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    C'était la fête de l'école.

    Nous avions promis à notre petit fils d'aller l'écouter chanter  avant de partir chez nous.

     

    Et voilà les six classes enfantines réunies.

    Et ce n'est pas rien de faire chanter tout ce petit monde.

    Certains sont plus préoccupés de faire des signes à leurs parents que d'ouvrir leur bouche pour chanter...

    D'autres suivent leur rythme à eux et oublient de regarder la maîtresse qui s'efforce de battre la mesure...

    Malgré tout, c'est très agréable de les écouter et de les regarder...Leurs mines sont réjouies et certains sont très concentrés et chantent  de tout leur coeur.

     

    Nous, nous les avions déjà entendus , ces chants...La veille nous avions eu droit  un petit concert maison.

    Et après avoir chanté, notre petit fils nous avait conviés à en faire autant...Les papis et les mamies aussi doivent chanter, nous avait-il dit...

     

    Et nous voilà de retour chez nous...

     

    Mais pourquoi  ne vendez-vous pas votre maison ? nous avait-il dit la veille

    Et comme je lui demandais pourqoi, il me répondit :

    comme çà, vous resteriez toujours avec nous

     

    Merveilleuse candeur de l'enfance!


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  • Garder en soi
    lumineux et brûlant
    l'audacieux besoin de partir...
    soif d'absolu,
    vertige du gouffre
    d'où l'on ne revient pas,chemin sans retour possible;

    Ne pas accepter,
    ne pas s'habituer,
    attendre le temps favorable,
    garder la brèche ouverte,
    et savourer
    enfin
    la Vie....
    imparfaite.

     

    Ce texte, je l'ai écrit il y a plus de 25 ans et pourtant je m'y retrouve

    Simplement je sais maintenant que la vie est par essence imparfaite et que cela ne l'empêche pas d'être belle.

    Et j'ai donc changé le dernier mot...J'avais écrit la vie parfaite, je préfère à présent mettre la vie imparfaite


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  • Je suis chez ma fille.

    Nous devons nous occuper des enfants en cette fin de semaine.

    C'est un plaisir beaucoup plus qu'un devoir.

    Nous mangeons ensemble :  au dessert, le plus grand nous fait goûter ce que son correspondant norvégien lui a apporté récemment, je suis incapable d'en prononcer le nom ni de dire quelles substances le composent, tout est écrit en norvégien évidemment, mais c'est bon !

     

    En suite le plus petit veut que je joue avec lui.

    Et il me sort des cartes que son frère lui a achetées lors de son voyage à Londres.

    Chaque joueur tire une carte et invente une histoire à partir de là...Ce n'est pas toujours évident de trouver quelle suite on va donner à l'histoire à partir de la carte tirée et qui semble arriver là comme un cheveu sur la soupe..Mais comme tout est permis, même les choses les plus invraisemblables..on s'en sort toujours et on rit de bon coeur....

     

    Et comme j'aime l'entendre rire cet enfant !


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  •    Et voilà qu'un nouveau texte sur l'espoir et l'espérance vient  à moi...

    La même idée est exprimée que dans celui de Martin Steffens publié il y a quelques jours

    mais pour certains ce texte paraîtra plus clair peut-être..alors je vous le retranscris, dites-moi  ce que vous en pensez....

    Pour moi il me semble en effet important de ne pas confondre ces deux notions 'espoir et d'espérance qui, en fait , ne sont pas vraiment synonymes

     

    "J'ai longtemps cru ces deux mots synonymes. Je pensais qu'il était possible de les interchanger au gré des phrases,

     

    pour éviter les répétitions, sans modifier le sens du propos. Je comprends que leur géméllité n'est qu'apparente.

     

    Espoir et espérance sont deux notions bien différentes. L'espoir ou les espoirs que je nourrissais jusqu'alors

     

    consistaient à compter sur des lendemains meilleurs pour supporter l'âpreté du présent. Mon espoir tendait donc en

     

    la réalisation d'un désir concret, dans un futur plus ou moins proche. Cette attente n'était que supposition ; elle était

     

    susceptible de ne pas se réaliser et donc de me décevoir.

     

      L'espérance  en revanche s'ancre dans une certitude : la certitude de ce qui nous attend au bout du chemin, la

     

    promesse du sommet de l'Himalaya. L'espérance n'est pas aléatoire; elle est ferme et concrète. Je sais ce que sera

     

    l'issue de ma route, quelques soient les épreuves...

     

    Je peux donc vivre aujourd'hui comme il se présente, avec ses peines et ses joies...

     

    Oui, seule l'espérance fait vivre.

                                           

                                            Anne-Dauphine Julliand  ( Une journée particulière page 128-9 )


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  • Ailleurs

     

    Où est-ce ?

     

    Je ne sais pas.

     

    Est-ce loin?

     

    Est-ce près ?

     

    Est-ce au Nord ?

    Ou au Sud ?

     

    Je ne sais pas.

     

    Et pourtant ailleurs

     

    J'y suis presque en permanence

     

    parfois des heures

     

    parfois un instant

     

    parfois à demeure

     

    alors que je voudrais être là

     

    simplement là.

     

     

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