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Passage
Aujourd'hui, trop de choses se bousculent dans ma tête,
pas moyen de mettre de l'ordre,
alors je vous donne ces deux petits poëmes
"Si j'écris,c'est disons
pour ouvrir une porte
Le plus curieux
J'ignore
A quel moment se fait
cette ouverture
D'ailleurs ce qui se lève
c'est peut-être un rideau."Guillevic
"Ouvrez-moi toutes les portes !
Je finirai bien par passer !
Mon mot de passe?Walt Whitman !
mais je ne dirai aucun mot de passe.
je passe sans explication...
Si besoin,j'enfoncerai les portes,
parce qu'en ce moment,je ne suis ni frêle ne civilisé.
Je suis Moi,un univers pensant
en chair et en os,voulant passer,
et qui finira bien par passer
parce que lorsque je veux passer
je suis Dieu."
Pessoa
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Commentaires
1vinnceLundi 18 Février 2008 à 07:03Un tour de passe passe !! bonne journée Gazou !RépondreOuvrir des portes, les enfoncer... parfois, c'est le contraire, et il arrive qu'on les ferme sans trop savoir si l'on fait bien. Mais c'est comme ça, on n'y peut rien.Comment savoir ce qui se passe chez les autres quand on écrit ? Vouloir passer en force me semble tout à fait vain !je trouve la cascade d'une grande densité. pour les mots, comme les nuages, ils passent ou ne passent pas ou alors emmenés si vite par la cascade qu'ils inspirent déjà quelqu'un d'autre. bisesMerci pour ces poèmes tellement différents l'un de l'autre ... Bonne soirée Gazou !3 mondes dont un maintenant Le couloir des mères, le couloir d'aimer, Le couloir de la vie, celui de la mort, Le couloir du mystère où chaque pas peut s'affirmer dans son empreinte; VIVRE ! Passage d'une salle à l'autre, changement d'espace. Les 3. Les bulles de nos mères où nous étions chez nous... respirer ses mémoires... le 1. Plongée dans l'air : ô, air, terre... le 2. Sens-tu la Vie, sens-tu comme se déploie l'instant ?! La porte s'ouvre, disparaître au yeux du monde...le 3. Qui se rappelle de la mort ? 3 bulles, 3 espaces, couloirs de vie... Le ventre de nos mères, le ventre de la vie, le ventre du mystère... ICI !!!Ouvrir des portes, coûte que coûte, mais sans blesser autour de soi, c'est le plus difficile.
Prends bien soin de toi, Gazou. Je t'embrasse très fort.
pour Pessoa le coup de foudre et j'adore aussi le poète américain.
Les mots te traversent certains moments comme de grosses gouttes de pluie, d'autres jours, rien.
bises et bon dimanche
Un poème en douceur , l'autre en révolte......deux sentiments que nous éprouvons à des moments différents . Mais ouvrir les portes de force , est-ce possible sans se blesser ? Bon dimanche , bisous Gazou
j'aime bien cette image : les mots qui nous traversent comme de grosses gouttes de pluie...mais il ne pleut pas tous les jours
Sans doute y-a-t-il un temps pour fermer les portes et un autre pour les ouvrir !!
Belle journée Gazou
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