• rose 3873

     

     

    C'est par ce petit pont qui semble suspendu dans les airs, mais rassurez-vous il est étroit mais bien solide que nous arrivons au bout du monde, dans le petit hameau de Fouillouse...La route s'arrête juste après et laisse place à un sentier...Nous sommes dans la vallée de l'Ubaye

    Et là vivent (depuis toujours) un couple âgé  qui tient encore le bar et cent mètres plus loin, leur fils qui  a un restaurant...Les autres maisons du hameau ne sont occupées que pendant les vacances, mais plusieurs ont été bien restaurées.

    Au retour de notre ballade, samedi dernier, nous nous sommes arrêtés  au café, il y avait juste un peu de soleil à ce moment-là, la dame nous a servis un bon chocolat...Comme nous lui demandions des nouvelles de son mari, elle nous répondit qu'il se chauffait près du radiateur...Nous le voyons apparaître peu après, il s'installe à califourchon sur une chaise, nous invite à pousser notre table pour mieux profiter du soleil...

    - Ou je me chauffe près du radiateur ou je me chauffe au soleil, c'est maintenant  ma principale occupation, nous dit-il...

    Autrefois, il a été guide.  sa montagne il la connaît bien...Sa mauvaise santé ne lui a pas ôté son sens de l'humour et sa bonhomie...Des jeunes installés à une autre table lui posent des questions

    - Est-il vrai que l'on a dénombré soixante loups dans la vallée?

    Et lui répond avec un  demi sourire : peut-être bien, c'est possible...J'en ai vu passer un l'autre jour, là, juste en face...

    - Mais ne sont-ils pas dangereux pour les promeneurs? insistent-ils

    Et lui, toujours souriant, leur répond: vous n'avez qu'à avoir un sucre dans la poche, et vous le lui donnez pour le calmer...

    - Mais il ne va plus nous lâcher...Est-ce que vraiment il s'attaque à l'homme?

    Et lui, toujours philosophe murmure ...

    - C'est possible, c'est faisable...

    Mais les jeunes semblent le connaître et ne semblent pas affolés pour autant.

    Nous le laissons contempler sa montagne ...Lorsque l'herbe a poussé ce printemps, il y avait un chamois qui venait tous les jours, toujours à la même heure, juste là devant, nous dit-il 

    Il a beau être malade et isolé (ils ne doivent pas avoir des clients tous les jours) cet homme respire le bonheur.

     

     

     

     


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  • 2012avril-Beaune--Dijon-031.jpg

     

    Voilà l'église Notre Dame de Dijon où se trouve une triple rangée de gargouilles (51 en tout paraît-il, elles furent détruites car l'une d'elles était tombée sur un passant mais elles furent restituées en 1880.

     

    Au-dessus le Jacquemart : c'est Philippe le Hardi qui le fit installer...D'abord, il n'y a que le père fumant sa pipe.

    En 1651, on lui adjoint sa femme Jacqueline, un enfant en 1714 : Jacquelinet et une autre en 1884 : Jacquelinette

     

     

                                                                               .

     

    C'est une des plus célèbres églises gothiques de France.

                                                                                 A l'intérieur, se trouve la statue de la Vierge Noire ou statue du Bon Espoir

    Mais je ne vous parlerai pas trop de l'intérieur : quand nous avons voulu rentrer, il y avait une messe qui était célébrée,ce n'était donc pas le bon moment pour visiter.

     

                                                                                      

     

    Ici, c'est une photo de l'église Notre Dame prise de la Tour Philippe le Bon où nous n'avons eu ni le temps ni le courage de monter...Dommage, le panorama est superbe de là-haut

     

    L'église s'orne , sur un de ses murs extérieurs, d'une petite chouette qui, dit-on, exauce tous nos voeux si on la caresse de la main gauche...En 2001, un vandale a tenté de la détruire à coups de couteau...ce qui a beaucoup ému les dijonnais et ce qui lui a donné encore plus de célébrité...Elle a été restaurée et un système de vidéo surveillance a été installé...Et la chouette continue d'amuser les passants.


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  • Me voici de retour.

     

    Quel bonheur de quitter son chez soi

    et de partir vers d'autres lieux, d'autres paysages,

    de se renouveler au contact d'autres visages.

     

    Et quel bonheur aussi de revenir !

     

    Peut-être que je ne pars que pour mieux savourer ce moment-là!

     

     

    "Quand on revient, est-ce la Terre qui a rapetissé ou, soi-même a-t-on grandi?

