• Coquelicot de Guillevic

    coquelicots-de-Corinne-ce-papillonnement-tellement--ph.jpg

                                                                        Corinne

     

     

    "Coquelicot,

    Quand je pense

    Que je te parle

    Et que tu l'ignores,

     

    Que j'envie ta fierté, ton assurance,

    Ton absence d'hésitation,

    Ta certitude d'avoir gagné,

    De continuer à rayonner,

     

    J'ai de la peine à sentir

    Qu'on ne communique pas

    Avec ce que l'on aime, ou admire

     

    Etje me sens seul,

    Etranger à moi-même,

     

    Tu ne le sauras pas,

    Mais continue

    A m'éblouir."

                             Guillevic (Quotidiennes)

     

     

     

    (Je redécouvre ce poème de Guillevic

    et comme les coquelicots sont toujours là, éphémères certes mais bien là,

    je ne résiste pas au plaisir de le partager avec vous)

     

     


  • Commentaires

    1
    Jeudi 31 Mai 2012 à 10:31

    Je ne connaissais pas ce poème de Guillevic...

    Par contre les coquelicots...je connais...;-))

    2
    Jeudi 31 Mai 2012 à 14:42

    et moi je ne connaissais même pas ce poète !

    Un  breton qui parle aux coquelicot ?

    3
    Jeudi 31 Mai 2012 à 17:11

    Et sans répondre le coquelicot s'est rempli d'orgueil.

    4
    Jeudi 31 Mai 2012 à 17:15

    J'aime beaucoup les coquelicots, leur fragilité malgré cette couleur vibrante, un peu "sauvage", forte.

    Et ce poème, surprenant...

    Bonne fin de journée, gazou.

    Plein de bisous.

    5
    Jeudi 31 Mai 2012 à 17:44

    une belle fleur gentil coquelicot

    6
    Jeudi 31 Mai 2012 à 20:09

    Comme toi, j'ai plaisir à relire ce poème.

    merci

    7
    Jeudi 31 Mai 2012 à 22:50

    Aujourd'hui, le long de la route que je suivais, des nuées de coquelicots avaient décidé de s'ouvrir tous en même temps.

     

    C'était superbe !

     

    Je continue à trouver que ces fleurs si éphémères sont un grand bonheur de mes jours.

     

    Merci pour ce poème, Gazou.

    8
    Jeudi 31 Mai 2012 à 22:51

    J'aime beaucoup ce poème et ce poète.Bonne soirée Gazou

    9
    Vendredi 1er Juin 2012 à 00:15

    Je ne connais pas Guillevic (oui, je sais, je suis inculte), mais j'aime bien les coquelicots...

    A dans une semaine (je décolle ce week-end jusque jeudi)....

    10
    Vendredi 1er Juin 2012 à 06:55

    si les coquelicots ne parlent pas

    ils font causer et...peindre (clic)

     

    11
    Vendredi 1er Juin 2012 à 08:01

    Un p'tit bonjour et bon week-end

    Jean

    12
    Vendredi 1er Juin 2012 à 08:27

    joli ce poeme!

    il nous berce comme le vent dans les coquelicot!!!

    bisousss

    13
    Vendredi 1er Juin 2012 à 14:35

    C'est passionnant ce poème

    14
    Vendredi 1er Juin 2012 à 17:01

    Qui sait si les coquelicots ne nous écoutent pas quand on leur parle ?

    15
    Samedi 2 Juin 2012 à 14:48
    Je partage ton souhait Merci pour ton passage
    16
    Gédo l
    Mardi 2 Juillet 2013 à 16:23

    Puissent nos cœurs chaque jour s’ouvrir à la fraîcheur et à l’éclat des coquelicots !....

    Bonne journée

    Gérard

    17
    lenez o vent
    Mardi 2 Juillet 2013 à 16:23

    plaisir renouvelé de lire ces mots de Guillevic

    merci, bisous

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