas vraiment malade et que le service était très calme à ce moment-là...J'étais un peu gênée quand même parce que ce petit incident ne méritait pas que l'on fasse tout ce tra la la et que l'on mobilise tant  de gens.

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  •   C'était,il y a 20 ans,mais je m'en souviens bien...Parce que nous avions lié des liens d'amitié avec Juan et que c'était lui,le metteur en scène de ce spectacle,nous étions partis,une pleine voiture pour aller le voir...Après un petit moment d'incertitude et de malaise,(oh!si j'étais déçue,comment oser lui dire à la sortie) je me laisse entièrement envahir par le flot d' émotions et d'impressions que les acteurs suscitent en moi.Chacun incarne différents personnages et tour à tour devient Piaf...J'ai beaucoup aimé lorsque Juan joue Piaf noyant son chagrin dans l'alcool à la mort de Marcel Cerdan...et lorsqu'il croit reconnaître dans une bourgeoise qui prend le métro une ancienne collabo et se  met à l'apostropher violemment et aussi lorsqu'une femme s'étant évanouie,il se remémore tous ceux qui(dans les camps où il est revenu) se levaient le matin comme si tout allait bien...et puis tout à coup s'affalaient pour ne plus se relever...Il joue avec ses tripes et c'est très beau.Il est aussi très bon dans le rôle du jeune fiancé qui est tellement ravi de bonheur qu'il embrasse la poinçonneus e et le clochard.
      Ces deux derniers sont remarquables de naturel...Et c'est avec le même naturel que la poinçonneuse  incarne la petite ouvrière bougonnante mais bon coeur et se nourrissant de romans photos...ou la pute railleuse...C'est toute la vie des gens avec ses joies et ses souffrances,ses grandeurs et ses bassesses....oui, c'est la vie qui est magnifiée  dans ce spectacle pétri d'humanité.
      Je pleure d'émotion comme jamais je n'ai pleuré au théâtre...Au retour,je chante...Joie et douleur sont toujours mêlées...Je rêve de pouvoir,comme la poinçonneuse de métro du spectacle,être l'ouvrière bien pensante ou la prostituée avec tout autant de justesse...Pouvoir incarner n'importe quel personnage,celà me paraît merveilleux!C'est quand même trop triste de n'avoir qu'une seule vie...Je vudrais ressentir intimément ce que peut ressentir chaque être humain.

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  • Ces jours-ci,je lis le dernier livre de Eckart Tolle:"Nouvelles Terres" et j'essaie de m'en imprégner...
    Voici ce que j'en ai retenu
             Si vous voulez être comblé,
    retenez,appréciez tout le bien 
    qui vous est déjà arrivé. 
    Le reconnaître,,
    c'est appeler sur vous les bienfaits.
    Si vous ne voyez que le manque,
    c'est le manque qui viendra à vous 
    et vous resterez insatisfait, 
    un pauvre petit moi en manque
     dont les besoins ne sont pas comblés,
    un pauvre petit moi qui n'a rien à donner.
    C'est du moins ce que vouscroyez.
    Mais vous n'êtes pas si petits,non, pas si démunis.
    Si vous avez besoin que l'on vous apprécie,
    commencez par regarder l'autre 
    en cherchant sincèrement
    ce qui en lui est appréciable
    et dites-le lui.
    Vous voulez être aimé,choyé,
    faites comme si vous l'étiez déjà 
    et cela viendra...
    Donnez aux autres ce que vous aimeriez qe l'on vous donne
    Car vous ne pouvez recevoir que ce que vous avez donné..
      .

      Facile à dire tout çà?
    Facile à vivre?Pour ceux qui l'ont intégré sans doute mais pour nous pauvre piétaille traînant sur le chemin,ce n'est pas facilede changer ses habitudes de pensée,pas facile d'anéantir des croyances qui parfois nous tiennent lieu d'identité.Alors comment les abandonner sans risquer la chute dans le néant?Celà paraît impossible,eh bien justement c'est parce que celà est impossible qu'il faut tout tenter pour le réussir.
    L'essentiel est d'être sur lechemin,d'avancer un pas après l'autre et que le but soit atteint ou non, qu'importe!
    Je suis en mouvement
    Nomade
    j'avance


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  • La nuit et le jour célèbrent leurs noces
    dans un gros nuage...
    Le sombre du crépuscule va à la rencontre
    du nuage, rosé par le coucher du soleil...
    Doucement,mollement,il grignote la lumière
    qui le laisse faire,s'en trouvant embellie...
    Le sombre déploie tous ses charmes,
    peu à peu devient audacieux,accélère...
    ce qui ressemble fort à une invasion!
    Mais la lumière ne s'en plaint pas...
    Elle est tellement émerveillée 
    par la beauté de son amant
    qu'elle lui laisse toute la place
    et s'efface
    enamourée
    et se fond dans le noir
    sans inquiètude...
    Elle sait qu'au petit matin,elle retrouvera sa clarté.


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  • Concert de jazz sur la place de l'église..
    Le pianiste installe ses partitions et les maintient avec deux pinces à linge car le vent est très fort...Cependant,plusieurs feuilles s'envolent...on leur court après,on les retrouve...La chanteuse entre en scène avec d'autres musiciens.Mais que se passe-t-il?Le pianiste s'agite autour du piano...La chanteuse nous explique,l'air mutin,qu'une pince est tombée à l'intérieur...
    Si les pinces à linge commencent à se rebeller,où allons-nous?
    Mais tout rentre dans l'ordre,le concert commence et la chanteuse, rieuse,nous envoûte de sa voix caline..

    Ce matin,quand je me réveille,le vent souffle comme un damné,c'est impressionnant,je ne l'ai jamais vu souffler avec une telle force...il renverse les pots de fleurs,il ouvre les fenêtres,il s'imagine,le pauvre innocent,qu'il va nous faire peur...Mais j'ai bien dormi cette nuit et je suis très calme,il va bien s'arrêter...je suis étonnée par la quiètude qui est en moi...D'ordinaire,le vent violent a le don de me mettre en boule...Mais ce matin,tout va bien...quelle agréable impression de sentir que les éléments extérieurs n'ont pas de prise sur vous...

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