• Le réel inacceptable ?

    "L'inacceptable et le réel me semblent adhérer ou être agrafés l'un à l'autre, une sorte de torture"

     

                

                                       Wilhelm Genazino

                                      (Le bonheur...chez Christian Bourgois)

     

     

    Cette phrase,lue par hasard, m'agrippe et ne me quitte pas..Si l'on pense ainsi, comment ne pas devenir indifférent ou fataliste et se dire que rien ne sert à rien, que l'on ne maîtrise rien et qu'il n'y a qu'à se laisser porter comme un fétu de paille...puisqu'on n'est responsable de rien...

    Impossible alors de s'indigner des mensonges permanents que la vie exige de nous sans que l'on y prenne garde.

    Heureusement qu'il y a des gens comme Stéphane Hessel pour nous  sortir de cette passivité mortifère

     

                                              et nous dire"Indignez-vous"


  • Commentaires

    1
    Dimanche 16 Janvier 2011 à 09:46

    sortir de l'indifférence

    ouvrir les yeux

    dire quand on peut dire

    et bien sûr

    agir quand on peut le faire

    amitiés

    2
    Dimanche 16 Janvier 2011 à 11:46

    Chère Gazou, je ne partage pas ta réaction. Je pense qu’on est responsable du réel car bien souvent, c’est nous qui le commettons. Et, dans ce réel, il y a l’acceptable et l’inacceptable ! Et on en est donc également responsable . On ne peut pas s’en détourner et être fataliste. On peut changer le réel que l’on provoque.

    Enfin, c’est mon avis. Je ne me sens pas fataliste à la lecture de cette réflexion de Genanizo.

    Avec mon amitié. Loic

    3
    Dimanche 16 Janvier 2011 à 12:31

    oui tu as raison mais reconnais que très souvent le réel est inacceptable

    besos

    tilk

    4
    Dimanche 16 Janvier 2011 à 14:14

    rigolo!

    Je publie un article sur "Indignez-vous" demain.

     

    5
    Dimanche 16 Janvier 2011 à 16:19

    Nous portons en nous l'acceptable ou l'innacceptable selon le moment et c'est toujours le réel puisque c'est nous

    6
    Dimanche 16 Janvier 2011 à 17:12

    Cela relève une peu du fatalisme ou du désenchantement. Il faudrais lutter compte bien sur

    Bonne soirée Gazou

    7
    Dimanche 16 Janvier 2011 à 17:33

    Ceci me fait penser à une histoire de bon grain et d'ivraie que beaucoup connaissent. Faut-il chercher à éradiquer l'inacceptable partout (encore qu'il soit variable selon les individus) ou alors chercher à faire grandir ce que l'on pense important, autour de nous ? Vaste question ! Chaque élément de la nature possède un côté très positif et un autre qui nous parait souvent inacceptable : Le soleil, la mer tuent régulièrement des enfants ou des jeunes qui ne demandaient qu'à vivre ... Et pourtant que de bienfaits apportés par eux. Je suis un peu d'accord avec Genasio, c'est parfois une "torture"... Mais parfois aussi, nous en ressortons grandis. La vie n'est pas un long fleuve tranquille =^.^=

    A propos de Stéphane Hessel, je viens de le lire et suis déçue que ce soit si court ! Amitié.

    8
    Dimanche 16 Janvier 2011 à 22:05

    Cette phrase me rend perplexe.Bonne soirée, bisous Gazou

    9
    Dimanche 16 Janvier 2011 à 23:24

    et dans la vie je vois qu'il faut toujours philosopher

    bises

    10
    Lundi 17 Janvier 2011 à 03:55

    bonjour oui c'est une belle phrase, et très juste, on n'arrete pas de nous mentir

    bon début de semaine

    11
    Lundi 17 Janvier 2011 à 05:40

    oui, il y a des moments où c'est dur de se mettre en route, où tout nous paraît inacceptable...et d'autres moments, heureusement où tout paraît plus léger..bonne journée Maryse

    12
    Lundi 17 Janvier 2011 à 05:42

    Mais je suis bien d'accord avec toi même si, à certains moments, je perds courage, je ne m'y attarde pas

    13
    Lundi 17 Janvier 2011 à 05:48

    Il y a de tout dans le réel, c'est certain..et savoir vivre le dernier passage dans la paix, quelle merveille!

    Merci pour votre passage !

    14
    Lundi 17 Janvier 2011 à 07:28

    Ne dit-il pas, tout simplement que" dans le réél beaucoup de choses sont inacceptables et que ça le torture ?"  Je ne vois pas, moi, qu'il renonce à lutter.

