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Faite pour aimer
Je retrouve ce texte écrit il y a 25 ans....
Je m'y retrouve..On a beau changer, on reste soi-même....
Je suis faite pour aimer
et n'y peux rien changer...
J'aime tout ce qui est imperceptible
tout ce qui est difficile à dire
ce qui est tout en nuances
comme la vie.
J'aime aussi que l'on me dise ce qu'il en est
sans insolence tout simplement comme cela vient
sans chercher à faire de l'effet
mais en voulant être Vrai
pour partager.
J'aime que l'on sache
qui je suis
ce qui en moi palpite et vit...
La fin du texte m'étonne un peu, j'essaie de me reporter 25 ans en arrière et je me souviens à quel point j'étais intériorisée et souvent dans l'incapacité d'exprimer ce que je ressentais et quelle souffrance c'était de ne pas être capable d'être tout simplement soi-même.
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Commentaires
Il ne me vient qu'un mot qui te caractérise selon moi parfaitement : sincérité. Et pour la vivre, il n'est pas besoin de l'extérioriser. J''associe ce mot à pudeur et j'adore cela. Merci d'être Toi.Je suis comme je suis... c'était un poème de Prévert.
Je l'adorais à quinze ans, je l'ai compris plus tard, mais je l'aime toujours.
Tes mots répondent aux siens de belle manière. Comme toujours, tu es toi, je crois, aujourd'hui comme hier.
Ce doit être pour cela que j'aime venir te lire.
Je ne suis pas partie, je suis là, mais je vais avoir moins de temps, d'où le "mode veille" de mon blog.
Le poème pour toi :
JE SUIS COMME JE SUIS (Jacques Prévert)
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j’ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J’aime celui qui m'aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n’est pas le même
Que j’aime chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi
Je suis faite pour plaire
Et n’y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu’est-ce que ça peut vous faire
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Qu’est-ce que ça peut vous faire
Ce qui m’est arrivé
Oui j’ai aimé quelqu’un
Oui quelqu’un m’a aimé
Comme les enfants qui s’aiment
Simplement savent aimer
Aimer aimer...
Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire
Et n’y puis rien changer.
(Paroles)Tu étais toi même, mais tu n'osais pas le montrer, de peur qu'on t'abîme. C'est tout à fait légitime; des fois, le regard des autres.....
Belle journée à toi.Oh Gazou
Pour toi:
"Y a t'il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent?"
Arthur Schnitzlerje me retrouve dans tes mots, mais j'ai appris aussi que la sincérité même dîte avec délicatesse n'est pas toujours bien comprise.
Et rest toi c'est ce que j'aime sur ce blog.Aimer, c’est toujours se mettre en danger. Voilà pourquoi l’amour est difficile à cacher, parce qu’on veut partager. Voilà pourquoi la confiance est l’alliée indispensable à la vie de l’amour ! Amicalement. LoicChacune, chacun peut se retrouver dans ton texte d'une limpidité magique... Nous reconnaissons nos émotions, celles qui donnent du sens à nos existences, bien pleines et jamais au bord du néant des apparences... "Aimer, se mettre en danger... ? ", vraiment ? Je crains qu'il soit plus périlleux (et même vraiment destructeur) de ne jamais aimer ou un jour de cesser d'aimer...
Bises & belle Amitié à toi, chère Gazou d'aujourd'hui et d'il y a vingt-cinq ans...merci de m'avoir si bien comprise..c'est exactement ça!Moi aussi ! C'est bien sûr à lui que j'ai emprunté la première phrase..Comme quoi, des phrases toutes simples peuvent être très porteuses et inspiratrices.Ce que tu me dis me touche beaucoup,Dourvach ! toute mon amitié!Oh ! comme c'est fort. Je crois qu'on évolue au gré de ce qui vient dans notre vie, de nos démarches mais qu'on ne change pas fondamentalement.Ce poème me parle. C'était un peu moi aussi, il y a heu... plus de trente ans... Quichottine a raison, un poème à la Prévert, poète que j'aime beaucoup.
Bonne fin de journée.Je ne pensais pas que tant de personnes se retrouveraient dans mes pauvres petits mots..Merci !c'est vrai, on évolue mais on ne change aps fondamentalementohh gazou tu décrivais déjà avec beaucoup de sensibilité les attentes de la jeunesse...cette soif, cette flamme se consumant parfois de l'intérieur...envie de vivre pleinement certaine que le bonheur est là devant, sans pouvoir goûter tous les instants présents enfermée dans des peurs intérieures...vieillir a aussi du bon...Je ne te connais pas mais ce texte m'en dis déjà pas mal sur ta personnalité, sur ton désir de franchise et de douceur : j'apprécie ! j'apprécie aussi la très belle phrase de Schnitzler relevée par Renard.
J'ai mis un peu de temps à venir sur ton blog Gazou, comme je te l'avais promis pourtant, mais j'ai été absent de la blogosphère pour soucis de santé, derrière moi heureusement.A bientôt Gazou.20MaryseMardi 2 Juillet 2013 à 16:55Je me retrouve dans tes mots Gazou, je crois bien avoir été comme toi, enfant et adolescente, je vivais... c'est tout, impression très forte de ne m'être jamais bien posée des questions sur moi-même?
P.S J'ai rattrapé les mots non-dits depuis. Suis
pas sûr que cela sois mieux. Maryse21MaryseMardi 2 Juillet 2013 à 16:55Le temps de faire partir mon message.....Et je pensais rectifier la dernière phrase que je viens d'écrire au dessus.
Au fond bien sûr que non "Ce n'est pas mieux" c'est tellement evident que c'est mieux de vivre à fond ce que l'on est.Maryse22NoisetteMardi 2 Juillet 2013 à 16:55Sans vraiment me poser de questions je vis comme je suis .Essayant toute fois d' améliorez ce qui peut l'ètre.Etre ce que l' on est cela est le seul moyen que l'on peut offrir aux autres.
Plaisir de te retrouvé cela fait plaisir. Noisette.23Amine LotfiMardi 2 Juillet 2013 à 16:55Ce poème nous parle, nous interpelle, un poème beau comme ceux de Prévert, un poème qui vous prends la main et vous guide à travers les dédalles de la vie et de ses chemins vicinaux .Bonne fin de journée. Amine Lotfi24KatefreeworldMardi 2 Juillet 2013 à 16:55Bonsoir Gazou....
Il m'est arrivé d'écrire des textes, des ressentis profonds, ce que j'étais,...et je ne pouvais l'exprimer autrement...comme toi, je ne peux vivre sans donner de l'amour, sans en recevooir, mais je me fais toute petite....pour ne pas déranger...prête à m'en aller si....
J'étais comme toi, tout à l'intérieur, ne pouvant rien dire, bloquée, avec une charge d'émotions de mots à déverser, mais face à un abîme ! j'entendais, j'écoutais les autres, et le silence, et pourtant.alors oui, un énorme mal être.....exister et ne pas exister, ne pouvoir le montrer, se sentir le zéro de l'infini tumulte...
Vivons, aimons, soyons nous, comme nous le pouvons......avec notre soif d'amour...donnons et sachons recevoir..
Bises à toi
Kate
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Bonne journée
clem