• En écho à Julie,à son article de hier (voir mes liens:"il y a de la vie après 70 ans")je vous livre quelques passages de Brenda Shoshanna:"le zen et l'art de tomber amoureux"
      
    "L' amour est notre état naturel.Pourquoi ne baignons-nous pas en lui tout le temps?Qu'est-ce qui nous tient éloigné de cet amour dont nous avons une telle faim?
    Tomber amoureux est l'acte le plus mûr et le plus réaliste que vous puissiez accomplir.L'amour stimule votre vie,vous remplit d'énergie positive,génère la génèrosité et embellit chaque instant.Etre amoureux dissipe immédiatement le sentiment qui saisit nombre d'entre nous de mener une existence vide de sens et déconnectée du monde.Le corps guérit,le coeur est heureux.
    Contrairement à l'opinion répandue,,le véritable amour ne fait jamais mal ni ne blesse.Seules nos attentes confuses peuvent ébranler notre vie au point d'entraîner des conséquences négatives....
       On ne s'interroge jamais sur le sens de la vie quand nous sommes amoureux.


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  • Chaque mois,le même jour, à la même heure,des rédacs blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun.Ce mois-ci,Laurent, Olivier,Bergère, Bertrand,Jvh,Jean-Marc,Lady Iphigenia,Julien,ChantalChristophe,Hibiscus,Bluelulie,Anne,Any,Joël,Looange,Loïc,HYun-Jung,Joann,William,Cathi,Nanou, Isabelle,Julie planchent sur
                                                                  mon blogue,ma drogue
    Allez aussi lire leurs points de vue et n'hésitez pas à laisser vos commentaires

    Mon blog ?Une drogue?
    Cela peut être vécu ainsi,sans doute...
    Pour moi,ce serait plutôt une douce passion.
    Mon blog a pris sa place dans ma vie et l'a sans doute un peu changée mais je veille à ce qu'il ne m'envahisse pas.
    Depuis qu'il est là ,je suis entourée d'une fratrie aimante qui me stimule...Ce que je ne puis dire à mes proches,avec eux,je peux me hasarder à chercher les mots qui dévoilent au plus juste ce qui m'anime,ce qui me fait vivre et ce qui me fait peur et me déséquilibre...Les lecteurs sont bienveillants,ne viennent chez moi que ceux qui y trouvent leur joie...Les autres font un bref passage puis vont butiner ailleurs si je ne réponds pas à leur attente et ils font bien,je ne fais rien pour les séduire..Ceux qui viennent fidèlement, ce sont les âmes soeurs,il y a des familles d'âmes et elles sont encore plus précieuses que les familles de sang...
    Le problème,c'est quand même que ce blog prend de plus en plus de temps...Au fur et à mesure,je fais connaissance avec d'autres...Et plus j'ai de lecteurs et de commentaires,et plus j'ai besoin de temps pour lire ce qu'écrivent les autres  blogueurs et pour leur répondre;
    Il faut donc trouver la juste mesure...Si je négligeais mes autres occupations à cause du blog,alors peut-être bien que cela ressemblerait une drogue mais je veille à garder l'équilibre...Et si importants que soient mes amis virtuels,je n'en oublie pas pour autant les autres,les proches...Même si parfois je les ressens comme beaucoup plus lointains.
    Parfois,c'est vrai, le doute m'envahit,tout me semble vain,mais quoique je fasse,il en a toujours été ainsi,le doute veut toujours tout envahir...alors,je fais la sourde oreille...et je continue...Ecrire envers et contre tout,écrire malgré tout,écrire du mieux qu'on peut,écrire au plus juste de ce qu'on ressent ,au plus juste et creuser son sillon,toujours plus profond pour que parfois jaillisse la source...Et lire,lire les autres qui parfois m'émerveillent....


