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S'enraciner pour mieux prendre son envol
Heureux est-il celui qui connaît ses racines
celui qui sait quelle est sa source
et malheureux celui qui ignore
quelle est sa terre et son origine.
Celui-là est séparé de tous
et se dessèche
sans savoir se nourrir.
Alors que le premier sent chaque pointe de ses racines
le relier à tous les lieux de la terre
et à tous les êtres qui y vivent.
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Commentaires
Bonbjour Moun,
On peut se sentir déraciné même en connaissant très bien ses parents et sans avoir jamais eu besoin de quitter sa terre natale
Et on peut être profondément enraciné même dans le cas contraire, on peut créer ses racines, je crois...Les racines qui nous aident à vivre sont plus spirituelles que physiques
Bonne journée,Moun.
Merci Gazou pour mon anniversaire!
As-tu toujours vécu au même endroit?
J'étais expat et je peux te dire que le retour en France était douloureux, surtout l'hiver!!
Moi, je n'ai plus de racines, au sens terroir, bien sûr je suis faite de l'éducation et des gens que j'ai connus, mais ne pas vivre dans le pays (Vietnam) où j'ai grandi me permet d'être ouverte à beaucoup de mentalités. Au cours de mes déménagements j'ai pu constater que les gens trop chauvins sont souvent bornés.
Maintenant que je suis vieille (58) je me sens en osmose avec la terre du Lot, mais ça ne m'empêche pas d'être profondément heureuse quand par exemple je visite des amis/familles au bord de la mer.
je rejoins ce que tes premiers commentateurs ont exprimé.
Nos "racines" ne sont pas asservies à tel ou tel lieu.
Notre lieu de naissance, c'est la terre, la planète terre.
Nous sommes des êtres voyageurs.
Ceci nous libère.
Cela compte certes, tous les liens qui nous relient à une terre. C'est une ancre pour les jours d'orage...
Ce n'est pas parce que l'on a pas de racines que l'on est malheureux ! Les liens profonds se tissent à chaque escale . Bonne soirée Gazou
Le mari de ma frangine s'est amusé à faire la génalogie de notre famille. Il est remonté très loin, dans le temps et géographiquement (nous avons eu des ancêtres en Sicile, par exemple), ce qui montre que nos racines sont profondes et innombrables. Nous vons besoin du cercle premier que forme notre famille pour nous épanouir. Mais plus généralement de tous les autres. Nous devons même, activement parlant, participer à la vie du monde dont nous sommes. Seul, on meurt ...
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Bonjour Gazou,
Jolie réflexion !
Ceci dit on doit pouvoir se sentir relié même sans connaître ses véritables racines... Le genre humain n'a pas de frontières, n'a pas de sol attitré... juste une interrogation matinale