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Un conte chinois
A la cour de Chine, un peintre se montra arrogant envers l'empereur.
Celui-ci le condamna à être pendu par les deux orteils.
L'artiste demanda la faveur de n'être pendu que par un seul orteil.
convaincu que sa mort serait encore plus atroce, l'empereur accepta.
Resté seul, la tête en bas et les mains attachées, le peintre réussit à atteindre le sol avec son orteil libre.
Il se mit à dessiner dans le sable au-dessous de lui des petites souris...
Il les fit si ressemblantes que les souris grimpèrent le long de sa jambe
et rongèrent la corde patiemment jusqu'à la rompre.
Alors le peintre les embrassa et courut vers sa liberté.
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Commentaires
Qui a dit que l'imaginaire n'était pas la réalité?
La fenêtre de l'imaginaire est souvent celle de la liberté!
Hélène*
5nicole 86Mercredi 23 Octobre 2013 à 21:566victoire2Mercredi 23 Octobre 2013 à 22:02ne pas croire à l'impossible...ou rendre l'impossible réalisable ou quand le rêve devient réalité....j'ai aussi envie d'y voir ce supplicié s'envoler par la pensée et l'imaginaire vers un ailleurs de liberté. Bises Gazou.
Bonjour Nicole
Je croyais t'avoir répondu hier mais je n'en trouve aucune trace...
Le rapprochement avec le conte de Yourcenar est judicieux mais je n'y avais pas pensé moi-même...
bonne journée Nicole
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mais j'adore ! !
merci Gazou