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  • S6001650--320x200-.JPG                                                                                                   

    Château en morceaux
    Tes ruines
    sont des bras
    qui étreignent le vide.
    Il n'est plus de rempart,
    il n'est plus de barrière.
    Tu vibres à tous les vents
    et défies le Mistral.
    Tu t'offres à toutes les pluies
    et tu es leur réceptacle.
    Au soleil couchant,
    tu sers de miroir à la lune,
    tu te dresses et la captives.

    En toi nous trouvons nos racines
    et pourtant 
    oublieux du passé
    qui pétrifierait nos gestes
    nous rêvons à l'avenir.
    Tes pierres assemblées
    où gisent des regrets
    nous parlent de demain.


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  • Depuis quelques jours,sensation d'avoir la tête prise dans un étau...
    Je me décide à aller chez le docteur..J'ai de quoi lire et écrire dans mon sac...Je me prépare à une longue station dans une minuscule salle d'attente bondée,il vaut mieux avoir de quoi s'occuper l'esprit...J'entre..une petite voix flûtée me prévient qu'on ne peut pas rentrer,il a fait un barrage avec des playmobils et occupe le peu d'espace libre,en voilà un qui ne s'ennuie pas..Je me faufile jusqu'à l'unique chaise libre,un minuscule petit bout de femme me dévisage avec un grand sourire..ça,c'est de l'accueil ou je n'y connais rien...Puis elle décide de rejoindre le petit garçon et éparpille le jeu dans la pièce,ce qui ne le perturbe pas un instant et il continue sa construction...La petite fille se lasse,une petite contrariété l'occupe et elle passe du rire aux larmes,hurle et se couche par terre en proie à un chagrin intense mais à peine avons-nous été dérangés par ses cris qu'ils ont déjà cessé..Une jeune dame rentre,elle va se planter devant elle avec un regard intense et grimpe sur ses genoux en regardant sa maman d'un air indifférent..Toute la salle d'attente se met à rire,la petite est ravie de son succès et continue sa tentative de séduction puis elle s'installe sur les genoux de la voisine qui l'accueille bien volontiers et encore de la voisine suivante...Le jeu s'arrête là..Il y a une ambiance joyeuse dans la salle,les gens se regardent ,se sourient,se parlent un peu..Ce serait presque agréable d'attendre !

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  • texte retrouvé par hasard,il a été écrit il y a vingt ans exactement,il me permet de mesurer le chemin parcouru.

    On me déchire,
    on me coupe en petits morceaux,
    en tout petits morceaux.
    Il leur faudra beaucoup de temps pour parvenir à leurs fins
    mais ils ne sont pas pressés
    et ils aiment les tortures raffinées
    Le couteau me caresse très doux malgré le froid de la lame.
    Il mord...quand je ne le redoute plus...
    quand son long frottement silencieux
    me l'a rendu familier
    et m'a permis de l'imaginer inoffensif...
    le sang jaillit...
    Faux frère,couteau,ciseaux,bourreau,
    arrêtez-vous.
    Cessez de dire que j'invente
    et que personne ne me veut du mal.
    Cessez de rire de mes frayeurs...
    Je l'entends bien,
    ce déchirement du papier à l'intérieur de moi...
    Je ne peux pas me tromper...
    personne ne peut mieux que moi
    sentir
    ce qui se passe à l'intérieur de moi !
    Mon corps est un champ de bataille honteux

    Je suis déchirée
    ce que cela voulait dire
    je l'ignorais
    ce lent et fin crissement
    qui s'endure en votre esprit et en occupe tout l'espace
    qu'il découpe en lambeaux épars.
    au dehors,vous avez l'air entier,
    à l'intérieur vous êtes en morceaux !
    Déchirée
    c'est bien cela ,
    ce mot est plein de sens
    supporterai-je encore le cri de la feuille de papier
    quand on la déchire?

    Mais cessez de me regarder avec ces yeux -là ?
    Etes-vous devenu fou ?
    Pourquoi donc avez-vous peur?


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