    Je n'ai pas rien compris, sans doute?

    Bisous Gazou qui apprend un mot chaque jour . Merci de ta fidélité.

    15
    Lundi 17 Janvier 2011 à 07:43

     c'est court mais dense  et je suis surprise qu'un texte aussi court suscite autant de réactions et certaines ne sont pas positives car ce texte dérange et donc déplaît..Il provoque aussi beaucoup de réactions positive

    Je n'ai rien compris : ce matin, je vais sur ton blog et ne vois pas le com. que j'ai écrit hier, j'en remets donc un autre et alors j'aperçois les 2 com. et d'autres que je n'avais pas vus ???Bizarre ! aurai-je la berlue ?

    16
    Lundi 17 Janvier 2011 à 07:55

    Moi aussi et c'est bien pourquoi je m'y suis arrêtée..Bonne journée Andrée !

    17
    Lundi 17 Janvier 2011 à 08:08

    Je ne sais trop que penser de cette phrase...

    Je te souhaite une très bonne journée

    18
    Lundi 17 Janvier 2011 à 08:12

    Chez moi, tom commentaire d'hier a toujours été en place, mais je sais que certains ordis, à certains moments n'arrivent pas à la dernière page actualisée. Problème que je ne maitrise pas ... Bonne journée Gazou !

    19
    Lundi 17 Janvier 2011 à 17:47

    J'entends bien souvent une autre phrase :"De toutes façons on ne sait rien y faire" Je pense que la passivité est une forme de lâcheté, il y a toujours quelque chose à faire. Un petit rien est une pierre à l'édifice et peut mener à la révolution et au renversement de dictatures.

     

    20
    Lundi 17 Janvier 2011 à 18:55

    Si, tu as bien compris..Il ne dit pas qu'il renonce à lutter mais il est vrai que, si le réel nous torture à ce point, on peut avoir la tentation de devenir fataliste ...mais on peut aussi continuer à lutter..Bonne soirée !

    21
    Lundi 17 Janvier 2011 à 20:35

    Difficile de voir ces personnes qui se disent que rien ne sert à rien,  indifférents à ce qui se passe autour d'eux et se laissant porter comme tu dis. Cette attitude  m'a parfois horrifiée mais cela ne fait que raviver les blessures intérieures

    Mais là je m'arrête car c'est un début de jugement et il ne me semble pas être suffisamment expérimentée et cultivée pour juger autrui..

    S'indigner de manière raisonnée en amenant les autres vers une réfléxion commune qui peut-être aidera à trouver des solutions concrètes à ce qui  soulève nos entrailles,  nous torture.... Il faut parfois du temps et de la compréhension et un coup de pouce

    22
    Lundi 17 Janvier 2011 à 22:26

    Je suis bien d'accord...

    bonne soirée et bises

    clem

    23
    Mercredi 19 Janvier 2011 à 12:52

    Mais il n'y a pas deux choses mais une . Une action inacceptable et toujours une action réel ! Sinon c'est une idée , ou une pensée . 

    A bientôt 

    24
    Maryse
    Mardi 2 Juillet 2013 à 16:38

    Ben !!!! Y'a des moments où je serais bien prêtes à m'asseoir par terre et pleurer d'impuissance... Puis arrive en bougeant un peu des pensées plus combattantes, ,plus positives. On ne sait pas pourquoi... si soudain. La chimie du corps... et surtout le soleil qui faisait la "gueule..." qui point là bas et puis le dessin d'une de mes pettes filles qui me rappellent que le futur est bien là et qu'il faut ( srcogneu-gneu) s'en occuper un peu. Foi de mamie!

    Bon dimanche à tous.

     

    25
    Elise
    Mardi 2 Juillet 2013 à 16:38

    Le réel serait inacceptable ? toujours ?

    Non. La vie (car pour moi, le réel, c'est la vie) n'est pas toujours ceci ou celà. Il y a des moments durs, très durs ... qui passent comme passent les jours, les minutes et les secondes. Et il y a les moments joyeux, féeriques... qui passent de la même façon, malheureusement.

    Au plus fort des moments difficiles, penser que  "ça passera", tout faire pour que "ça" passe le mieux possible, le plus vite possible... et puis, entrer sereinement dans la prochaine étape de nos vies : le soleil après l'orage, l'amour après le rejet, la joie après les larmes. Ce sont des clichés ? Qu'en pensez-vous ?

    Un jour, nous arrivons au bout de nos routes et ce moment du dernier passage, en faire une sorte de paix.

    Bon dimanche.

     

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