                                                                             Paul Morand (1888-1976)


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  • img052.jpg L'autre jour, revenant de chez notre fille, nous avons décidé de prendre le chemin des écoliers...nous passons , souvent, sans nous arrêter, près de lieux qui , pourtant, méritent un détour....

    Ce matin-là, nous passons par le lac de Paladru mais le brouillard est si intense que cela nous dissuade de faire halte...

     Une heure après, le soleil apparaît...Nous aurions dû attendre..Tant pis, ce sera pour une autre fois.

     Mais voilà que, sur notre droite, un panneau indique "Notre Dame de L'Osier"...que se cache-t-il  derrière  cette appellation incongrue ?

     Nous arrivons dans un petit hameau...mais il y a une mairie et une église..nous entrons, nous admirons son élégance

     

     

    img051.jpg

    Que s'est-il donc passé pour que ce lieu devienne terre de pélerinage?

    C'est en1649, un brave huguenot part tailler ses osiers...Or, c'est un 25 mars, jour chômé à cette époque...Et voilà que le bois qu'il taille se met à saigner et que la Vierge lui apparaît et lui demande de "changer d'état" .Ce n'est que, peu de temps avant sa mort qu'il décide de devenir catholique...Mais peu importe sa religion ou sa non religion..Il lui a simplement été demandé de "changer d'état "

    Terre de conversion intérieure, de retournement, comme une terre labourée, lieu de calme propice à une réflexion, tout promeneur passant par l'Osier est invité à cette démarche...C'est ce que nous explique la petite brochureque nous trouvons dans l'église.

     

    img050.jpg                                                                                                                                                                                                                               

      Dans le tympan de la basilique, il y a ce vitrail qui nous montre Pierre Paul-Combet en train de tailler son osier.

    D'autres vitraux nous détaillent l'histoire;

     

     Face à l'église,là où la Vierge est apparue, un oratoire est construit en 1667 et un tour est érigée un peu plus tard.

    Nous continuons la promenade jusqu'au cimetière et là, nous arrivons au bout du chemin..Il y a un banc qui s'offre à nous, face à un beau paysage un peu sauvage...à l'abri du vent, au soleil...Nous y passons un moment délicieux..Un chat surgit et quémande nos caresses.

    Nous repartons, contents de notre halte....


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  • Venise-072.jpg

     

      Cette année, c'est la 54e édition de la Biennale de Venise

    89 pays sont représentés majoritairement dans "les Giardini "

     

    Le thème choisi est "Illuminations"

    Cest l'un des rendez-vous les plus courus de l'art contemporain

    Trois tableaux religieux (Le Tintoret)ouvrent l'entrée pour rappeler qu'à Venise l'art se nourrit d'une histoire très riche et ancienne. 

     

     

     

     

     Nous visitons d'abord le Pavillon Suisse. (image ci-dessus) 

    C'est l'oeuvre de Thomas Hirschhorn...Il ya des tas d'objets de toutes sortes... c'est un grand labyrinthe tapissé d'aluminium, de cristaux et de fragments de miroirs. La réalité se conçoit pour lui comme un cristal à mille facettes, un lieu où la beauté se heurte à la violence la plus crue, celle que peuvent produire guerres et catastrophes...Il veut créer les conditions pour une" pensée neuve"

     

     

     

    Ensuite le pavillon canadien 

     

    Venise-078.jpg

     

     

    Venise-079.jpg

     

     

    Ce sont les oeuvres de Steven Shearer.

    Né en 1968 à New Westminster, il vit et travaille maintenant à Vancouver.

    Il y a des dessins, des sculptures, des peintures figuratives qui révèlent la vulnérabilité de l'être humain et son rapport au monde extérieur

     

     

    Venise-082.jpg

     

    Je ne sais plus dans quel pavillon j'ai vu cette peinture mais elle m'a fortement frappée.

       

     

     

    img044-copie-1.jpg

     

     

     

    Le pavillon français

    Christian Boltanski y a installé une gigantesque imprimerie d'où sortent des photographies de nourrissons,

    deux compteurs enregistrent le nombre de naissances et le nombre de décès....Je ne sais pas quoi en penser.

     

    Le pavillon allemand  a eu le Lion d'Or de la meilleure participation nationale mais je n'ai pas  du tout aimé...

    Laid, provocateur, j'ai eu hâte d'en sortir...Quel sens cela a-t-il? Je n'ai pas compris...

    Nous n'avons pas eu le temps de tout voir ...


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