• Jean Malrieu

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    Sur la route, le charretier

    Entraîne tout le paysage.
    Le temps est resté suspendu.
    Il fait très beau. L'ami
    m'appelle.
    Je ne pense pas à la mort.
    Mais la transparence est telle
    Qu'à la fenêtre où je me penche
    Je suis épouvantablement heureux
    Du côté des choses invisibles."

    Jean Malrieu (Le nom secret)


  • Commentaires

    1
    Lundi 5 Avril 2010 à 00:26

    Il est comme ça des instants si heureux, que l'on a une sorte de perception aiguë du caractère fugitif du temps, et du fait que notre présence, en tant que vivant, est extrêmement fugace, que demain le soleil brillera toujours sur la vallée, mais que nous, nous ne serons pas là.

    Bonne nuit Gazou.

    2
    Lundi 5 Avril 2010 à 06:03

    Le regard accroché à son rêve

    3
    Lundi 5 Avril 2010 à 08:07

    Être épouvantablement heureux... C'est aussi ce que l'on peut ressentir parfois, au moment où le temps semble suspendu.

     

    Sur ton image, tout est à reconstruire.

    4
    Lundi 5 Avril 2010 à 09:19

    En plein voile diaphane de la si belle réalité !

    La mort, qu'est ce donc ? Un état second où le bonheur existe différement. Alors prenons sans y penser et en l'attente, vivons, vivons mais vivons donc.

    Douce journée  Gazou.

    5
    Lundi 5 Avril 2010 à 09:30

    Très beau texte!

    6
    Lundi 5 Avril 2010 à 10:18

    le bonheur est-il invisible ??? est-il comme une fragrance légère voletant dans les airs et qu'il nous suffirait d'humer pour en apprécier la sérénité....en tout cas cette image me plaît...bon WE à toi, bizzzzzzzzzz

    7
    Lundi 5 Avril 2010 à 11:02

    que j'aime cette photo !!!

    un beau poème pour l'accompagner

    bon lundi, bise rejane

    8
    Lundi 5 Avril 2010 à 16:14

    Quel est donc le secret de Jean ,

    Enfin si nous le connaissions ça n'en serais plus un !

    Bonne journée

    Gazou

    9
    Lundi 5 Avril 2010 à 16:38

    Joyeuses Pâques ! Pascal.

    10
    Lundi 5 Avril 2010 à 20:38

    je suppose qu'il voyait le monde ainsi. 

    bonne soirée

    clem

    11
    Lundi 5 Avril 2010 à 21:54

    Merci pour ces mots d'un poète que j'aime beaucoup
    Jackie

    12
    ABC
    Mardi 6 Avril 2010 à 09:23

    Quand le bonheur touche à l'essentiel !

    13
    Mardi 6 Avril 2010 à 09:24

    C'est exactement ce que je ressens en lisant ce poème...Merci kasimir et bonne journée !

    14
    Mardi 6 Avril 2010 à 10:35

    j'aime bien la façon dont tu parles de ce bonheur là

    15
    catherine2
    Mardi 2 Juillet 2013 à 16:48

    et de ma chaise je vois ... à travers la fenêtre les oiseaux qui piaillent,  les bouts de verdure qui explosent un peu partout , le ballet des petits oiseaux chantant, plus près de moi je vois mon sac droit debout encore quelques jours et nous partirons lui et moi à la recherche du courant ascentionnel, j'entends mes enfants signe de vie, et devine mon mari force endormie ...

     

    16
    Maryse
    Mardi 2 Juillet 2013 à 16:48

    Etre frappé d'un bonheur indicible c'est avec la même force qu'être frappé d'angoisse mais ça dure moins longtemps et ça surprend.Ca fait sourire maisd'un sourire qui va jusque dans le ventre. Pas de rire nerveux. Juste un sourire.... Que si on vivait comme ça éternellement on aurait l'air un peu .....ébahi 

    J'ai lu les commentaires et j'ai été frappée par la beauté des textes.

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