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Vers toujours plus de vérité
Il lui disait : tu es ma petite chérie.
Cela lui faisait chaud au coeur.
Elle avait enfin trouvé l'ami intime,
à la fois proche et lointain,
avec qui creuser le puits de vérité,
avec qui partager ses doutes, ses espoirs;
avec qui elle pourrait être simplement ce qu'elle était;
et lui, de même, se montrerait en toute simplicité.
Et maintenant il oubliait de lui faire signe.
Elle faisait simplement partie de son cercle d'amis,
plus ou moins proches, plus ou moins lointains,
et il se défilait, insouciant et distrait.
Alors pourquoi lui avoir fait croire
au début de leur rencontre
qu'ils s'étaient
"reconnus"?
Pourquoi ce lien mystérieux qui s'était tissé entre eux,
pourquoi ce secret délicat s'était-il évanoui?
Y avait-il cru lui-même
ou avait-il joué à y croire?
Une amitié commençant par un leurre
peut-elle devenir vivifiante.
Et pourquoi pas?
Il est des amours qui, en leur commencement,
sont de pures merveilles
et qui, pourtant, se terminent dans le désarroi
Alors le chemin, en son envers, doit être possible aussi
Et puis qu'importe, ce qui est donné n'est jamais perdu...
Le seul regret que l'on puisse avoir est de ne pas avoir assez aimé.
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Commentaires
Parler de la vie d'autrui est toujours complexe et délicat. Pourtant il est vrai que lors des premières rencontres un charme opère et il peut faire croire à une relation durable. Par la suite, si la déconvenue est trop grande, il vaut mieux s'éloigner. Évidemment, si on est allé loin dans l'intimité, la séparation est plus difficile et la blessure plus importante. De nombreuses blessures peuvent conduire à se blinder et à ne plus vraiment faire confiance. C'est quand même le risque, à mon avis ...
Oui, "ce qui est donné n'est jamais perdu", je le pense aussi. Il y a comme cela des trajectoires qui se croisent puis s'éloignent sans qu'on sache pourquoi. Si on laisse sa porte ouverte, un retour est toujours possible...
Amitiés. Alain
Garder la "joie" d'avoir été un moment complice, d'avoir au moins cru compter pour l'autre... un moment...
Au fait, c'est quoi, la joie ?
La douceur d'un sourire gardé au fond du coeur.
Bien à toi, Gazou.
eMmA
Le choc est en effet très rude, mais peut-être ne prenons-nous pas assez de temps pour connaître l'autre et employons-nous le mot "ami" un peu trop tôt ????
Belle soirée gazou
La désillusion est amère, mais prend-on le temps de se connaître vraiment ? Cette " joie " d'une rencontre est comme un feu de paille. Ce qui est donné n'est jamais perdu , c ' est vrai si ce don est réel .... mais quand il n'y a qu'un seul qui souffre c'est bien dommage .Je te souhaite une douce soirée, bisous Gazou
c'est drôle... ces coïncidences !
Oui, aimer, s'attacher, c'est prendre des risques...C'est pourquoi il faut savoir créer des liens tout en gardant un peu de distance...apprendre à aimer en toute gratuité...et d'abord s'aimer soi-même suffisamment pour que les déceptions inévitables ne nous anéantissent pas mais nous apprennent à aimer mieux et jusqu'à la fin nous sommes tentés d'agir comme des enfants exigeants et querelleurs et jusq u'à la fin, je l'espère, nous apprenons à mieux aimer ....
Bonne journée Maryse et merci pour ce partage
Voilà les mots que je préfère et que je voudrais ne pas oublier
Et puis qu'importe, ce qui est donné n'est jamais perdu.
On peut trouver du bonheur, de la joie dans le don qu'on a fait de bon coeur et avoir , malgré tout, encore quelques regrets pour n'avoir pas reçu (ou pris) assez. Normal ? Huamin, c'est sûr.
Bonne journée.
Bisous, Gazou.
Une situation qui fait mal, mais l'important c'est le souvenir des bons moments.En amitié comme en amour certains ont du mal à rester fidèle.
Où l'as tu trouvée cette loi des deux pieds? Je suis tout à fait d'accord avec tes propos mais parfois les choses ne sont pas si simples et l'on a bien du mal à savoir où l'on veut être...mais l'on peut y arriver...bonne soirée, Catherine!
Tes trois derniers posts. tintent avec mon ressenti. Belles et lucides images.
J'accroche ton blog dans mes liens. Bonne journée.
je suis 'accord avec toi !
les echecs ....trop ,c'est trop ,
c'est de nouveau la tete sous l'eau....!
il faut l'aimé cette haine, si l'on veux s'en sortir.....
pardon de t'avoir derranger!
@ bientot
Il y en a qui ne savent pas le mal qu'ils font... alors, il faut garder le bien qu'ils ont fait comme un doux souvenir.
17MARYSEMardi 2 Juillet 2013 à 16:28Quelle étrange coïncidence!
Hier au téléphone avec une amie conteuse d'Ardèche nous avons parlé ce cela pendant de très longues minutes.Une relation amicale, limite amoureuse (virtuelle) pour elle, des repas, des promenades, des échanges intellectuels qui ont duré tout un été en plus... et d'un coup.... PLus rien même pas un coup de fil...Ce cordon "ombilical" qui en a fait rire et pleurer plus d'un.
UN choc pour mon amie, très dur.. Le choc car l'amitié était vivace... Enfin paraissait!!!!
Quel désenchantement que ces blessures d'amis. L'homme a 8O ans comme quoi il n'y a pas d'âge pour jouer aux ados...
Cela rappelle les premiers tourments dans la cour de l'école..
Elle me parle plus "Je lui parle plus' et ces gros chagrins cachés derrière tout ça.
18catherine2Mardi 2 Juillet 2013 à 16:28ce texte m'amène jusqu'à la loi des 2 pieds :" si vous vous trouvez dans une situation ou vous n'apprenez rien, ni ne contribuez rien, servez vous de vos deux pieds et rendez vous à un endroit qui vous plait davantage ..Peu importe ne restez pas là à vous sentir malheureux". La loi telle qu'énoncée peut sembler hédoniste mais même l'hédonisme à sa place, nous rappelllant que les gens malheureux ont peu de chances d'être productifs
19lenez o ventMardi 2 Juillet 2013 à 16:28rien n' est parfait
garder le bon, le mauvais, un échec pour faire mieux après
bisous gazou
20enriquetaMardi 2 Juillet 2013 à 16:28
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C'est vrai, ... ce qui est pris, dit-on... Mais il y a de la grandeur dans la fidélité... L'oubli laisse un gout amer... Quel courage d'entrevoir les choses de cette manière Gazou...